Quantcast
Channel: présidentielle – Unità Naziunale
Viewing all 6703 articles
Browse latest View live

#Corse « Quand la colonisation de peuplement va, tout va! »

$
0
0

(Unità Naziunale – 28 décembre 2017 – 13h30) Il en était de même de l’expression pour le BTP, « quand le BTP va, tout va« . Finalement les deux, BTP et colonisation de peuplement vont de pair.

La presse se fait l’écho des derniers chiffres de l’INSEE publiés le 27 décembre: depuis 2010, la Corse a gagné 17 250 habitants. Ainsi, l’île compte désormais 326 952 habitants.

(France 3 Corse) (Alta Frequenza) (Corse Matin) (Corse Net Infos) (RCFM)

Décorsisation des emplois, spogliation de la terre, bétonisation du littoral, de l’intérieur et des « banlieues » autours des grandes villes, imposition d’une économie de « grande surface » avec précarisation des emplois à la clé et un chômage toujours aussi fort….

Dans un silence assourdissant

Toujours pas de feuille de route, pour l’instant, avec l’Etat qui rappelle du Président de la République, en passant par Madame Corse, jusqu’aux représentants lambda de son gouvernement que, si avancées il y a, elles resteront dans le cadre républicain sans modification de la constitution… 

Exit le statut de résident, la coofficialité de la langue corse et l’amnistie vu qu’il n’existe pas de prisonniers politiques…

Colonisation de peuplement: « la situation est grave! » affirme Jean-Guy Talamoni sur Alta Frequenza en janvier 2014

L’emploi est toujours un facteur primordial d’exil, la situation actuelle n’a rien à envier aux précédentes, les corses (d’origine ou d’adoption) continuent de s’exiler et les français les remplacent. Noyé sous d’importants mouvements migratoires défavorables, le peuple corse a du mal à sortir la tête de l’eau. Pauvreté, chômage sont autant de maux qui fragilisent notre société.

Les Corses sont de plus en plus en minorité dans leur pays et d’autant plus ignorés en tant que peuple avec leurs droits sur leur terre. La Corse ne fabriquant plus de Corses, car n’en ayant plus les moyens réels, l’avenir de ce peuple ne tient qu’à un fil institutionnel.

#Corse Colonisation de peuplement – « 8000 personnes » par an, pas vraiment de quoi rassurer

I Scrianzati

 

 


#Corse – En cas d’incarcération d’un de vos proches, quelques conseils

$
0
0

(article hebdomadaire #FilRougeDeLaRédaction)

(30 novembre 2013 13:49 Unità Naziunale, www.unita-naziunale.org – Corse – Lutte de Masse) A son arrivée en prison, toute personne doit avoir un entretien avec un membre du service social – SPIP, c’est à dire Service Pénitentiaire d’Insertion et de Probation – (et aussi un médecin). Celui-ci peut prévenir les proches, mais dans beaucoup de cas, il ne le fera pas.

C’est donc à vous d’agir, car il y a beaucoup de choses que vous pourrez faire très rapidement pour votre proche dès que vous connaîtrez l’endroit où il (elle) est incarcéré(e) (une Maison d’arrêt s’il est prévenu ou condamné(e) à une peine inférieure à deux ans, un Centre de détention s’il est condamné à plus de deux ans, et une Centrale si c’est une longue peine). La première chose à faire, c’est sans doute de téléphoner à la prison et de demander le service social/SPIP.

journee17avrilprisonnierpolitiquecorse

Dès que possible, nous vous conseillons :

– d’apporter (de faire apporter) du linge. Même si le (la) prisonnier(e) pourra récupérer des vêtements propres . Il faut apporter ces vêtements sans délai, car dans la plupart des prisons, il est possible de le faire sans permis de visite que la première quinzaine d’incarcération.  Il est préférable de connaître le règlement particulier de chaque prison avant de s’y rendre. Il faut connaitre le numéro d’écrou également.

– d’envoyer un mandat. En prison, tout se paye : la télé, le savon, le papier toilette… (une fois que la personne à son numéro d’écrou)

– dès que possible de faire une demande de permis de visite.

A son arrivée en prison, bien souvent, la solidarité entre prisonniers corses jouent.

Tous les mercredi soir, vous pouvez téléphoner à RADIO PAESE et laisser un message de soutien, un témoignage ou faire une dédicace en direct à partir de 21H30 le mercredi et le samedi à partir de 12H30-14H00 (indiquez la fréquence à votre proche emprisonné par courrier 93.21 FM en ile de France) 01 48 59 22 12

1. Colis et mandats.

a) Les colis.

Inutile d’envoyer un colis, il ne sera pas remis au prisonnier. Au moment de Noël, il est possible d’apporter des colis avec de la nourriture (limité à 5 kilos). Il y a souvent beaucoup de restrictions (les produits avec de l’alcool sont interdits, mais aussi selon les établissements : les piments, les viandes en sauce, etc.) et il faut respecter certaines règles (dénoyautage des fruits secs, découpage des fromages, pains, etc.). Dans tous les cas, il est primordial de se renseigner auprès de l’établissement pour connaître les modalités particulières. Chaque colis doit être accompagné d’un inventaire complet des denrées qu’il renferme. Les boîtes métalliques et récipients en verres sont prohibés. Par ailleurs, la Croix-Rouge française est habilitée, à l’occasion des fêtes de fin d’année, à faire entrer un colis de denrées aux détenus ne recevant pas de visite mais pour lesquels les familles adressent un chèque de 45 euros à l’association.

b) Les mandats.

