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Channel: présidentielle – Unità Naziunale
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#Corse @JeanGuyTalamoni – Réponse au communiqué du groupe Le Rassemblement

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(Unità Naziunale – 30 octobre 2017 – 10h00) Le groupe « Le Rassemblement » a jugé bon de commenter mon communiqué au sujet de la Catalogne (Corse matin du 30 octobre 2017), ce qui me conduit à formuler les observations suivantes.

En donnant ma position, j’ai systématiquement précisé, notamment sur France Info, que l’Assemblée de Corse n’avait pas formellement délibéré sur la reconnaissance de l’indépendance catalane. Aussi, le communiqué du Rassemblement relève d’une totale malhonnêteté intellectuelle, ce qui ne m’étonne du reste qu’à moitié.

Par ailleurs, je rappelle que le 22 septembre dernier, l’Assemblée de Corse a voté une résolution soutenant l’organisation du référendum. Il n’est donc pas absurde de penser que la même Assemblée pourrait prendre acte du résultat du même référendum. J’ai donc fait preuve de beaucoup de prudence dans l’expression. D’autant que ce vote avait été acquis à la majorité absolue, et ce malgré l’hostilité du groupe de droite.

Président @JeanGuyTalamoni « Naissance de la République de #Catalogne » #Corse

 

S’agissant de la forme, le Rassemblement semble s’émouvoir du fait que mon communiqué ait été publié sur papier à en-tête de la présidence de l’Assemblée de Corse. Peut-être ce détail s’explique-t-il simplement par le fait que j’aie été élu en décembre 2015… président de cette assemblée?

Je conçois que tout cela puisse sembler fâcheux au groupe Le Rassemblement mais ça s’appelle, je crois, « démocratie ».

Pour le reste, étant en ce qui me concerne respectueux de l’expression démocratique, je reconnais pleinement au groupe Le Rassemblement le droit de se livrer à des gesticulations médiatiques préélectorales.

Qu’il me soit toutefois concédé celui de n’en tenir aucun compte.

Jean-Guy Talamoni
Président de l’Assemblée de Corse
30 octobre 2017


#Corse Préavis de grève déposé par le STC prend effet aujourd’hui

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(Unità Naziunale – 30 octobre 2017 – 10h15Le STC n’a pas obtenu de réponses satisfaisantes de la Présidence du SDIS 2B sur les 3 points suivants:

1) le déficit non solutionné à ce jour de 1 million d’€ et ses conséquences immédiates (annulation formation, réduction masse habillement etc.) et les doutes que ce déficit fait planer sur l’avenir de la structure.
2) l’analyse d’un budget non sincère et des déficits répétitifs qui entravent le bon fonctionnement de la structure et de son secteur opérationnel en particulier. Un vieillissement avancé des véhicules et des matériels et de leur renouvèlement trop tardif pour enrayer le déclin.
3) le manque de pompiers dans certaines casernes et la répercussion sur la qualité des interventions.

Le STC déclare qu’a ce jour la mobilisation est plus que nécessaire face aux échéances et aux difficultés a venir, néanmoins devant la situation exceptionnelle sur le front des incendies que traverse la corse et pour ne pas déstabiliser un peu plus notre structure, Le STC demande une temporisation dans l’action revendicative et informe que le mouvement est suspendu provisoirement.

Le STC reprendra le mouvement avec force et détermination dès que l’activité opérationnelle sera revenue à un niveau normal pour la saison.

A la veille d’une nouvelle organisation territoriale pour la Corse et sa déclinaison dans les services d’incendies et de secours, Le STC est très inquiet face au retard accumulé et à l’absence de solution du fait d’une situation financière dégradée.

Notre objectif est celui de la mise en place d’un service d’incendie et de secours avec un fonctionnement vertueux et débarrassé des logiques d’un autre temps.

Car Il est impératif de garantir les moyens matériels et humains nécessaires à l’exécution normale des missions de secours et de protection en Corse.

STC

@pacolombani « Question orale au Premier ministre sur l’autonomie de la #Corse »

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(Unità Naziunale – 31 octobre 2017 – 17h52) La question orale du Député Paul-André Colombani au Premier ministre sur l’autonomie de la Corse.

Il a demandé au ministre de l’intérieur de répondre. Le Premier ministre venait pourtant de répondre à une précédente question relative à l’autodétermination de la Nouvelle-Calédonie.

Voici la question orale :

Monsieur le Président, chers collègues, ma question s’adresse au Premier ministre,

Monsieur le Premier ministre,

Il y a bientôt 30 ans, Michel Rocard, alors à votre place, évoquait au sujet de la Corse un « mal qui vient de loin ».

De l’endroit même où vous vous trouvez, il avait adressé, en personne, un message fort pour la Corse.

Ces trois dernières décennies ont été, comme vous le savez, rythmées par les conflits, par les fractures, par une absence récurrente de dialogue de fond entre la Corse, son peuple et l’Etat.

Les années 2014/2015 ont marqué le début d’une ère nouvelle pour notre île.

Durant cette période, les armes se sont tues, ma famille politique, rassemblée, a remporté les élections territoriales de 2015 et, 18 mois plus tard, envoyé 3 députés nationalistes pour porter dans cet hémicycle la voix la majorité de nos compatriotes.

Aujourd’hui l’idée d’une Corse autonome est très largement répandue.

Des Corses de naissance ou de cœur, d’origine ou d’adoption, nationalistes ou non, partagent massivement et démocratiquement l’aspiration à une évolution politique et institutionnelle fondée non sur le rapport de force mais sur le dialogue, l’esprit de réconciliation et la recherche d’une solution pérenne.

J’aurais pu vous parler aujourd’hui des agriculteurs corses victimes de la sécheresse, de nos hôpitaux en grève, des incendies qui ravagent la région de Ghisoni.

Mais aujourd’hui ma question à laquelle s’associent mes collègues Castellani et Acquaviva, est la suivante, :

Monsieur le Premier ministre, êtes-vous favorable, une fois les élections de décembre acquises, à l’ouverture d’un processus de dialogue associant l’ensemble des forces vives de notre île, en vue de déboucher dans les meilleurs délais sur une autonomie de plein exercice et de plein droit ?

Paul-André Colombani
Député de la Corse
31 octobre 2017

#Corse – @F_Alfonsi « Macron Attention ! »

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(Unità Naziunale – 31 octobre 2017 – 18h30) Y aurait-il un Mariano Rajoy qui sommeille en lui ? Ses prises de position sur la Catalogne font écho aux marques de défiance ressenties en Corse.

Emmanuel Macron, aux accents volontiers républicains, va vouloir peser contre la progression du mouvement national an Corse. Dès décembre prochain, et, à coup sûr, durant la prochaine mandature.

En quelques semaines, plusieurs signaux ont donné l’alerte. Il y a eu entre autres la décision « bizarre » du Préfet de retirer à la future Collectivité de Corse la compétence HLM en Corse du Sud au profit de la CAPA présidée par Laurent Marcangeli. Puis, l’annonce inattendue de Michel Barat comme tête de liste des « macronistes » aux prochaines territoriales est « tombée » directement depuis l’Elysée. Elle a fait long feu, mais il reste le message principal : c’est directement depuis la Présidence de la République que l’on se soucie d’opposer à la majorité nationaliste de la Collectivité Territoriale de Corse une opposition nouvelle.

Le spectre politique local embrassé par la logique macroniste va de Jean Charles Orsucci, finalement investi, à Laurent Marcangeli, proche du premier ministre Edouard Philippe, en passant par François Orlandi, héritier putatif de la Giacobbie moribonde, troisième sur la liste Orsucci.

La liste de Valérie Bozzi, avait été lancée au départ avec le soutien affiché du Maire d’Aiacciu, Mais Laurent Marcangeli vient de changer d’avis et il presse désormais ses amis de soutenir la liste de Jean Martin Mondoloni, alors que dans le même temps la rumeur enfle d’une fusion de cette liste avec celle Jean Charles Orsucci entre les deux tours. La stratégie du « Front Républicain » refait ainsi surface, tandis que la composante « pure et dure » du courant CFR, victime de ses divisions entre Tatti, Zuccarelli et consorts, risque fort de rester en panne de liste officielle, et donc aura toute liberté d’appeler ses électeurs à un « vote anti-séparatiste » au second tour pour tenter de renverser la majorité qui nous est promise par les sondages.

Il n’est pas certain que ce « mic-mac » politicien arrive à ses fins, mais il doit nous alerter sur la nécessité de resserrer les rangs et de regrouper tout le potentiel de Femu a Corsica au sein de la coalition avec Corsica Lìbera lors de la constitution de la liste Pè a Corsica. Et aussi de s’assurer des conditions politiques du second tour vis-à-vis du Rinovu Naziunale.
Mais, au-delà de la tambouille électorale insulaire où il n’était pas attendu que la Présidence de la République veuille s’impliquer à ce point en sous-main, Emmanuel Macron a donné le ton de son inclinaison politique personnelle en intervenant sur plusieurs dossiers ces derniers jours. Et cela ne penche pas de notre côté !

