« Il y a 3 ans aujourd’hui le 8 mars 2013 sur cette photo cet avion de la Division Anti Terroriste du tribunal de Paris me portait à Fresnes. Il ne m’ a toujours pas ramené en Corse.
Après 2 ans et demi passé en détention provisoire voilà 6 mois que je suis assigné à résidence à Paris.
Je n ai toujours pas de date de procès…
Avec toutes les contraintes matérielles qui en découlent.
Mon dossier de détention d’armes est simple il aurait dû être jugé le jour même il y a 3 ans à Bastia, mon incarcération aurait dû se dérouler en Corse près de mes enfants, de ma compagne, de ma famille. Ils n’avaient pas à en subir le poids selon la loi française.
Toujours selon cette même loi dans le droit français pour une procédure correctionnelle le délai ne doit pas dépasser un an. Alors que mon affaire est très simple j’en suis d’ailleurs le seul inculpé, ce qui est le comble pour une soit disant association de malfaiteurs, Il n’ est toujours pas fermé après 3 ans !!!!
Pour justifier cette durée extraordinaire de procédure, juges et procureurs opposent mon manque de coopération, alors qu’en dehors d’une détention d’armes, je conteste les fondements ridicules de l’accusation et je conteste la saisine d’une juridiction d’exception qui de plus me qualifie de terroriste. Cette saisine n’est basée que sur mon engagement politique pour l’émancipation du peuple Corse, elle constitue un délit d’opinion.
Le traitement d’exception que je subis me conforte dans mes opinions. Je n’ai rien à faire à Paris. Je dois rentrer en Corse.
Je salue tous les patriotes corses toujours incarcérés.
Libertà per tutti. U populu corsu hè vivu. A nostra nazione hè viva…