Toute personne ayant un permis de visite est autorisée à envoyer de l’argent par mandat cash (sinon, il faut en demander l’autorisation au directeur de la prison, mais souvent le règlement n’est pas appliqué, surtout si la personne vient d’être incarcéré). Le mandat cash s’envoie d’un bureau de poste. Il pourra vous être demandé votre carte d’identité (ou carte de résident). Vous devez remplir un imprimé et payer en espèces (le montant du mandat plus 5,60 euros si vous envoyé jusqu’à 150 euros, un peu plus au-delà), et le guichetier vous remettra le volet 1 et 3 de l’imprimé. Transmettez le premier volet au destinataire pour qu’il puisse faire valoir ses droits auprès de l’Administration et gardez le reçu en cas de contestation.

Indiquez bien les coordonnées du bénéficiaire. Ce n’est pas la peine de donner le numéro d’écrou , ça peut déstabiliser l’ordinateur de la Poste qui n’est pas conçu pour… N’envoyez jamais d’argent liquide, et évitez les chèques qui sont rarement acceptés par les établissements. Dans certains endroits, il est possible de remettre de l’argent liquide auprès du service comptable. Par ailleurs, les mandats sont limités à 180 euros par mois. Au-delà, sachez que votre proche ne percevra pas l’intégralité de la somme envoyé : 10% est réservé aux parties civiles et 10% est déposé pour le « pécule de libération » (et comme son nom l’indique, ne sera disponible qu’à la libération). Normalement, cette répartition des mandats dépassant les 180 euros ne s’applique qu’aux prévenus et condamnés dans les maisons d’arrêt. Pour les condamnés dans les centres de détention et les centrales, si l’expéditeur du mandat est inconnu, l’administration peut verser le montant au Trésor public. Au moment des fêtes de fin d’année, le plafond des mandats est doublé. Vérifiez auprès de l’Administration.

2. Aide sociale

Il n’existe pas de Revenu Minimal Carcéral, et la détention s’accompagne généralement de la fin d’un certain nombre d’aides sociales, alors même que pour les proches, il faut envoyer des mandats, payer les transports pour aller au parloir, souvent payer aussi un avocat… Prenez le plus rapidement possible rendez-vous à votre Caisse d’Allocations Familiales (CAF) et auprès d’une assistante sociale du Centre d’Action Sociale de votre quartier ou de votre ville. La mairie peut vous orienter auprès des services compétents.

3. La sécurité sociale

Même si vous n’avez pas personnellement la qualité d’assuré social, vous pouvez continuer à bénéficier de la protection  sociale d’un détenu(e). Les prestations en nature délivrées par la caisse d’assurance maladie sont maintenues aux familles dont le père, la mère, le mari ou l’épouse est incarcéré(e). Les remboursements des frais médicaux sont aussi pris en charge. Les prestations en nature et en espèces de l’assurance maternité sont également maintenues aux familles dont le mari ou le père est incarcéré. Renseignez-vous à la caisse de la sécurité sociale où se trouve votre dossier. Cette caisse vous indiquera toutes les pièces à lui fournir afin de conserver ces droits. Les prestations familiales sont maintenues. Demandez à l’établissement pénitentiaire un certificat de présence (c’est à dire que votre proche est bien incarcéré) qui vous permettra de continuer à les percevoir.

2 Maintenir les liens avec le (la) prisonnier(e) : le courrier & la censure, les permis et le parloir, les radios…

1. Les lettres.

Pour un(e) prisonnier(e), une lettre, quelques mots, une carte postale, une photo… c’est un geste énorme. Recevoir du courrier est, pour la plupart des personnes détenues, une grande joie. Non seulement c’est un signe que, dehors, des personnes pensent à eux, mais c’est aussi, pour les prisonnier(e)s en lutte, un moyen de montrer à l’Administration qu’ils ne sont pas seuls : ça n’évite pas les brutalités et autres vexations, mais les surveillant(e)s savent que le (la) prisonnier(e) est en contact avec l’extérieur… Si vous prenez l’initiative d’une correspondance avec un(e) détenu(e) que vous ne connaissez pas bien, renseignez-vous auparavant sur sa situation, afin de ne rien écrire qui pourrait le compromettre. Une plaisanterie, ça peut être mal interprétée par l’Administration ! Une bonne règle est de se conformer au ton avec lequel répondra le (la) prisonnier(e)… Même si certain(ne)s veulent qu’apparaissent sur l’enveloppe “ prisonnier(e) politique“ ou sont avides de discussions politiques, n’en prenez pas l’initiative.

5. Vous avez le droit d’écrire tous les jours, ainsi que le (la) détenu(e)s. Par contre, ce qui est interdit est de « coder » les lettres et si vous écrivez en langue corse, les lettres mettront plus de temps car il faudra qu’elles soient (peut être pas systématiquement par la suite) traduites. Les lettres sont systématiquement ouvertes et lues avant d’être données à la personne. Le ramassage du courrier des détenu(e)s se fait le matin. Elles sont fermées après leur lecture.  Le courrier des prévenu(e)s passe par leur juge d’instruction. Les lettres peuvent être retardées ou retenues, alors indiquez bien la date à laquelle vous postez votre courrier : cela permettra au (à la) prisonnier(e) de la retrouver ou de constater le retard… Numéroter toutes les pages, des fois qu’elles s’envoleraient… Si vous envoyez un tract, (encore une fois, une certaine prudence s’impose) écrivez au verso une lettre : cela évite parfois une saisie ! Je vous conseille d’inscrire à l’intérieur de l’enveloppe, le contenu exacte de votre courrier : nombre de pages, éventuellement de timbres, photos, etc. Ce n’est malheureusement pas imparable contre les vols, mais ça laisse une preuve.