Il y a la Catalogne par exemple. Que la France soutienne le gouvernement espagnol n’est pas une surprise, surtout dans le contexte des autres réactions officielles de l’ensemble des grands pays européens et des autorités bruxelloises. Mais écoutons bien la différence : quand tous les autres apportent leur soutien en ne manquant jamais de recommander de la retenue à Mariano Rajoy après les violences policières du 1er octobre à Barcelone, la réaction française est celle d’un soutien sans réserve. Visiblement Macron va plus loin que Merkel, Juncker et les autres dans le soutien à Rajoy.

Autres lieux, autre message : en Guyane, secouée par la plus grave crise sociale qu’elle ait jamais connue, Emmanuel Macron s’est rendu en écartant délibérément de ses contacts les représentants du mouvement social du printemps. « Je ne discute pas avec les cagoulés » a-t-il déclaré, après avoir limogé le précédent préfet qui lui avait privilégié le dialogue. Et ses propositions d’évolutions institutionnelles pour l’Outre-Mer lors du discours de Cayenne ont été les plus minimalistes possible : « pouvoir d’expérimentation », « pouvoir d’adaptation », qui existent déjà, et surtout pas « pouvoir réglementaire », ou « pouvoir législatif », qui conduiraient à une autonomie. Or, on peut raisonnablement penser que ses propositions pour la Corse seront en-deçà de celles avancées pour l’Outre-Mer !

La seule chose qui peut changer cette approche est l’état du rapport de forces démocratique en Corse.

Aux législatives, un premier message puissant a été lancé. Lors des élections de la Collectivité Unique de Corse, les 3 et 10 décembre prochain, il faudra qu’il en soit de même.

François ALFONSI
31 octobre 2017

#Corse L’appel d’ @EdmondSimeoni : « Respect de la démocratie »

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(Unità Naziunale – 31 octobre 2017 – 19h00) Lors du Congrès de fondation de Femu a Corsica, Parti de gouvernement, in Corti, le 15 octobre 2017, j’ai fait une brève intervention dont je vous prie de lire ci-dessous l’essentiel, car, pour moi, la démocratie est au centre de la crise Corse.

Et il n’y aura ni survie de notre Peuple, ni construction de notre Pays, si cet impératif n’est pas respecté.

« (…) Il faut être très attentif au respect de la démocratie et de l’éthique. Ce n’est pas un ingrédient supplémentaire dans la démarche que nous faisons. Réfléchissez ; ce pays a failli ne plus exister, parce que les forces liguées de l’Etat et du clanisme local ont réduit la démocratie à l’état de serpillère et parce que la probité est devenue une pratique de dérision.

C’est-à-dire que la corruption, le népotisme, la prévarication, les achats de votes, l’avilissement des consciences, ont été un des éléments clés du gouffre dans lequel nous avons failli tomber (…) Un mouvement comme le nôtre, s’il transige avec des principes de démocratie (…), de probité et de loyauté, je vous le dis, il est voué à l’échec. Pourquoi ? Pour une raison simple.

Aujourd’hui le discrédit du système politique corse vient essentiellement de son absence de morale, de son échec politique, de son absence de rigueur, de démocratie et de probité. Si à un moment donné, dans les années ou les mois qui viennent, on s’aperçoit que dans la pratique on commence à emprunter des chemins de traverse, la population va se détourner de nous immédiatement. L’avantage compétitif, différentiel, le plus important que nous ayons au sein du Peuple Corse et de la diaspora, aujourd’hui c’est la transparence, l’honnêteté et la défense de la démocratie. Alors j’insiste véritablement pour que ces concepts, que vous partagez tous j’en suis sûr, deviennent demain une règle de conduite absolue et que les instances nécessairement habilités dans nos institutions à surveiller cet état de choses, le fassent avec diligence, sans esprit d’inquisition, en respectant le droit des gens, en respectant la confidentialité, mais en respectant surtout la démocratie et la probité ».

Dr Edmond Simeoni
Corti le 15 octobre 2017

1755, la Constitution #corse accordait déjà le droit de vote aux femmes

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(article du 2 mai  2015) Si les Françaises votent pour la première fois à l’occasion des élections municipales du 29 avril 1945, l’Histoire retient aussi que Pascal Paoli, lors de la rédaction de la Constitution corse, accordait déjà le droit à l’expression civique aux femmes corses, près de deux siècles auparavant.

La Constitution corse de 1755 fit de la Corse la première république démocratique moderne d’Europe. Basée sur la séparation des pouvoirs et le suffrage universel, elle fut en vigueur de 1755 à 1769, année où la Corse devient française.
pasqualepaoliAiacciuSimonRenucci

C’est en novembre 1755, que Pascal Paoli proclama la Corse nation souveraine et indépendante de la République de Gênes. Il rédige la Constitution corse qui reconnaît le droit de vote aux personnes de plus de 25 ans, dont les femmes (veuves ou célibataires), chargées d’élire, au niveau des Consultes communales, les délégués de la Diète.

LA SUITE SUR FRANCE 3 CORSE

fr3corse

TDR FRANCE 3 CORSE

#Corse Hommage à la #Catalogne : le rôle des médias et des « intellectuels » français – Par Ghjacumu Faggianelli

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(Unità Naziunale – 12h00 – 3 novembre 2017) Contrairement à l’image que s’efforce de donner les tristes spectres du franquisme qui gouvernent à Madrid, la répression s’abat sur la Catalogne.

Elle ne sera pas douce…

Bien sûr, on n’est plus en 1936, quand nazis, franquistes et staliniens procédaient à leur répétition générale « in situ » avec la complicité de l’extrême droite française et du PCF . En fait, le gouvernement espagnol, et plus particulièrement Rajoy et la mafia corrompue du Partido Popular, dépendent en grande partie de la Catalogne qui est la véritable locomotive de l’Espagne, et non le contraire ! Ces gangsters en col blanc, qui traitent leurs petites et grosses affaires chaque fin de semaine dans la tribune d’honneur du Real Madrid, ont le soutien inconditionnel des gouvernants français .


C’est le propre de la politique de s’adapter à toutes les situations : on peut embrasser Poutine sur la bouche et fulminer contre Trump, on peut soutenir Kadafi durant des années , le vouer brusquement aux gémonies pour pouvoir le liquider ; on peut être autonomistes ou séparatistes pour l’Ecosse et anti autonomiste ou anti séparatiste pour la Flandre , la Slovaquie, la Slovénie ou même la Patagonie, ou vice versa , c’est selon !
Nous connaissions l’attachement de tous les gouvernants de ce monde à la real politik. Du moins pouvions-nous espérer que ceux qui voudraient éclairer la conscience politique de nos sociétés occidentales que nous prétendons démocratiques , tous ceux qui veulent nous faire discerner le vrai du faux, journalistes et intellectuels autoproclamés, qui passent leurs temps à caqueter dans le sens du vent , à transformer les plateaux télé en garden parties et à résister à leur cholestérol, ne se sentiraient pas obligés de sceller le sort de la Catalogne sans procès, comme les plus vulgaires des pisse-copies de la presse française d’Occupation !

Les Catalans ont posé un problème qui dépasse le cadre espagnol et qui met l’opinion comme la presse, face à leur frilosité européenne.

Soyons honnêtes  : il ne s’agit pas de dislocation, mais d’union , et elle ne se fera en effet, qu’au prix d’une dévolution, à terme, des pouvoirs nationaux vers une entité européenne , ce qui exige l’accord des Etats européens…Comment dés lors, l’Europe pourrait-elle se passer de nations historiques comme la Catalogne, le Pays Basque, l’Ecosse ou la Corse, quand leurs aspirations comme leurs intérêts économiques et sociaux les opposent aux lobbies anti unionistes ?

Ne lisons plus la presse, elle est encore aujourd’hui telle que la décrivait Figaro dans son « Monologue » ; souvenons-nous avec optimisme que les gazetiers, à l’inverse de Beaumarchais, ne font pas l’opinion, ils en vivent…

Ghjacumu Faggianelli

#Corse #Catalogne – La @LDHCorsica s’inquiète du traitement de la question catalane »

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(Unità Naziunale – 5 novembre 2017 – 07h00) « La LDH Corsica s’inquiète du traitement de la question catalane par le gouvernement de M. Rajoy. Incarcérer des membres de l’ex-gouvernement catalan alors que des élections régionales sont convoquées revient à vider le débat démocratique de sens.

Cette attitude fait peser sur ces futures élections de sérieuses réserves quant à leur caractère démocratique. Le référendum organisé par le gouvernement catalan, en réponse au refus de dialoguer de Madrid depuis plusieurs années, a suscité des contestations en Catalogne que les indépendantistes ne peuvent ignorer.

Quant aux interventions de la police militaire espagnole pendant le scrutin, elles ont confirmé les dérives autoritaires de l’Etat espagnol. On ne saurait régler une question politique par la voie judiciaire et les violences policières, et invoquer les formes de l’Etat de droit pour mieux en ignorer l’esprit. »

LDH Corsica
4 novembre 2017


#Corse – @F_Alfonsi « Lumiu En attendant le statut de résident… »

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(Unità Naziunale – 5 Novembre 2017 – 8h00La commune de Lumiu est en Balagna emblématique des problèmes posés aux populations résidentes par la spéculation immobilière touristique.