2. Censure : Le droit et quelques astuces

Il arrive souvent, lorsqu’on joint aux courriers des tracts, des coupures de journaux, des communiqués d’autres prisonniers, etc. que ce genre de document soit retenu (“censuré”).  Selon le Code de Procédure Pénale (art. D. 415 et D. 416), ainsi que la circulaire du 19 décembre 1986, les lettres peuvent être retenues si elles “ contiennent des menaces précises contre la sécurité des personnes ou celle des établissements  pénitentiaires”, ou si elles servent à des “trafics, tractations, ou paris”.Selon les textes cités précédemment, l’administration doit prévenir le détenu de la retenue du courrier, et s’il est possible (notamment si l’adresse de l’expéditeur figure dans le courrier), elle doit réexpédier le texte saisi. Pour finir, la décision de retenue est susceptible de recours devant le Tribunal Administrative. Avant de faire ce recours, il faut faire un recours gracieux au directeur (tout simplement lui rappeler les termes de la loi et en quoi la retenue est une erreur d’appréciation, et lui expliquer qu’il lui est possible de revenir sur sa décision avant que vous entamiez la procédure – même si vous n’avez pas l’intention d’en arriver là…). Lorsque vous craignez une retenue du courrier, mettez votre adresse sur l’enveloppe, cela fera un argument supplémentaire lors d’un éventuel recours, devant le directeur ou le Tribunal Administratif, car (par expérience) il est rarissime que l’administration pénitentiaire prenne la peine de renvoyer le courrier… Je vous conseille aussi d’écrire sur tous les textes susceptibles d’une censure abusive une mention du genre “selon le Code de Procédure Pénale (art. D. 415 et D. 416), ainsi que la circulaire du 19 décembre 1986, la retenue de ce texte est illégale”. Cela suffit souvent pour effrayer une administration qui a des habitudes de censure sans connaître le droit!

3. Du permis de visite au parloir.

Tout(e) détenu(e), prévenu(e) ou condamné(e), est en droit de recevoir des visites. Cependant, aucune visite ne peut avoir lieu sans autorisation, ce qui implique certaines formalités administratives. Articles D.402 à D.404 du Code de procédure pénale (CPP), cahiers de démographie pénitentiaire, février 1998. Le permis de visite s’obtient soit auprès du juge d’instruction (pour les prévenu( e) s), soit auprès de la Direction de l’établissement (pour les condamné(e)s).

Vous devez envoyer avec la lettre expliquant votre lien de parenté avec la personne ou la nature de vos liens (concubinage, collègue, ami( e), etc.), en joignant deux photographies, une photocopie recto verso de votre carte d’identité ou de votre carte de séjour, ainsi qu’une enveloppe timbrée à votre adresse pour la réponse. Il est important de discuter de cette démarche avec le (la) prisonnier(e). Un parloir est un moment à la fois de répit, mais aussi de douleur et de frustration. Certain(e)s préfèrent éviter ce moment, sachant également les vexations que subissent les visiteurs (passage sous le portique, longues attentes, etc.), les frais et la fatigue que cela peut impliquer. Le prisonnier pourra appuyer votre demande auprès de l’autorité compétente par un courrier. Sachez que pour de certains prisonnier(e)s (politiques, classés DPS, etc.), les demandes de permis sont systématiquement refusés lorsqu’ils n’émanent pas de la famille rapprochée (et encore …). Mais faire la demande peut aussi être un moyen d’exprimer sa solidarité ! Et rien n’empêche de la renouveler régulièrement.

Comptez un minimum de trois semaines pour obtenir une réponse, et n’hésitez pas à téléphoner régulièrement, soit au bureau du juge d’instruction, soit au service des permis de l’établissement pénitentiaire, afin de connaître la décision. Il arrive souvent que la réponse ne soit pas envoyée (et donc non motivée) ou que la prison reçoive le permis avant que vous ayez la réponse. Mais la décision peut prendre beaucoup plus de temps, notamment si une enquête de police est faite sur vous. Normalement, vous devez donner votre consentement à ce qu’on effectue cette enquête lorsque vous faite votre demande auprès de l’établissement pénitentiaire (formulaire à remplir) . Les enfants doivent également avoir un permis de visite, même si dans certains établissements le livret de famille peut suffire pour les plus jeunes (se renseigner auparavant).

PERMIS DE VISITE TYPE SOUS WORD

4. Le parloir

Dans la quasi totalité des prisons, il faut réserver les parloirs. Il ne vaut mieux pas s’y prendre la veille, car les standards  ont souvent saturés et les plannings risquent d’être déjà complets. Mais on ne peut rarement réserver plus d’une semaine à l’avance, également par téléphone. Les jours et les horaires des parloirs sont différents selon les établissements. Si vous venez de Corse, la personne incarcérée pourra demander, par courrier auprès du service des parloirs et/ou auprès de la Direction, un « parloir double » (c’est à dire d’une durée doublée). Dans beaucoup de prisons, un parloir double et attribué systématiquement une fois par mois à tous ceux qui font la demande : ça vaut toujours le coup d’essayer !

La visite prend souvent beaucoup plus de temps que prévu, car il faut attendre l’appel pour entrer dans la prison, passer sous un portique détecteur de métaux (songez-y avant car cela peut être stressant et humiliant d’avoir à se dévêtir  dans ces circonstances), et après le parloir, encore de l’attente : comptez, en maison d’arrêt, 1h? en plus du parloir lui même. Les parloirs ne sont jamais pareils, et sont parfois particulièrement sordides (comme à Fresnes). Dans la plupart des  maisons d’arrêt modernes, c’est une cabine (1m2 pour les plus petites) avec deux portes vitrées (une côté détention, l’autre côté famille) avec quelques chaises et une table. Les surveillant(e)s passent régulièrement « mater » aux portes.

 Dans certains parloirs, il y a un muret entre le (la) détenu(e) et ses proches. Dans d’autre s, ce ne sont pas des cabines, mais des espaces aménagés, c’est à dire que les familles sont séparées par des cloisons d’un mètre de haut environ, et  donc il n’y a réellement aucune intimité. En général, les parloirs sont aussi surveillés par des caméras (ça arrive qu’une caméra soit exactement braquée sur votre parloir, c’est gênant, mais c’est malheureusement fréquent). Vous pouvez venir à plusieurs au parloir, mais renseignez- vous auprès de l’établissement car cela varie (de trois à cinq personnes…).

Vous n’avez le droit de ne rien apporter au parloir (certaines prisons, depuis la canicule, acceptent qu’on apporte une bouteille d’eau, qui est humée par le surveillant avant l’entrée, idem pour les biberons…), mais vous verrez vous- même que la pratique est un peu différente… Par contre, c’est au moment du parloir que vous pouvez récupérer le linge de vo t re proche ou lui en apporter. Vérifiez toujours les listes de ce que vous donnez ou de ce que vous reprenez, en cas de contestation ultérieure… Mais n’oubliez pas qu’au parloir, les murs ont des oreilles !

5. Que faire en cas de refus de permis ?

Souvent déçu(e)s ou humilié(e)s en cas de refus de permis, les proches de prisonnier(e)s n’utilisent pas toujours tous les moyens de recours existants. Peut- être que leur utilisation systématique par chacun d’entre nous obligera, à l’avenir, les juges d’instruction et les directeurs de prisons à justifier leurs décisions…

Si le refus émane du Juge d’instruction (prisonnier(e) prévenu(e)) :

Seuls les membres de la famille peuvent faire un recours. La contestation de la décision de refus d’accorder le permis doit se faire dans les dix jours après la notification, devant le Président de la Chambre de l’instruction. Il dev ra statuer dans les 5 jours par une décision écrite et motivée. Cette décision n’est pas susceptible de recours (article 145-4 du Code de Procédure Pénale). Si le Président de la Chambre d’Instruction annule la décision du juge d’instruction, c’est lui qui délivre le permis de visite.

Si le refus émane du Directeur de la prison (prisonnier(e) condamné(e)) : Il faut refaire la demande au Directeur, puis effectuer un recours hiérarchique (c’est à dire re-refaire une demande par courrier auprès du Directeur régional de l’Administration Pénitentiaire en mentionnant le refus précédent). Si le refus persiste, il faut faire un recours devant le tribunal administratif dans les deux mois. Ce recours peut s’appuyer sur l’article D-404 du Code de Procédure Pénale et sur l’article 8 de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme.

Le Fil Rouge de la Rédaction

A l’heure des réseaux sociaux et des partages aléatoires d’informations sur Facebook et Twitter (68000 abonnés), les articles ne peuvent pas atteindre l’ensemble des abonnés lors d’une seule publication, les réseaux sociaux ayant décidé de fonctionner en vase clot. C’est pourquoi toutes les semaines, les articles, les plus importants ou lus de la semaine, de l’année ou des années précédentes sont republiés. D’avance nous sommes désolé pour cette répétition, mais c’est pour la bonne cause.

#Corse « Puisqu’on vous dit que vous êtes français !!! Enfin, sauf quand… »

$
0
0

FIL ROUGE DE LA RÉDACTION 2016

Tous les ans, ou presque, l’actualité donne raison à ce billet qui date de 2008 (Ruquier, Barbier, les hommes politiques français et Corse, stigmatisent le peuple Corse à longueur de temps…

I Scrianzati

  • Septembre 2016 : L’attaque frontale de Courson et de la Cours des Comptes contre des « avantages fiscaux » en Corse
  • Traitement du sporting, et des supporters corses à l’année.
  • Août 2016 Décès du Maire de Guargualè : Un maire corse se tue à moto, une arme et 100.000 euros trouvés … ou Le maire corse qui «voulait exclure tous les Maghrébins» s’est tué
  • Aout 2016 le même jour, Un Corse arrêté avec une tonne de haschich et 104 kg de marijuana et Un homme arrêté en possession d’héroïne à l’entrée d’Ajaccio
  • Incidents de Sisco en aout 2015, le traitement médiatique des chaines coloniales accusant les Corses de racismes sans parler des éditorialistes ou journalistes de presse papier qui se jettent (trop) rapidement sur le concept Corse/Raciste
  • Grève de la SNCM, port bloqué de Marseille aucune intervention de l’Etat, Blocage des ports en Corse, dispositif policier en place
  • Incidents à Ajaccio en décembre 2015, déplacement des ministres, presses et classe politique contre la Corse, incidents en france, silence complet.

[juin 2008 Archives unità naziunale] Puisqu’on vous dit que vous êtes français !!! sauf quand vous êtes un « terroriste », un « trafiquant » de drogue, un « braqueur » là vous êtes corse…

Amateur de la « vraie » chasse, celle où le gibier à une chance de s’en tirer, merci de passer votre chemin. Nous allons parler ici d’une chasse où le gibier est une cible facile puisqu’elle ne peut pas se défendre. La presse française, relais de la police et du pouvoir politique, organise depuis quelques années des chasses aux sorcières, dont les corses sont le gibier.

DessinCorseWiazAleria75CorsicaFranceAssassin

Dès qu’un évènement « criminel » arrive en Corse, en France, voir même dans le reste du monde, et qu’il y a des corses dans le lot, majoritairement ou pas, ils sont ciblés, catalogués, cités, dénoncés, pointés du doigt, en un mot comme en cent, ils sont portés au pilori.

Dernièrement, 10 personnes interpellées, un trafic international (donc des nations reconnues), et la presse ne parle que des corses en citant les noms, en appuyant sur le passé lointain nationaliste d’un des protagonistes. Oubliés qu’il y a 6 autres personnes dont on ne connaîtra rien ou presque sauf à lire toutes les dépêches d’informations.

dess15_5

Oubliés aussi que le trafic partaient du Maroc vers la banlieue parisienne… L’idée n’est pas de minimiser le rôle des protagonistes insulaires dans cette affaire, mais le procédé qui consiste depuis des années à donner l’origine des personnes surtout et essentiellement quand elles sont corses. De donner les noms aussi rapidement qu’un coup de fil anonyme à la gestapo. Le but est d’habituer tout le monde à criminaliser les corses, à instaurer un système de pensée : « il est corse donc forcement coupable ».