Samedi 22 octobre y a été signée entre le Maire et son adjoint d’un côté, Etienne Suzzoni et Jean Paolini, et, de l’autre le patron de l’entreprise de construction Demeures Corses, Jean Nicolas Antoniotti , une convention qui permettra de consacrer 40 maisons de haute facture architecturale et énergétique à des jeunes couples primo-accédants.

Cette commune d’un millier d’habitants permanents pourra ainsi accueillir 150 habitants permanents supplémentaires en cassant la spirale de la spéculation autour de la résidence secondaire qui fait que la simple acquisition d’un terrain constructible y coûte aussi cher ou presque que la construction de l’habitation elle-même.

En effet, Lumiu peut accueillir, notamment à Sant’Ambroggiu, des dizaines de milliers de touristes durant la saison. Elle est aussi très prisée par la « jet-set » et les grandes fortunes avides de résidences secondaires.

L’opération « Campà in Lumiu » permettra de proposer à des prix compétitifs, sur des lots de 400 à 500 m2, un logement pour des jeunes et leurs familles qui, autrement, auraient été condamnés à quitter la commune.

Une opération de même type a été menée ailleurs en Balagna sur la commune de Càteri où quatorze lots ont été ainsi attribués. Les maisons sortent de terre et seront livrées dans un peu plus d’un an, permettant à 14 familles qui travaillent à Calvi, Ile Rousse et même Corti d’habiter leur village.

Le mécanisme de cette opération est désormais bien fixé. La commune s’engage à travers un terrain communal qu’elle détient ou acquiert. Elle sélectionne après un appel d’offres un cabinet d’architecture et d’urbanisme qui conçoit un projet collectif, avec la liberté d’adapter chaque logement aux besoins du futur attributaire, mais définissant des critères urbanistiques précis pour que l’espace foncier soit optimisé sans mitage, l’unité architecturale préservée, et les coûts de construction maîtrisés.

Le Conseil municipal fixe alors les conditions d’attribution, en l’occurrence en ciblant des primo-accédants, des résidences principales, avec des critères familiaux, des critères financiers pour favoriser les ménages disposant de ressources limitées, des critères de résidence préalable sur la commune ou de rattachement, démontrant sa volonté durable de s’y installer, et, pour empêcher le risque de spéculation, il est édicté une interdiction totale de revente qui s’étend sur une longue durée (20 ans). Enfin, la commune s’engage à préempter le bien pour éviter toute spéculation contraire à l’esprit de l’opération.

Un jury constitué reçoit les dossiers, les note selon ces critères, et décide des attributions. La population est informée via internet de sa possibilité de bénéficier d’un lot où la valeur du foncier est ainsi ramenée à 20 € quand les prix du marché dépassent allègrement les 100 €. La construction se fait selon des coûts mutualisés (architectes, ingénierie, marchés groupés sur les différents lots, terrassements, matériaux, entreprises, etc…) si bien qu’une habitation revient en moyenne 210.000 à 240.000 euros, soit dans les limites du possible pour des jeunes en début de carrière compte tenu des aides dont ils peuvent bénéficier par ailleurs (prêt à taux zéro, prime territoriale de 10.000 €, etc…). Autre élément intéressant à Lumiu qui démontre que l’on peut faire de l’urbanisme intelligent, tourné vers les besoins de la population, la commune a adhéré à la charte Habitat et Qualité de vie qui impose des critères de qualité architecturale et environnementale et Demeures Corses s’engage à la respecter. L’équipe Label a elle-même adapté sa charte à la Corse en prenant le nom de Alloghju è Benistà.

Gilles Simeoni, Président de l’Exécutif, et Fabienne Giovannini, présidente de l’agence de l’Urbanisme, étaient présents à Lumiu pour saluer l’effort des communes de Balagna pour apporter des réponses à ce problème crucial du logement de jeunes couples dans les communes objet de spéculation immobilière effrénée.

L’opération de Lumiu sera sans doute appelée à servir de modèle à beaucoup d’autres communes en Corse.

François Alfonsi.

 

#Corse @Pe_A_Corsica dévoile ses 63 noms pour la victoire de décembre prochain #unpaesedafà

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(Unità Naziunale – 5 novembre 2017 – 16h30) C’est aujourd’hui à L’Isula Rossa, place Paoli, que les militants de Per A Corsica ont dévoilé la liste des 63 candidats « UN PAESE DA FÀ »

La liste « Pè a Corsica » a officiellement été présentée aux militants et sympathisants ce dimanche en début de soirée (16 heures) sous un chapiteau dressé à L’Ile-Rousse, la cité créée par Pasquale Paoli. Plusieurs centaines de personnes sont réunies sous un chapiteau pour écouter la présentation de la liste.Devant une foule compacte et enthousiaste la poursuite de l’union entre autonomistes et indépendantistes pour les prochaines élections territoriales a été confirmée avec la présentation de cette liste « Un Paèse da fà », menée par Gilles Simeoni, où Jean-Christophe Angelini figure en troisième position et Jean-Guy talamoni en cinquième.

« Nous récusons formellement l’expression « front républicain » pour désigner cet attelage hétéroclite composé à l’instigation de Paris pour tenter de faire battre notre majorité. Les valeurs républicaines sont des valeurs universelles sur lesquelles la France n’a aucun droit de propriété. Ces valeurs républicaines, celles de Paoli ou de Jefferson, c’est notre majorité qui les incarne le mieux à travers la promotion du bien commun et de la règle commune. Le front en question est en fait, simplement, un « front réactionnaire« , et ce au sens littéral du terme, car tout son effort consiste à restaurer le passé. Un passé de dépendance, de soumission et de clientélisme que les Corses n’ont pas oublié. Tous ceux qui comme nous sont engagés sur la voie du changement rejetteront avec force ce front réactionnaire qui vise à plonger à nouveau la Corse dans le XXe siècle. » Jean-Guy Talamoni


Revue de presse

(Alta Frequenza) (RCFM) (Corse Matin) (Corse Net Infos) (France 3 Corse) (Corse Matin) (Corse Net Infos)


Réseaux Sociaux

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Voici la liste « UN PAESE DA FA » PER A CORSICA

  1. Gilles Simeoni
  2. Marie-Antoinette Maupertuis
  3. Jean-Christophe Angelini
  4. Josepha Giacometti
  5. Jean-Guy Talamoni
  6. Vanina Borromei
  7. Jean Biancucci
  8. Dr Danielle Antonini
  9. François Sargentini
  10. Marie Helène Casanova-Servas
  11. Xavier Luciani
  12. Muriel Fagni
  13. Pierre-Antoine Tomasi
  14. Anne Laure Santucci
  15. Hyacinthe Vanni
  16. Laura Maria Poli
  17. Guy Armanet
  18. Mattea Casalta
  19. Lionel Mortini
  20. Fabiana Giovannini
  21. Louis Pozzo di borgo
  22. Julie Giuseppi
  23. Paul Pariggi
  24. Nadine Nivaggioni
  25. Joseph Pucci
  26. Rosa Prosperi
  27. Marcel Cesari
  28. Lauda Guidicelli
  29. Paul Leonetti
  30. Juliette Ponzevera
  31. Pierre poli
  32. Vanina Buresi
  33. François Bernardi
  34. DR Bianca Fazi
  35. Romain Colonna
  36. Pascale Simoni
  37. Jean François Casalta
  38. Anne Tomasi
  39. Pierre Joseph Filipputti
  40. Frederica Guidoni Densari
  41. Pascal Carlotti
  42. Laura Furioli
  43. Julien Paolini
  44. Jeanne Stromboni
  45. Fanfan Benedetti
  46. Véronique Arrighi
  47. Paul Miniconi
  48. Paola Mosca
  49. Michel Giraschi
  50. Julia Tiberi
  51. Jean Jacques Lucchini
  52. Marie Simeoni
  53. Jean Charles Giabiconi
  54. Virginie Blondio-Mondoloni
  55. Sampiero Andreani
  56. Dominique Villard
  57. Pascal Pieri
  58. Cathy Santoni
  59. Vincent Grisoni
  60. Lea Antona
  61. Jacques Bartoli
  62. Felicia Albertini
  63. Marc Papi

Les Photos

VUTEMU PER A CORSICA UN PAESE DA FÀ

#Corse – Le STC s’inquiète de la situation actuelle et du devenir du SDIS2B

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(Unità Naziunale – 6 novembre 2017 – 19h00) Le STC s’inquiète de la situation actuelle et du devenir du Service Incendie et de Secours de la Haute -Corse.

Au 10 octobre, il manquait dans les caisses du SDIS 2B près d’1 million d’euro pour équilibrer le budget de fonctionnement, dont 800 000 euros au moins au titre de dépassement de la campagne feux de forêt, depuis il y a eu deux feux importants, en Balagne et à Ghisoni qui bien sur vont aggraver financièrement l’addition.

La situation du SDIS 2b devient préoccupante en plus de l’incertitude qui plane sur le bouclage financier de l’année 2017 du fait des incendies, il existe une problématique budgétaire récurrente qui fait que tous les ans nous sommes confrontés à des difficultés de fonctionnement qui affectent le secteur opérationnel.

Afin de vous présenter cette situation alarmante° nous vous convions à une conférence de presse qui se tiendra le mercredi 8 novembre dans les locaux bastiais du STC à 10h 30 ( maison des Syndicats rue du Castagnu).