Le jour où les corses seront précipités et noyés dans la Seine, tout le monde trouvera l’acte normal.

Au dernier procès d’un patriote corse à Paris, le Procureur de la République à dévoiler ce qui attend les Corses qui ne rentrerai pas dans le rang, dans le droit commun dans l’Etat de droit. «vous êtes un danger pour la société», « je vais demander une lourde peine, parce que vous n’avez pas renoncé à vos idées et que vous êtes restez droit dans vos bottes » «la prison vous fera du bien».

Continuons à faire l’autruche, faire le dos rond et à courber l’échine pour enfin devenir de bon petits français.

« La Corse c’est la France, comme la Bourgogne ou la Normandie sont la France. »

Voilà ce que martèle l’UMP, les chevènementistes, les Zuccarellistes et les lepénistes. En passant par tous les courants politiques Franco-Français et les relais clanistes insulaires.

Contrairement à ce que nous impose le lavage de cerveau quotidien, les corses ne sont pas « traités » comme les autres français de Bourgogne ou de Normandie.

Quand lors d’un match de foot, un joueur corse répond « sale juif » à un joueur français parce que ce dernier l’a traité au préalable de « sale corse », la montée au créneau est uniquement dans un seul sens, celui du français. Parce que le peuple corse, la race corse, ca n’existe pas. Il va de soit que « sale corse, sale juif ou sale con » sont des insultes inutiles lors d’un match de foot, mais que la punition soit la même pour toutes les insultes et pas selon qu’on soit corse, français, catholique, bouddhiste, juif ou musulman.

Puisqu’on vous dit que la Corse c’est la France ! Alors pourquoi certains services de répression continue à toucher la double annuité de service ?

En effet dans le corps de Gendarmerie, un an fait en colonie donc  en corse équivaut à deux ans de service. Ainsi cette profession peut se permettre de se retrouver à la retraite très rapidement puis de s’installer en Corse, acheter un terrain, trouver un emploi dans le privé ou le public (mairie, pompier…) et continuer de renseigner sur vos agissements et vos idées auprès des services concernés.

Si vous pensez encore que la Corse c’est la France, rappelez vous les boues rouges, l’affaire de la Cave d’Aleria ou l’armée et les blindés ont été utilisés contre des corses. N’oubliez pas les services spéciaux aux ordres de l’Etat Français qui devaient assassiner des corses, qui ont assassiné Guidu Orsoni. Ces préfets et gendarmes du GPS (Giandarmi pronti à scappà) qui ont mis le feu à une paillote et qui avaient prévus de relancer une guerre fratricide en Corse. J’en oublie surement.

racisme-anticorse-anti-corse

Un corse est donc moins bien traité politiquement et judiciairement qu’un Algérien ou un Espagnol.

Ce complexe du colonisé n’est que de la pure faiblesse, honteuse et odieuse en elle – même. Est colonisé tout corse originaire d’ici qui nie que le corse est un peuple ou qui considère que le peuple corse est inférieur aux autres peuples de la Terre, à commencer par le peuple Français. Le complexe a une double origine. Sa première origine est personnelle, c’est à dire il est originaire la personne qui a développé ce complexe. Sa deuxième origine est liée à la première. Ce complexe, comme son nom l’indique, tire aussi son origine de la colonisation française  de 1769 à aujourd’hui. Pendant cette période de colonisation, les Corses ont toujours été les victimes, de la part des français, d’une domination économique, politique, sociale, du mépris et d’infériorisation. Le mépris envers les corses et la corse était alors presque généralisé chez les français avant la première guerre mondiale (des corses jetés dans le port de Marseille par exemple). Le complexe du colonisé a pour manifestation fondamentale le complexe d’infériorité. Toutes ses autres manifestations dérivent du complexe d’infériorité.

La première manifestation du complexe de colonisé, c’est le complexe d’infériorité. Cela entraîne la dépendance à l’égard du gouvernement colonial, l’incapacité de s’assumer collectivement, le dégoût , la honte et le mépris de ce qui caractérise la Corse, la dévalorisation de tout ce qui est particulier et propre au notre identité. C’est pourquoi, ces liesses populaires en Corse ne sont que le reflet d’un peuple colonisé.

Voici encore des exemples concrets du traitement de la Corse et des corses :

La corse c’est en France ?

N’insistez pas, puisqu’on vous le dit. La corse est donc partie prenante de la France. Sauf que le citoyen corse peut légitimement se le demander.

Liberté Egalité Fraternité, sauf si vous êtes corse, basque, breton ou kanak.

Le simple syndicaliste corse non armé, du STC, qui a le malheur de faire une action symbolique et un acte politique fort en prenant un bateau vide de passagers pour le ramener en Corse, a la chance de se faire interpeller manu militari par le GIGNaccompagné d’hélicoptère de l’armée française. Alors que les syndicalistes français, qui prennent le France en otage,  chargé de passagers, n’ont pas eu cette chance là et encore heureux pour eux. (en Kanaky, l’armée vient d’intervenir dans un problème syndical)

Le petit jeune qui en Corse lance un cocktail Molotov contre une gendarmerie ou bien exprime son problème sociétal par des actions violentes à l’agréable surprise à 6h00 du matin de voir débarqué la DNAT (ancienne DCPJ) en arme et avec les caméras de télévision, oui mon cher monsieur, oui oui, ces gens là se filme en action. Il a, ce jeune corse, l’opportunité de voyager et de voir du monde, en étant déporté en préventive sur Paris dans une prison proche du juge sans faire le 118. Mais pour le même genre de délit en banlieue parisienne, a quelques mois d’intervalle, les jeunes qui jettent les mêmes cocktail (peut être sans eau de vie corse) et qui s’expriment par autant de violence, ne peuvent pas en dire autant. Deux poids, deux mesures ?

Lorsque des viticulteurs corses ou agriculteurs corses ont la malencontreuse idée d’employer au noir des marocains afin de ne pas perdre une récolte (c’est ce qu’ils disent en gros pour se défendre), ce ne sont pas uniquement les gendarmes de proximité qui débarquent mais toute une armée de policiers accompagnée du RAID. En même temps en France, les patrons ou responsables agricoles n’ont pas droit à ce traitement de faveur, mais ils ne sont pas corses eux.

Lors de manifestation en Corse de la jeunesse revendicative, ou bien d’association de défense de prisonniers politiques, nous avons droit à un déploiement de force considérable, répressif et toujours prompt à frapper au moindre lancement d’œuf pourri ou de pierre, y compris sur des jeunes filles ou des passants, le tout avec le soutien du GIPN, armée de fusil à pompe et autre joyeuseté dangereuse. Bien entendu lors des manifestations à Paris ou débarquent les casseurs organisés pour casser du flic ou du « blanc », la réponse n’est pas en proportion, et il faut attendre quelques minutes sinon des heures pour voir intervenir les forces de répressions.

A une époque pas si lointaine, pour avoir eu l’outrecuidance de dénoncer les agissements de 4 pieds noirs en plaine orientale (et oui encore), en prenant une Cave viticole en otage, armé de simple fusil de chasse (portée 300 m ?), le très démocrate Poniatowski a envoyé l’armée, les blindés, les hélicos et si l’arme nucléaire était de son ressort, il aurait atomiser la corse.

Aleria 1975 explique peut-être qu’en corse, le gouvernement français a pris l’habitude d’envoyer la grosse artillerie dès qu’un corse ose bouger un peu surtout si celui-ci pense en corse. Dans son livre, le piège d’Aleria,  Edmond Simeoni cite des actions identiques ailleurs en France, je cite« L’occupation avec des fusils de chasse justifie t’elle le désir d’exterminer? Des précédents connus démontrent le contraire. En 1973, dans le Var, quelques pieds-noirs, armés de fusils de chasse, ont occupé l’étude de trois avocats chargés de la liquidation des biens d’un rapatrié. La vente n’a pas eu lieu. Personne n’est intervenu contre les occupants.  Toujours dans le Var, mais tout récemment, après Aleria, le 25 septembre 1975, d’autres pieds-noirs armés de fusils de chasse ont occupé le garage d’un camarade pour en empêcher la mise en vente décidée par les tribunaux. Personne n’est intervenu. S’opposer en armes à l’exécution d’une décision de justice est-il moins grave qu’occuper la cave d’un exploiteur? Trois jours avant Aleria, des harkis armés ont enlevé à Firminy et séquestré au camp de Blas une personnalité algérienne. Le gouvernement a bien fait cerner le camp par les forces de police, mais il a en même temps envoyé le préfet de Lot-et-Garonne pour négocier. L’Algérien a été libéré. Aucune arrestation n’a été opérée, malgré l’enlèvement et la séquestration. Plus récemment encore, quelques pieds-noirs, dans le Var, ont empêché l’un des leurs, M. Ibagnès, fusils de chasse et winchester à la main de déférer à une convocation de la police judiciaire. Sans ennuis ! (source Benghje, camperemu, Edmond Simeoni, le piège D’Aleria, édition JC Lattès 1975)

Cela justifie surement qu’en Corse, le RAID, le GIGN, la DNAT, et autres forces de répression tirent sans sommation, plastiquent les portes pour entrer dans un appartement, menacent d’armes à feu, femmes, enfants et parents de militants nationalistes. Si des statistiques ont été faites, en 30 ans de lutte et donc de répression, combien de militants ont opposé une quelconque résistance violente au matin de leur interpellation ? Il en a suffit d’une me répondront les fins analystes et pro répression pour justifier qu’on laisse une femme perdre son bébé en garde à vue, qu’on enferme une mère et ses deux enfants dans la cage du commissariat, qu’on interdise a une mère et son fils de rentrer en corse après une courte préventive. Qu’on laisse mourir d’un cancer un prisonnier politique en prison…

La fin justifie les moyens en corse, et un jour ou l’autre, le drame dont tout le monde parle, la bavure dont tout le monde sait qu’elle arrivera, ne sera surement pas condamné par nos trois spécialistes du communiqué « Je condamne dès que ca concerne une action nationaliste », ce jour là ils feront ce qu’ils font de mieux, rien voir, rien dire, rien entendre.

Les caricatures du Prophète Mahomet.

Elles ont déclenché, un émoi dans la communauté musulmane à travers le monde, le racisme est en France condamné à juste titre par une série de loi (http://www.justice.gouv.fr/publicat/antiraca.htm) qui concerne tout le monde ou presque. Sont exclus de ces lois, les corses, les basques, les bretons, les occitans, bref tous les peuples des nations sans Etat qui se trouve sur le territoire français (un et indivisible). Les caricaturistes se sont lâchés sur la Corse et sur les corses depuis de nombreuses années, Les humoristes aussi, les chanteurs, les politiques, les citoyens, les internautes, les joueurs de flute, les trapézistes, bref tout le monde, toutes les catégories sociales, professionnelles et culturelles peuvent se lâcher en toute quiétude sur la Corse et sur les Corses.

 Crachez sur la Corse et insultez les Corses, c’est légal.

Les caricatures et blagues humoristiques présentés ici ne sont donc en aucun cas raciste, mais drôle, tellement drôle que vous risquez à tout moment de faire pipi sur vous.