STC

#Corse Matin – Ouverture prochaine d’un « parc de loisir Asterix » en périphérie d’Ajaccio

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La corse n’en finit plus d’accueillir les enseignes nationales et internationales, franchises en tout genre, la Corse s’ouvre enfin au monde extérieur. Quick, Décathlon, Leroy Merlin, Burger King, Paul, Sephora, la Fnac et KFC.

L’ouverture d’un parc de loisir pour 2017 en périphérie d’Ajaccio s’est enfin officialisée hier à la Mairie d’Ajaccio, un projet voté à l’unanimité par le conseil Municipal.

En visite jeudi dernier dans le secteur de la plaine de Peri, sur le site du futur pars de loisir, le PDG de la compagnie des Alpes ne cachait pas sa satisfaction.

Atrium, Aquarium, Babaorum, Laudanum et petibonum

Des chiffres, d’abord. Impressionnants. Le programme, dont le chantier débutera début septembre 2015, pèse une surface hors d’oeuvre de quelque 180 000 m2. Au menu, un parc de loisir de 90 000 m2, un espace culturel de 1 350 m2 et une galerie de 70 500 m2 qui accueillera environ quarante boutiques dédiés aux héros de la Bande Dessinée. Le parc se composera officiellement de six univers, plus ou moins en rapport avec le monde d’Astérix. Ces univers sont basés sur deux principales associations : le personnage de fiction Astérix et la mythologie antique.

Petite ville en devenir

corsematin.750Outre le parking de 8 200 places, dont un millier sera couvert, un « retail park »est annoncé. Autrement dit un centre commercial à ciel ouvert, composé de plusieurs enseignes, pour une surface couvrant la bagatelle de 22 000 m2.

Une véritable petite ville en devenir, mais aussi un mastodonte commercial dont l’ampleur devrait avoir des répercussions bien au-delà du pays ajaccien. Le porteur de projet ne cache d’ailleurs pas ses ambitions : « L’objectif est de mettre en place un parc de loisir à vocation régionale.« , glisse le Directeur du futur Parc Asterix en Corse. Pour y parvenir, l’arrivée d’enseignes de « réputation internationale », dont le nom est encore tenu secret, est évoquée… Mais l’on évoque déjà Macdonald et Burger King,

4500 à 7 000 emplois prévus à terme

Comme on s’en doute, la mise en orbite d’un tel monument nécessitera plusieurs étapes.« Un bâtiment accueillant plusieurs commerces, restaurants et services ouvrira ses portes dès cet été. Les travaux du Parc de Loisir commenceront au printemps, pour une mise en fonction prévue courant 2017. La dernière phase, relative à la création du « retail park », se déroulera de façon concomitante. Ce chantier, qui durera deux ans et demi, contribuera à faire travailler plusieurs dizaines d’entreprises, locales pour la plupart. C’est autant de centaine d’emplois qui sont concernés par ce chantier… » Des logements seront construit pour accueillir les employés du Parc dont le recrutement se fera en grande partie à l’internationale.

Les Loisirs avant tout, « Bienvenue chez les Gaulois »

Le public y trouvera tous les services traditionnels comme les points d’information ou les caisses. La « rue » contient également de nombreuses boutiques et points de restauration comme le grand marché de Lutèce, les galeries gauloises, le palais bonbon, chez Rahazade, Numérobis, Gravédanlonix ou encore Le Bon Légionnaire. Eclats de voix à bord de la Trace du Hourra, une étonnante descente en bobsleigh… éclaboussures assurées à bord de Menhir Express ou de Grand Splatch avant l’essorage de la Petite Tempête.

Un village Corse au sein du Parc

Mais aussi un village corse reconstitué à l’identique de la bande dessinée d’Asterix en Corse. Avec ses anciens corses barbus assis sur le banc, accompagnés des chiens endormis et des cochons sauvages, ainsi que de ces femmes vêtues de noir à l’air si triste. Village qui sera entouré de camps romain pour l’occasion.

Pour le futur directeur, la présence au sein du parc de loisir d’un village corse est la clé d’une réussite identitaire et il devra donc faire en sorte d’amortir son outil dans les prochaines années. Ce qui n’aura rien d’une balade de santé, puisque ce sont près de 100 M€ qui vont être injectés pour conduire l’opération à terme.

infox-nustrale-corse

 article d’avril 2015

@OrsucciJC #Corse Jean-Charles Orsucci : « Nous sommes dans un processus de pacification de la Corse »

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Ce fut pour lui une première ! Jean-Charles Orsucci, conseiller territorial, président du groupe Socialiste et Démocrate à l’Assemblée de Corse (CTC), maire de Bonifacio et membre du Parti socialiste, a participé, dimanche dernier, à Corte, à son 1er débat aux Ghjurnate organisées par Corsica Libera.

Se réclamant d’une gauche girondine contre le jacobinisme de l’Etat, il explique, à Corse Net Infos, que le gouvernement doit faire un geste fort en faveur du rapprochement et, même, de la libération des prisonniers politiques. Et appelle à la constitution, en 2015, d’un Exécutif élargi à la mode bastiaise, intégrant Corsica Libera.

ghjurnateCortiCorsicALibera2014 (10)– Pourquoi avez-vous accepté de participer à ce débat ?
– D’abord, par politesse ! J’ai été invité par Corsica Libera, notamment au regard de mes prises de positions de ces derniers mois et des évolutions au sein de l’Assemblée de Corse. Il n’y a pas de raison de refuser à partir du moment où nous sommes vraiment dans un processus démocratique d’échange et de construction future pour la Corse. Il faut discuter avec tout le monde.

– Vous dites qu’en contrepartie du geste fort du FLNC déposant les armes, le gouvernement doit aussi, de son côté, faire un geste. Lequel ?
– Sur la question des prisonniers politiques ! On sait très bien que Corsica Libera la met au cœur de ses préoccupations. Nous sommes dans un processus de pacification de la Corse. Au moment où le FLNC annonce le dépôt des armes, il est évident que le gouvernement socialiste doit entendre cela et, au moins, respecter la loi en assurant le rapprochement des prisonniers politiques. Cette question doit, aussi, être posée dans un processus qui amènera des gens à sortir de prison. Quand on est socialiste, on n’a pas vocation à mettre les gens en prison, on a vocation à faire en sorte que, dans le cadre d’une juste application de la peine, ils puissent en sortir le plus rapidement possible.

(…) 

CorsicaInfurmazione.org by @Lazezu 

Revue de Presse ou suite de l’article  : 

CORSE NET INFOS

Corsica Infurmazione: l’information de la Corse, des Réseaux sociaux et des Blogs politiques [Plateforme Unità Naziunale]

#Corse « Retour sur les attaques de la droite bretonne »

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(Unità Naziunale – 7 novembre 2017 – 18h00) Les échanges polémiques sont une très grande tradition des mouvements bretons.

Ils peuvent même être salvateurs quand ils permettent de clarifier des positions, de rebattre les cartes des projets politiques respectifs. C’est par exemple les polémiques contre les régionalistes au début du XXe siècle qui ont fait émerger les premiers textes et mouvements indépendantistes bretons, ou encore les poussées polémiques de la gauche dans les années soixante qui ont expulsé les vieux reliquats conceptuels ou militants de la collaboration.

Ces derniers jours, nous avons vu une série d’attaques en règle contre la gauche indépendantiste bretonne depuis l’Agence Bretagne Presse1. Ces attaques sont à bien y regarder pertinentes, non pas sur leur propos, mais sur leurs fonctions. Elles donnent à voir deux mondes qui se regroupent derrière la même idée d’indépendance bretonne, deux choix pour les bretonnes et les bretons qui veulent construire un pays libre. Nous revenons dessus pour que chacun-e puisse véritablement comprendre les routes différentes qu’ouvrent ce combat.

Suite et source de notre site partenaire 

#Corse Le @Rinnovu se satisfait de l’annulation de l’ouverture d’un hyper marché à Aiacciu

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(Unità Naziunale – 8 novembre 2017 – 12h00) La cour administrative d’appel de Marseille a annulé la décision de la Commission nationale d’aménagement commercial (CNAC) autorisant la construction d’un hypermarché Leclerc de 9000 m² ainsi que d’une galerie de 45 boutiques à Ajaccio.

« La démesure continuelle de la grande distribution ne peut être le modèle de société de la Corse de demain »

Rinnovu se satisfait de l’annulation, ce 7 novembre, par la cour administrative de Marseille, de l’ouverture d’un hyper marché dans le grand Aiacciu. Ce modèle de la Grande distribution est destructeur pour notre économie et notre société. Il détruit le commerce de proximité, importe des emplois et précarise les salariés corses.
Grande distribution basta!
U Rinnovu Naziunali

Paul Felix Benedetti, tête de liste « Core In Fronte » pour le Rinnovu Naziunali à l’élection Territoriale des 3 et 10 décembre prochain, demandera un moratoire sur toutes nouvelles implantations :

« La Grande Distribution continue son entreprise de démesure, alors même que nous avons, au nombre des habitants, le plus fort taux de pénétration en Europe. En cas d’élection, Core In Fronte demandera un moratoire sur toutes nouvelles implantations de grandes surfaces, en Corse. Le consumérisme ne peut être le modèle de société de demain, pendant que l’agriculture et le petit commerce disparaissent. »


Revue de presse

(Corse Matin) (France 3 Corse) (Corse Net Infos)


#Corse Le STC SDIS2B « Une situation budgétaire inadmissible »

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(Unità Naziunale – 8 novembre 2017 – 13h10) Le STC continue d’occuper le terrain de la lutte de masse. Après une dizaine d’actions depuis septembre, c’est au tour du STC du SDIS2B de monter au créneau.  Le STC s’inquiète de la situation actuelle et du devenir du Service Incendie et de Secours de la Haute -Corse.


Voici le texte de la conférence de presse :

17 ans de départementalisation ont conduit le SDIS 2B dans une impasse
budgétaire qu’il convient de rectifier

Le STC s’inquiète de la situation actuelle et du devenir du Service Incendie et de
Secours de la Haute -Corse.

Au 10 octobre, il manquait dans les caisses du SDIS 2B près d’1 million d’euro
pour équilibrer le budget de fonctionnement, dont 800 000 euros au moins au titre
de dépassement de la campagne feux de forêt, depuis il y a eu deux feux
importants, en Balagne et à Ghisoni qui bien sur vont aggraver financièrement
l’addition.

La situation du SDIS 2b devient préoccupante, en plus de l’incertitude qui plane sur
le bouclage financier de l’année 2017 du fait des incendies, il existe une
problématique budgétaire récurrente qui fait que tous les ans nous sommes
confrontés à des difficultés de fonctionnement qui se traduisent sur le secteur
opérationnel par :

– Des personnels en nombre insuffisant comme par exemple à la caserne de
Ghisonaccia qui se trouve en sous effectif au quotidien et ce depuis plusieurs
mois, il est plus difficile d’assurer en quantité et en qualité la distribution des
moyens de secours sur le secteur d’intervention.
– Le vieillissement des pompiers professionnels qui avec plus de 45 ans de
moyenne d’âge au SDIS 2b pour un métier reconnu à risques et un travail de
nuit entraine obligatoirement des conséquences plus préjudiciables sur leur
santé et un affaiblissent du potentiel opérationnel journalier de garde.
– Des véhicules incendies vieillissants dont on n’a pas budgétisé le
remplacement et qui sont à bout de souffle. Cet été lors des nombreux
incendies qui ont affectés notre territoire, un nombre important de pompiers
corses n’ont pu défendre leur terre du fait de camions manquants ou en
réparations et furent contraint de regarder passer les 300 pompiers et leurs
camions venus en renfort.
– un manque de matériel incendie (lances, tuyaux, motopompes, etc…) indigne
pour un département supposé être un exemple en termes de lutte contre les
feux de forêts. S’agissant des feux de cet été, les établissements de grande
longueur pour amener de l’eau dans des endroits inaccessibles ont été rendus
possibles en partie par le prêt des matériels des pompiers venus en renfort ou
des militaires.
– des formations annulées ou reportées à cause de la réaffectation de crédits
utilisés pour pallier au déficit entrainant des personnels moins formés donc
moins qualifiés.
– des remplacements d’habillements détériorés ou usés impossibles car les
stocks sont vides du fait de la contraction des sommes allouées aux vêtements
professionnels.
– la santé individuelle menacée par le non respect des normes de sécurisation
pourtant obligatoire concernant le lavage des tenues d’interventions alors
même que l’on découvre un rapport édifiant sur l’impact des risques relatifs
aux fumées et plus particulièrement un risque accru d’apparition de maladies
(cardiopathies, pneumopathies), et de cancers chez les pompiers.

Une situation budgétaire inadmissible

Nous réaffirmons qu’il y a une dégradation qualitative et quantitative des moyens
qui sont mis à notre disposition. Il est de notre devoir de témoigner que le budget
de notre SDIS n’est plus viable car les dotations ne peuvent plus couvrir la totalité
des dépenses de fonctionnement, et qu’il entraine un déclin progressif du secteur
opérationnel. Le contrat moral qui lie le SDIS à notre population n’est plus respecté
car :

– L’impact financier « feu de foret et de la suractivité estivale » est sous évalué
volontairement pour arriver à un équilibre budgétaire. Il est évident que la
Corse est une ile méditerranéenne qui présente des risques importants de
subir des feux de forêts et plus particulièrement avec le réchauffement
climatique alors pourquoi notre budget n’intègre t’il pas réellement la
gestion du risque incendie et ses conséquences ? A ce jour nous n’avons plus
de marge de manœuvre c’est à dire que les dépenses liées à la campagne feux
de forêts ne seront pas honorées et des coupes franches dans l’achat du
matériel sont donc à envisager.
– Le Président du SDIS n’a donc pas pris la mesure du handicap structurel
qui affecte le SDIS et n’a donc pas apporté les solutions visant à enrayer la
déperdition financière entre les dotations de fonctionnement et les outils dont
nous disposons réellement sur le terrain. Pire une partie des emprunts
destinés à l’achat de matériel viendront boucher les trous.

L’achat d’une échelle que l’on a exhibé au dernier congrès des pompiers à
Ajaccio ne peut a lui seul caché les carences en matériels. Nous réaffirmons
qu’il faut un véritable plan Marshall pour rattraper le retard accumulé.

D’où notre inquiétude car ne nous disposons plus des marges de manœuvre en
interne pour réaliser ces investissements et ce dans un contexte où la situation
financière de toutes les collectivités contributrices se dégrade.

Il convient dès à présent de réfléchir à une solution sachant que nous n’accepterons
plus d’amoindrir le niveau opérationnelle et qu’il est hors de question que le cœur
de métier continue d’assumer les conséquences des choix inopportuns et couteux
qui ne sont pas de son fait. Cette facture n’est pas la notre nous nous refusons de
l’assumer.

Nous avons nombre de fois dénoncé les défauts de fonctionnements de notre
budget et le fait qu’il y avait une déperdition importante car les manques que nous
rencontrons sur le terrain sont récurrents et nombreux. Ces difficultés répétitives
témoignent d’une problématique qui n’est pas traitée au fond.

Nous rappelons que le but premier d’un service incendie et de secours est de
permettre à des personnels en nombre suffisants de disposer des véhicules et des
matériels indispensables à l’accomplissement des missions de secours à personnes
et de protection des biens, et que le budget doit être construit pour cela avant tout
autre chose.

À la veille de changement majeur dans la gestion de notre collectivité et la reprise
financière de l’administration des SDIS par les élus de la future CTC nous sommes
inquiets et nous demandons au conseil départemental :

– de doter le budget du SDIS 2B des sommes nécessaires à l’équilibre
budgétaire en fin d’année sans rogner sur l’achat de matériel prévu.
– de prendre les mesures de sauvegarde opérationnelle concernant le
fonctionnement de certaines casernes dans le rural avec un renforcement des
personnels de garde.
– l’établissement d’un état des lieux qualitatif et quantitatif du patrimoine du
SDIS

De même nous interpellons les candidats aux élections territoriales sur les
mesures qu’ils devront prendre sur la situation des services incendie de la
Corse en cas d’accession au pouvoir.

Et comment ils comptent faire pour mettre les 2 SDIS de corse en synergie de
fonctionnement afin que le plus rapidement possible un vrai et unique Service
Territorial d’Incendie et de Secours Corse puisse voir le jour.

Le STC Sapeurs-Pompiers maintien son préavis de grève et attend les réponses qui
seront apportées lors de la prochaine session du Conseil Départemental.

STC


Revue de presse

(Alta Frequenza) (Corse Net Infos) (RCFM) (France 3 Corse) (Corse Matin)


++

#Corse STC « SDIS: une maison de cristal ? »

La Régionalisation des SDIS de #Corse, l’appel du @Stcinfurmazione aux élus

#Corse Préavis de grève déposé par le STC prend effet aujourd’hui

 

#Corse – Le STC s’inquiète de la situation actuelle et du devenir du SDIS2B

 

#Corse @G_Paolina @Gi_Naziunale « Armata Francese Fora » #AFF

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(Unità Naziunale – 9 novembre 2017 – 12h00) Les syndicats étudiants Ghjuventù Paolina et Ghjuventù Indipendentista ont empêché l’armée française de tenir sa journée de recrutement à l’Università di Corti.

Voici l’explication d’A Ghjuventù Paolina

Ghjuventù Paolina s’oppose à l’intervention de militaires à la Casa Studientina pour une campagne de recrutement.

Étant les représentants de la force coloniale de l’Etat, nous maintenons que l’université est un lieu d’instruction et de émancipation de la jeunesse corse.

L’autoritarisme militaire n’est absolument pas à sa place et ne doit en aucun cas intervenir au sein de l’Università.

Les violences militaires n’ont pas disparu, l’exemple de la Catalogne en est le parfait exemple.

Dans le cadre des revendications nationalistes que nous défendons, Ghjuventù Paolina, syndicat historique de l’Università di Corsica a, par conséquent, bloqué l’entrée de la Casa Studientina.

Strada diritta è core in fronte !