Nous autres Corses, étions pliés en deux, un jour de février 2004 ou Magà Barbarossa (président de la Maison de la Corse de Paris) s’est fait « prendre » à un drôle de jeu sur France 2 (1), ce soir là, l’équipe du très talentueux animateur Ruquier (2) se laisse aller à un humour corrosif :« les corses vous êtes tous des malades » (Claude Sarraute), Magà Barbarossa a explosé quelques jours après mais pas de rire. Il a porté l’affaire devant les tribunaux en pure perte, les corses n’existent pas. Le siège de la Maison de la Corse à Paris (vivement une Maison de la France à Corti) est victime d’un attentat murale et d’une revendication en place publique « Sales Corses on va vous renvoyer chez vous ». En décembre 2004, l’auteur de cet acte de bravoure humoristique passe au tribunal et déclare devant la Cour« On sait bien que tous les corses sont des racistes ! ». Ca vous fait pas rire ? Bizarre.

L’année précédente, Eddy Mitchell, Monsieur « Dernière séance sur FR3 », déclare dans Paris Match en septembre « Depuis que Sardou s’est entiché de son île de crétins, je ne le vois plus…« , relayant le drolissime sketch de Virginie Lemoine et Yves Lecoq sur France Inter demandant « l’euthanasie des Corses » (sic!) (3) ! La liberté de la presse étant en France, une des grandes richesses de ce pays, elle permet cette liberté de publier tout et n’importe quoi sur la communauté corse, pardon elle n’existe pas, du peuple corse, pardon il n’existe pas, sur ce ramassis de fainéant et voleurs (là c’est plus parlant pour le français moyen). C’est donc un trésor de la littérature française, « La vie parisienne », qui a osé publié « 22 raisons de dire merde aux Corses » (4) !

Le racisme anti corse n’existe donc pas et n’a jamais existé, puisque qu’on vous dit que vous n’existez pas !

Depuis que la Corse a demandée à être Française en 1769 en faisant exprès de perdre Ponte Novu pour mieux être pacifiée, les déclarations sur la Corse et les Corses se sont ajoutées les unes aux autres (5).

Pour ne citer que deux grands représentants Français, Daniel Gélin, acteur français doué d’un immense talent qui déclara en 1996 que« De tous temps les corses ont été des cons » en passant par Alphonse Daudet  » Toutes les mêmes, ces grandes familles corses : crasse et vanité. Ca mange dans de la vaisselle plate à leurs armes des châtaignes dont les porcs ne voudraient pas… « 

En conclusion, le racisme anti Corse n’existant pas, il fallait bien trouver quelque chose pour additionner le mot « racisme » et « corse ».  Bingo (je sais c’est pas un terme digne d’un journaliste, mais en même temps, je suis pas journaliste mais corse), le racisme corse est né d’une volonté commune en France, de faire du peuple qui n’existe pas un peuple raciste à toutes les sauces.

Quand un fait divers en Corse touche une communauté qui a le droit de porter plainte pour racisme donc que je ne peux pas citer, c’est forcement un acte raciste dans la seconde ou la dépêche est publiée sur les téléscripteurs. Repris immédiatement en UNE de la PRESSE NATIONALE et INTERNATIONALE, pour mettre au pilori ces corses racistes qui n’existent pas en terme de peuple ou de communauté mais qu’on montre du doigt collectivement. Ce qui ne veut pas dire qu’en Corse, le racisme n’existe pas, mais seulement que le racisme en Corse est présent comme partout ailleurs.

La presse à tendance a dire que l’actrice Française Laetitia Casta (dont tout le monde sait qu’elle est corse) a tourné dans un film remarquable, et que le braqueur de la banque de Toulouse est Corse. C’est à ce moment là que le peuple corse existe, que la communauté corse existe, quand le racisme en corse est montré du doigt ou quand ce peuple qui n’existe pas se rend coupable d’un braco, d’un attentat, d’un vol de mobylette, ou d’avoir pissé sur un réverbère. La presse s’empresse de citer cette Corsitude synonyme d’assassinat, d’attentat, de vols, de terrorisme, de racisme…

Quand un Corse joue en équipe de France, et qu’il gagne c’est la France qui gagne et il devient le français idéal, mais quand ce corse perd, il retrouve de suite son appartenance au peuple (qui n’existe pas) Corse…

« Va comprendre Charles ». Pendant que le bon peuple français (il existe, il est un et indivisible) s’occupe des corses et de la corse, il ne se préoccupe pas de ses problèmes quotidiens.

Les Corses sont responsables du chômage en France, ils sont responsables du trou de la sécurité sociale, de la guerre en Irak, de l’assassinat de Kennedy et de la pollution mondiale.

 

LAZEZU

LAZEZU
Juin 2008 

Corsica Infurmazione, L’information Corsesur Unità Naziunale ©  2008

RACISME ANTI CORSE (dossier )

#corse LA LEGENDE DE PIERROT BIANCONI par PINZ DESTRUCTOR

$
0
0

(Article d’unità naziunale reprenant le site des Ultras Bastiacci ) Cari fratelli, chose promise, chose due ! A l’heure où les porteurs du maillot agissent comme des farfalle, où nous recherchons desesperement ce qui a fait notre IDENTITE et notre FORCE, je voudrais ici faire revivre quelques instants celui qui a été l’IDOLE de toute ma génération, et de tout Furiani : je veux bien sur parler du regretté et MYTHIQUE Pierrot Bianconi.

Né au début des années 60, originaire du Fiumorbu (Petrapola, tout un programme !), PIERROT fit toutes ses classes dans les équipes de jeunes de l’EFB. Nanti par la nature d’un physique impressionnant (bien que ne mesurant qu’1m70), et d’un temperament de feu, sa réputation fut rapidement faite sur les terrains de Corse (à une époque où il fallait jouer avec le ceppu dans le short).

En 1986 (je crois), ne trouvant pas d’opportunité au Sporting, ô Pè fit ses bagages pour l’AS CANNES. Seduits par ce battant, à la pointe de vitesse et à la hargne hallucinantes, les dirigeants cannois (D2) le placèrent arrière droit (bien qu’il eut pu jouer ailier). Autant le dire d’ emblée sa carrière azuréenne fut METEORIQUE !!!