Ghjuventù Paolina

#Corse @jmmondo répond à @EdmondSimeoni, la campagne démarre doucement

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(Unità Naziunale – 9 novembre 2017 – 13h00) Dans une tribune intitulée « La droite et Jean-Martin Mondoloni » Edmond Simeoni critique le positionnement politique de Jean-Martin Mondoloni, candidat à l’élection Territoriale de décembre prochain. Dans une réponse publiée sur Facebook, Jean-Martin Mondoloni livre sa « part de vérité »… 


La tribune d’Edmond Simeoni (source)

Jean Martin Mondoloni est un homme de qualité, intègre, démocrate qui apporte, depuis des années, comme élu et comme citoyen, sa contribution respectable à la construction de la Corse nouvelle. Proviseur in Corti, il a créé une  « classe terminale d’excellence » qui réussit et permet aux jeunes corses –avec l’aide passionnée de leurs enseignants- de se former et de se distinguer.

Récemment, J.M. Mondoloni,  a déclaré au quotidien régional  « Il n’y a pas besoin d’être nationalistes pour avoir des idées ».

La saillie est pré-électorale et compréhensible. C’est un truisme et il est heureux qu’il en soit ainsi ; sinon cela aurait signifié – l’imaginer est stupide- qu’une grande partie des Corses- non-nationalistes- étaient privés de réflexion, de cerveau, de capacités d’initiatives. Cependant l’affirmation du proviseur m’interpelle.

Il n’est pas question de prétendre que la Corse ne vit et n’a vécu que par les nationalistes – certes Pasquale Paoli reste un phare, reconnu, du siècle des Lumières- qu’il n’y a jamais  eu, avant nous, aucune  réalisation valable ni des élus de qualité ; ce serait une contre-vérité. Mais le constat objectif montre que depuis deux siècles, la Corse cumule des retards préoccupants, objectivés par des données incontestables (économie précaire, région la plus pauvre de France, chômage important, retards majeurs d’infrastructures, une démocratie bancale, l’intérieur de l’île, anémique, économie résidentielle avec près de 80.000 résidences secondaires !!!! etc ) ; et nul ne peut contester surtout, que depuis cinquante ans, l’île a commencé à secouer les cocotiers, sous l’impulsion des nationalistes.

Les dynasties clanistes en Corse, droite et gauche confondues – Rocca-serra, Giacobbi, Zuccarelli-, dans le droit fil de leurs prédécesseurs (Landry, Pietri, Gavini…) ont eu tout le loisir, sous leur propre direction et sous la direction  de la gauche et de la droite hexagonales,  alternativement au pouvoir en France, de faire la preuve de leurs capacités, de leur créativité, de leur volonté de changement et de rénovation de la démocratie et de l‘éthique en Corse.

Et aujourd’hui, après des luttes sévères, notre peuple a adopté et validé des idées, réalisé des projets qui appartiennent déjà à la société, dans sa diversité.  La langue, l’Université, le chant, l’écologie ( les boues rouges en 1973 déjà !!), le Padduc, les Nouvelles technologies, les Energies renouvelables, la protection du littoral et le rejet de l’incinération, l’assainissement démocratique, la gestion rigoureuse de l’argent public, les Arrêtés Miot, la résilience des vins corses, la lutte contre la précarité, la défense de la diaspora doivent beaucoup, et à toute  la famille nationaliste et, à un degré moindre,  aux forces de progrès tant au niveau des concepts – l’autonomie devient une revendication commune ; le peuple corse est une évidence- qu’à celui des projets et des réalisations. Ce n’est pas par hasard que nous avons démocratiquement gagné, avec nos partenaires, la mairie de Bastia,  la responsabilité de la CTC ; que nos compatriotes lors des dernières élections législatives ont choisi trois députés nationalistes sur quatre sièges ; ce n’est pas par hasard que la Commission des Iles de l’UE est présidée par le Président de l’Exécutif de la Corse, un gage de crédibilité et de confiance générée par l’espoir de voir enfin reconnaître et corriger les handicaps liés à l’insularité, la distance, le caractère montagneux…

Je sais, pour l’avoir vécu, que le Parc Naturel Régional de la Corse est dû à la volonté visionnaire de François Giacobbi, que Nicolas Alfonsi a été le responsable de l’action remarquable du Conservatoire du Littoral, que des présidents de la CTC et les présidents de l’Exécutif ont tous apporté depuis 1982 et à des degrés divers, leur contribution à la mise en place de l’architecture et du fonctionnement de l’Assemblée de Corse.

La campagne électorale actuelle permettra de juger le bilan des responsables en place aujourd’hui.

Je sais que la Corse change parce que le monde change, parce que ses forces vives – économiques, sociales, culturelles, écologiques ses entrepreneurs, ses salariés, ses retraités, ses étudiants, ses innombrables associations, les Corses de la diaspora…. – sont le moteur du changement.

L’élection territoriale de décembre 2017 a une importance majeure parce qu’il y a un nouveau Président de la République, parce que va être créée une Collectivité Unique – absorbant les 2 départements,  avec un changement de taille considérable et des nécessités organisationnelles majeures-  et surtout parce que les nouveaux élus doivent créer la confiance , bien ébréchée et impulser le changement,  indispensable,  tant espéré.

Leur action sera déterminante pour le succès ou l’échec de la Corse qu’il vaut mieux ne pas envisager tant les risques sont évidents (mal développement, chômage, affaiblissement de la démocratie, de l’aggravation du climat de violence, de  la tentation de radicalisation…).

Il est légitime que les parties en présence tentent, chacune avec ses moyens, de l’emporter. Mais il ne serait avoir de place, pour une partie truquée ou malsaine.

Le « front républicain » serait une insulte à vos adversaires, et donc à nous-mêmes qui sommes très attachés à la République ; une insulte aussi à l’éthique, à la démocratie, surtout si elle a pour dénominateur commun, la haine des nationalistes et, pour moteur le choix de moyens tortueux,  dont Paris a une expérience séculaire. La quintessence de l’engagement partisan et illégal au service prétendument de la France  a culminé avec la création et l’impunité des polices parallèles de Francia qui nous ont infligé  plus de 60 attentats de 1977 à 1980 ; Paris contrôle étroitement la politique de la Corse, fixe les règles du jeu ; personne ne peut disconvenir que les grands partis politiques corses ont toujours été assujettis inconditionnellement à cette tutelle serrée, complice du clanisme et hostile ensemble à toute démocratisation réelle et à toute émancipation de la Corse. Cette structure a démocratique et son mode de fonctionnement ont ruiné la Corse et nous ont conduit au bord du gouffre.

L’élection doit désigner un vainqueur et un perdant, par le jeu d’un exercice démocratique normal, ne laissant aucune amertume et ne donnant prise à aucune contestation. Un avenir paisible et plus souriant serait alors possible pour notre Peuple.

Je ne doute pas que ce soit un objectif commun sensé que vous partagez avec les Corses de l’île et de la diaspora, quel que soit leurs opinions et avec nous naturellement.

Dr Edmond Simeoni 
Ajaccio le 08 novembre 2017 


La réponse du Candidat Jean-Martin Mondoloni (source

Cher Edmond Simeoni,

Dans une tribune datée du 8 novembre intitulée « la droite et Jean-Martin MONDOLONI », vous dressez un portrait flatteur de mes activités professionnelles et critiquez mon positionnement politique.

Autant vous dire en préalable que j’essaie simplement de vivre l’une et l’autre de ces activités avec la même intégrité que vous me reconnaissez et je vous en remercie.

Pour mieux asseoir un modèle critique désormais bien rôdé, vous convoquez des poncifs usés jusqu’à la corde qui ne résistent plus à une contradiction sereine et objective.

Vous évoquez en préambule « les pouvoirs dynastiques » et leur contribution immémorielle aux problèmes de la Corse. Pardon de mouliner des évidences, on n’en finirait presque par oublier que Gilles est le fils d’Edmond et le neveu de Max déjà présent sur les bancs de l’assemblée dans les années 80. Dynastie, quand tu nous tiens !

Vous faites ensuite référence au passé et sa part d’ombre exclusivement à la charge des forces claniques. La vérité commande de rappeler que les années 90, dites années de plomb, ses dérives, le sang versé, les menaces, le racket et autres turpitudes, distillées avec la complicité à peine voilée des dirigeants nationalistes font aussi partie de notre histoire et vous le savez bien puisque avec cette forme d’intelligence et de prescience qui vous caractérise, vous fûtes l’artisan d’un aggiornamento indispensable à la restauration d’une vie démocratique apaisée.

Enfin, vous révélez que des forces rétrogrades, dans une partie truquée et malsaine, organiseraient un front républicain, comme une insulte à ses adversaires. Je n’ai dans cette compétition démocratique, que des concurrents et pas d’adversaires. Au mieux, je revendique une divergence politique de fond avec tout ceux qui, de façon masquée ou plus visible nous entraînent sur le chemin de l’indépendance qu’elles qu’en soient les modulations et les temporalités. Ça ne fait pas de moi quelqu’un de plus respectable. Mais pas de plus blâmable.

Aussi, envisager de dresser des passerelles et des axes de gouvernance avec des hommes et des femmes qui ont on partage un idéal ne saurait être une insulte, sauf à avoir l’indignation sélective. Dans ce cas, il faudra faire œuvre de pédagogie active pour expliquer comment les nationalistes dit modérés, laissant sur le chemin leurs frères indépendantistes, firent union avec l’UMP et le Parti socialiste en mars 2014 à Bastia. Il faudra déployer des trésors d’argumentation pour nous expliquer en quoi cette union relevait d’un axe progressiste et en quoi un pacte de confiance à l’état d’hypothèse serait d’emblée rétrograde. Au fond, vous le savez bien, cette dialectique manichéenne arrive à bout de souffle: Il ne saurait y avoir d’un côté des élus drapés des oripeaux de la vertu et de l’autre des élus couverts de tous les vices. Il n’y a que des hommes animés par leurs convictions. Et c’est sur cette diversité d’opinion que se bâtit fragilement la démocratie qui n’en finit pas de se heurter aux tumultes de l’histoire.

Dans cette part d’adolescence qui m’a construit, j’ai comme beaucoup d’hommes de ma génération, vibré aux accents identitaires qui imprégnaient votre militantisme d’alors. Ma trajectoire de citoyen puis de militant gaulliste m’ont rapidement détourné de votre action dont je pressentais les risques.

Mais je reste un enfant du riacquistu, imprégné de corsitude et des codes culturels qui fondent notre façon d’être au monde.

L’humilité commande en l’espèce de ne pas donner de leçons. Je n’entends pas en recevoir de ceux qui ont fait de l’anti France un fonds de commerce électoral. J’ai toujours pensé pour ma part qu’on pouvait « être soi en étant ensemble ».

Vous le voyez bien, mon chemin reste la trajectoire ordinaire d’un homme engagé, avec sa part de doutes, mais aussi de convictions chevillées au corps. Celles qui me conduisent dans le respect de nos différences à solliciter la légitimité des Corses le 3 décembre prochain

Cù amicizie

Jean-Martin Mondoloni
9 novembre 2017

#Corse 3 jeunes corses en comparution immédiate, réactions de soutien

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(Unità Naziunale – 9 novembre 2017 – 16h00) Aiutu Paisanu dans un communiqué apporte son soutien aux trois jeunes corses qui passent en comparution immédiate. Rejoint par le communiqué du syndicat A Cunsulta di a Ghjuventù Corsa, puis de l’Associu Sulidarità, Ghjuventù Paolina.

(19h00) Olivier Messina a été condamné à six mois de prison ferme sans mandat de dépôt et un mois pour refus de prélèvement d’ADN. Adrien Matarise et Julien Muselli ont été relaxés. Le tribunal a toutefois condamné Julien Muselli à deux mois de prison sans mandat de dépôt pour refus de prélèvement d’ADN. Le procureur avait requis des peines de 4 à 12 mois de prison ferme, et demandé un mandat de dépôt pour deux des prévenus. Les trois prévenus, âgés d’une vingtaine d’années avaient été interpellés mercredi. Déférés au palais de justice de Bastia en vue d’une comparution immédiate, ils étaient poursuivis d’avoir participé à des préparatifs en marge de violences et dégradations survenues lors de deux manifestations les 5 et 15 octobre 2016 à Bastia. Lors de ces manifestations, des membres des forces de l’ordre avaient été blessés par des jets de projectiles et plusieurs véhicules avaient été incendiés par des jets de coktails Molotov. Ces manifestations avaient été organisées en soutien à trois jeunes nationalistes, condamnés à des peines de prison ferme pour un attentat à la voiture bélier contre la sous-préfecture de Corte en Haute-Corse, le 1er avril 2012.


Revue de presse

(France 3 Corse) (Alta Frequenza) (Corse Matin)


Aiutu Paisanu apporte son soutien à Julien, Adrien et Olivier qui passent, en ce moment même, en comparution immédiate au tribunal de Bastia. Depuis bientôt 2 ans, la jeunesse corse subit une répression féroce et continuelle. Cela n’est pas acceptable, et, en aucun cas, la répression ne peut être une solution. Libertà per a ghjuventù corsa!


A Cunsulta di a Ghjuventù Corsa apporte son soutient inconditionnel aux 3 jeunes nationalistes qui passeront en comparution immédiate cet après-midi au palais de justice de Bastia. Alors que le climat de paix s’installe sur l’île, l’Etat continue d’arrêter, d’interroger et de condamner des jeunes Corses. C’est dans l’incompréhension la plus totale que nous avons appris que des jeunes nationalistes étaient placés en garde à vue dans une affaire qui a déjà été étudier et dans laquelle 10 jeunes nationalistes ont été condamnés. Ces interpellations ne nous font pas peur et ne font que renforcer nos idées.
Un populu n’hè vintu tantu chì lotterà. UNITI PER U NOSTRU AVVENE-
CUNSULTA DI A GHJUVENTÙ CORSA 


Une fois de plus , la jeunesse corse est victime de l’acharnement étatique. Arrestations au petit matin, gardes à vue, comparutions immédiates et condamnations ce jeudi, l’associu Sulidarità dénonce cette répression systématique contre une jeunesse « coupable » de penser corse. La place de notre jeunesse n’est ni devant les juges, ni en prison…Basta a ripressione, libertà per a ghjuventù ! Associu Sulidarità


Ghjuventù Paolina porta u so sustegnu à i trè ghjovani naziunalisti chì sò cumpariti stu ghjornu devant’à u tribunale curreziunale di Bastia. Dopu à dui ghjorni di guardia custoghja, nisuna carica hè stata ritinuta contr’à dui di ssi ghjovani. Malgratu sei mesi di prighjò, l’ultimu ghjovanu ùn dormarà in prighjò stasera. A ripressione di u statu francese contr’à a ghjuventù corsa rinforza ogni ghjornu a nostra brama di libertà. A lotta crescerà tandu ch’edde si parseguiscenu quidde arristazione. Sustegnu maiò à a ghjuventù corsa ! Strada diritta è core in fronte ! Ghjuventù Paolina

#Corse – Ghjuva’Battista Acquaviva « SEMPRE A FIANCA A TE »

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(Unità Naziunale – 15 novembre 2017 – archives) A quelques jours de la commémoration de la mort de Ghjuvan’Battista Acquaviva, Unità Naziunale publie comme chaque année depuis 1997, dans un premier temps sur le site Libertà, puis Unità Naziunale, et enfin Corsicainfurmazione.org un récapitulatif des informations liés à cette affaire. (Il manque 2008-2011, archives perdues lors d’une attaque informatique)

L’Affaire GhjuvamBattista Acquaviva, en quelques dates importantes et quelques archives des 30 dernières années.

AcquavivaGhjuvanBatti

Juin 1987 : L’Etat publie une affiche « WANTED » où apparaissent 6 militants du FLNC en cavale dont Ghjuvan’Batti Acquaviva.

Juin 1987 : Les familles des recherchés se constituent en Association de défense.

15 novembre 1987 : Assassinat par le colon Roussel, d’un Militant du FLNC, Ghjuvan’Battista Acquaviva agé d’à peine 25 ans. 20h30, le colon Ferdinand Roussel, 63 ans tue le jeune militant du Front, en cavale depuis février 1984 et dont la photo était sur les affiches qui avaient été diffusées par la DGPJ, depuis la fin du mois de juin 1987. Selon la presse de l’époque, Ghjuvan’Batti Acquaviva a été tué par sa propre arme, une 222 remingtin, au cours d’une lutte avec le Colon Roussel (sic!)

17 novembre 1987 : Déclaration du FLNC sur cet assassinat d’un de ses militants.

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« Nous réitérons notre hommage à notre frère Ghjuvan’Battista Acquaviva et confirmons notre précédente déclaration : notre militant a été froidement abattu alors qu’il assurait le repli du commando qui avait dû renoncer à l’opération initialement projetée.

Les faits sont les suivants :

Ralentis dans leur progression par les dispositifs de protection installés autour de la ferme du colon Roussel (boites de conserves suspendues à des fils, chiens de garde…) et par de nombreux incidents techniques qui avaient contrarié le bon déroulement de l’opération, nos militants ayant constaté que la villa avait été soudain éclairée puis, après quelques minutes, totalement plongée dans l’obscurité, ont décidé de renoncer à l’action qui aurait dû autrement se dérouler sans violences physiques. Nous tenons à préciser que sur ce type de commando JAMAIS un militant seul n’investit un objectif. Les militants agissent groupés.

Pendant que le véhicule du commando quittait les lieux, Ghjuva’Battista, qui disposait d’un véhicule personnel – La voiture retrouvée à quelques dizaines de mètres – a quitté le dernier les alentours de la ferme.Le colon Roussel qui avait curieusement coupé les lumières a ABATTU Délibérément notre militant à l’extérieur de la maison alors qu’il se retirait et qu’il n’était plus un danger pour personne. Un membre du commando qui avait entendu deux coups de feu est revenu sur les lieux pour savoir ce qu’il était advenu de Ghjuvan’Battista. Après de vaines recherches dans l’obscurité la plus totale, pensant que Ghjuvan’Battista avait rejoint son véhicule, le militant s’est retiré.

C’est seulement après avoir perpétré cet assassinat de sang froid que le colon Roussel a avisé la gendarmerie de Viscuvatu. Il avait fait le choix de tuer alors qu’il ne courait plus aucun risque et que la pseudo agression qu’il aurait subie n’est qu’une manipulation pour camoufler le crime.

Il a bénéficié dans ce montage de l’aide de la gendarmerie qui a confirmé sa déclaration d’une prétendue lutte qui se serait déroulée à l’intérieur de la maison. En interdisant notamment l’accès des lieux à la presse, les autorités se sont d’ailleurs efforcées de limiter l’impact de ce drame en dissimulant sciemment l’identité de notre militant pendant de longues heures, faisant même pression sur le médecin légiste pour faire dire que le meurtre avait eu lieu à bout touchant et non à bout portant.

En corse tuer un nationaliste n’est pas un crime pour la justice française mais un droit »

A TE GHJUVA’BATTI...[/box]

Le 18 novembre 1987 : Plusieurs milliers de personnes se recueillent devant la dépouille de GHJUVAN’BATTI lors de ses obsèques à ISULA ROSSA. Le F.L.N.C rend hommage à son militant en tirant des salves d’honneur à la sortie de la messe et ce malgré l’imposant déploiement des forces de répression. La Préfecture donnera l’ordre à F.R.3 de ne pas diffuser les images. La Direction de F.R.3 obéira.

 » GHJUVAN’BATTISTA, FRATELLU DI U FRONTE, SIMU FIERU D’AVE CUMBATTUTU A FIANCU A TE, MAI UN CI SCURDEREMU DI TE, MAI.  » U F.L.N.C


19 Décembre 1987 : 10h15, une forte explosion ébranle le hameau de U Querciolu. 3Kg ont été déposé ou jeté contre la porte d’entrée principale de la maison du Colon Ferdinand Roussel. Depuis le drame, la maison des Colons Roussel étaient gardée jour et nuit. Un attentat en plein jour qui pour l’époque était très rare. (D’autres actions ont eu lieu tout au long de l’Année 88 en réponse à l’assassinat de Ghjuvan’Batti)

FEVRIER 1988 : Un commando du F.L.N.C assassine un gendarme en faction devant la caserne BATTESTI d’AIACCIU… le gendarme Stéphane Chariot trouve la mort dans la fusillade de la caserne Battesti à Ajaccio.


Historique de la LLN et du FLNC 09 par antofpcl

Novembre 1989 : Le FLNC dans un communiqué déclare : Deux ans que tu nous a quitté Ghjuvan’Battista. Lachement assassiné par le colon Roussel, lors d’une opération commando du F.L.N.C. Deux ans déjà que tu as fait le sacrifice supreme : deux ans déjà que nos pleurs t’accompagnaient dans ton dernier maquis. (…)


 

 

Novembre 2005 : 18 ans après, les faits ne sont pas prescrit. C’est par ce titre que Moro Giafferi, explique dans le Ribombu que personne n’a oublié cette affaire.

Novembre 2005 : L’Università di Corti rend hommage à ce jeune corse en inaugurant l’amphithéâtre Ghjuvan’ Battista Acquaviva à l’IUT. Par respect pour la famille aucun journaliste n’a été convié à l’évènement. Marti u 6 di Nuvembre hè statu inauguratu l’amfiteatru Ghjuvan’ Battista Acquaviva à l’IUT. Per rispettu per a famiglia ùn c’eranu ghjurnalisti. A famiglia di Ghjuvan’Battistu a ringraziatu l’Università di Corsica per avè sceltu questu locu, simbolu di a cultura, per rendellu omagiu. Dapoi qu’ella esiste à l’Università, a Ghjuventù Indipendentista s’hè sempre battuta per dà à un amfiteatru u nome di Ghjuvan’Battista Acquaviva, ghjovanu militante di u Fronte di Liberazione Naziunale di a Corsica, mortu per a nostra Nazione. Oghje per noi ghjè una vittoria, ma una vittoria cumuna, micca individuale, perchè ancu sè a pruposta hè nostra, quandu u Statu francese a pruvatu d’impedisce issa decisione, tutti i membri di a cumunità universitaria si sò uniti contr’à ellu. Ghjuventu Indipendentista

Le 18 novembre 2006 : Un attentat a détruit une villa samedi soir vers 22H40 sur la commune de Coti-Chiavari, en Corse du Sud. La villa dont le propriétaire habite en France, était inoccupée au moment de l’action clandestine. Une inscription en langue Corse en hommage à Ghjambatti a été relevée sur place : « FLNC, IN MEMORIA A JB ACQUAVIVA »

Novembre 2006 : U Ribombu sous la plume D’Ulivieru Sauli rend hommage à ce jeune militant du FLNC.

Novembre 2007 : Yvan Colonna en procès, le colon Roussel en « cavale » titrait Unità Naziunale la veille des 20 ans de la commémoration de l’assassinat de Ghjuvan’Batti Acquaviva

 


In mimoria Ghjuvan Batti Acquaviva par antofpcl

15 Novembre 2007 : 20 ans après la mort de Ghjuvan’Battì Acquaviva, militant du FLNC assassiné par un colon français et à la veille de la visite de la Ministre de la Justice et Garde des sceaux, Rachida Dati, les militants clandestins ont effectué des actions contre les bâtiments de l’Etat Français et contre ses représentants coloniaux en Corse. Au total trois attentats contre des bâtiments publics ont été commis dans la nuit de mercredi à jeudi à Ajaccio, tandis que deux tentatives ont visé des maisons appartenant à des français en Corse-du-sud. Les édifices visés à Ajaccio aux alentours de minuit sont le tribunal de grande instance et les bureaux de l’URSSAF, qui ont été mitraillés par des inconnus en voiture, ainsi que la trésorerie principale qui a été touchée par un engin explosif. Il n’y a eu que de légers dégâts. Des balles de fort calibre, vraisemblablement tirées avec un pistolet-mitrailleur, ont traversé de part en part des meubles et des bureaux, au premier étage des préfabriqués qui hébergent provisoirement le TGI. Les locaux étaient vides au moment de l’attentat. « Les CRS en faction devant le tribunal ont entendu une première rafale tirée à partir d’une voiture de type VW Golf occupée par trois personnes, puis une seconde, à partir de la même voiture qu’ils ont pris en chasse mais ont rapidement perdu de vue ». Toujours autour de minuit, la partie arrière de la trésorerie principale d’Ajaccio a été légèrement endommagée par une bombe. L’explosion a été entendue par les riverains mais, comme les dégâts n’étaient pas visibles, la police n’a été prévenue qu’en début de matinée, à l’arrivée du personnel. Hors d’Ajaccio, deux maisons ont échappé de peu à une destruction totale, l’une à Pietrosella, l’autre à Olmeto. A Pietrosella, un commando a fait irruption jeudi vers 6h45 dans une villa appartenant à des français. Le commando a éloigné la famille présente sur les lieux, lui a intimé l’ordre de ne pas donner l’alerte et indiqué qu’il agissait « à la mémoire du nationaliste Jean-Baptiste Acquaviva ». Le couple a finalement prévenu la gendarmerie une heure plus tard. La bombe, composée de 60 litres d’un mélange de nitrate et de fuel, n’a pas explosé en raison d’une défaillance de la mèche. A Olmeto, un couple de colons qui avait pris sa retraite en Corse a découvert mercredi en fin soirée une charge explosive de 20 kg, composée du même type de mélange, contre un mur de la maison qu’il occupe.

Novembre  2010 : Au cours d’une nuit de mi-novembre, une forte explosion a été signalée par les habitants d’un lotissement, situé marine de Solaro. un voisin de l’habitation touchée, lequel ne réside pas en permanence dans ce lotissement, a constaté sur le mur faisant face à son habitation, une grande lézarde et des traces d’incendie sur la façade d’un mur de sous pente. Les services de gendarmerie ont été immédiatement prévenus pour procéder aux constatations d’usage.

Sur l’un des pans de mur opposé à la route, les enquêteurs ont relevé l’inscription « GB Acquaviva FLNC 23 Anni ». Inscription qui vaut donc de revendication. Un mélange de chlorate fuel, disposé dans le vide sanitaire, a fortement ébranlé les fondations de cette habitation appartenant à M. David Ajzenfisz demeurant sur le Continent.

16 novembre 2013 : Un attentat a fortement endommagé samedi 16 novembre une villa en construction appartenant à un continental, à Tizzano (Corse-du-Sud). La maison était inoccupée aux moments des faits. Des inscriptions « IFF » (I francesi fora – Les français dehors, ndrl) et « FLNC » ont été relevées sur les murs. L’attentat a été commis vers 21h10 samedi soir, contre une villa en construction dans le hameau Des jardins de Tizzano, sur la commune de Sartene. La maison du propriétaire, originaire de l’Isère, a été fortement endommagée par la déflagration. Selon les premiers éléments, le culot d’une bouteille de gaz de 13 kilos a été retrouvé sur place par les enquêteurs. L’attentat n’a pas été revendiqué mais des inscriptions mentionnant « FLNC – IFF – GB AQUAVIVA 15.11 » ont été relevées sur trois pans de murs de la maison. Le parquet d’Ajaccio a été saisi de l’enquête. Cette revendication fait référence à Jean Baptiste Acquaviva, un militant nationaliste du FLNC, qui avait été tué le 15 Novembre 1987, par le propriétaire d’une ferme qu’il s’apprêtait à plastiquer.

 

Photos et articles de presse

Source photo : Unità Naziunale, Archives du site.

Source info : A SFIDA, Unità Naziunale

© UNITA NAZIUNALE

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