En effet, lors des premiers matches amicaux d’avant-saison, Pierrot devint vite l’idole des supporters du coin. Tout s’annoncait sous les meilleurs auspices, jusqu’à ce que Cannes ne conclue un match amical contre TOULOUSE (D1 à l’époque). Pierrot fit son début de match habituel, et ne tarda pas à se frotter à l’argentin Beto MARCICO (une vraie rubaccia celui-là). Très vite, un azzuffu partit entre ces deux sanguins. Pierrot administra alors une rafale de cazzotti à Marcico, qui s’écroula pour le compte. L’arbitre intervint et sciaqua un carton rouge à notre futur héros. C’est alors que tout bascula: Que fit Pierrot ? vous demandez-vous tous ! Tenez-vous bien, il ne trouva rien de mieux que de DECHIRER le carton rouge que l’arbitre lui brandissait sous le nez, avant de lui asséner une … fantastique CAPATA !!!!! Inutile de préciser que l’arbitre fut sec pour le compte…

BianconiPierrotMimoria (9)

Les conséquences allaient cependant être énormes pour Pierrot. La Ligue le condamna en effet à la sanction jamais vue à l’époque (et pour un match AMICAL !!!)… de 6 MOIS de suspension FERME. Suite à ce match, Pierrot ne porta plus jamais les couleurs cannoises. C’est alors que le Sporting eut l’idée lumineuse d’aller le chercher : Pierrot signa un contrat de 3 ans. Il rata le début de saison enfievré de Furiani car il était toujours suspendu. Inutile de dire que le public de la Tribune EST, qui connaissait son histoire, l’attendait avec impatience. Et puis un jour, O Pè (qui n’était pas encore devenu Yul Brynner) fut enfin aligné dans le onze de départ.

C’est alors que nous pumes nous rendre de ce qu’était un VRAI joueur corse, bien dans la lignée des Tosi, des Gandolfi, des Orlanducci et des Marchioni. Tout le monde fut stupéfait par sa pointe de vitesse, et son comportement qui, sans exagération, tenait plus du TAUREAU, que de l’humain moyen. En 4-5 matches ( et quelques cartons), Furiani avait trouvé sa mascotte : chaque fois qu’il prenait le ballon sur son aile, le stade s’enflammait. La technique de Pierrot était d’une simplicité biblique : je prends le ballon, je le pousse devant moi, je cours derrière. 2ème étape: j’attends que quelqu’un vienne en opposition, et alors je rentre dedans LES 2 PIEDS EN AVANT. Le public hurlait son bonheur, alors que le joueur adverse (ailier ou arriere lateral) n’avait que deux alternatives: soit il mettait le pied et alors il prenait le risque de ne plus joueur pour longtemps, soit il ne le mettait pas (c’est toujours comme ça que ça se passait), et Pierrot debordait. C’est alors que notre furieux décidait de devenir « brésilien »: pas de dribbles, de passements de jambes et de feintes. Non ! Toujours à toute sbrimbe, il alternait des crochets de 10 mètres, ce qui nous permettait d’admirer de superbes zigzags ! C’est alors qu’arrivé à quelques mètres de la surface, il centrait, ou alors, emporté par son élan… IL S’EMPALAIT CONTRE LE GRILLAGE !!!

Quoi qu’il se soit produit, il entamait un sprint impressionnant pour défendre : comme il était vexé de s’être « scialbé », c’est souvent dans ces moments là que les attentats les plus HORRIBLES et jouissifs se produisaient ! Ce qui l’ont connu pourront vous le confirmer, à côté de lui, les Pat VALERY et PIOTR étaient de véritables Hervé VILARD ! Chi putenza !!!! Voici pour les présentations. Bientôt Pierrot (qui frequentait aussi bien le grand banditisme que le nationalisme), se rasa le crâne. Je m’en souviens fort bien, c’est de cette époque que date la mode pour les jeunes corses di « rascià si u capu ».

BianconiPierrotMimoria (3)

Passons maintenant si vous le voulez bien AU CONCRET. Je fais maintenant appel à ma mémoire vacillante (je ne me souviens plus exactement de années) afin de vous décrire quelques uns des plus hauts faits d’armes qui firent la LEGENDE. – Pierrot fut bientot le capitaine incontesté (et incontestable) de la fantastique année où sur 13 joueurs sur la feuille de match,les 13 ETAIENT CORSES (L’equipe était la suivante, ms il se peut que j’en oublie: CECCARELLI – BIANCONI, CERVETTI (ou OTTAVIANI), NATIVI, MARCHIONI (qui finissait sa cariere)- PIETRONAVE (fabuleux joueur avant son triste accident qui mit fin à sa carriere), MORACCHINI, ANTONETTI, DIFRAYA, BRACCONI, TESTA (remp : PANTALONI, LEVENARD, GOTTARDI, et… TRIKI (qui est né à Conca et qui a été le seul joueur de l’Histoire de la Coupe à avoir porté un brassard de capitaine (du Maroc) à … TETE DE MAURE ! (authentique)).De purs moments de bonheur cette année-là !! (il était tout simplement inimaginable à l’époque que des petits PINZ comme Sedan ou Rennes s’imposent à Furiani comme dans notre epoque…).

BASTIA – RODEZ : On joue la 70ème minute, et le Sporting est (incroyable)… mené 0-1 par ces tristes sires ruthenois. Pierrot est passablement énervé, et part sans arrêt à l’abordage. Son ailier, est, comme d’habitude, transparent (pas fou, le pinz…) C’est le moment où l’entrenair de Rodez décide de faire s’échauffer son joker. Les bancs de touche étaient à l’époque situés en cçoté SUD. Or, il s’avera que ce joker était une sorte de noir ignoble, court sur pattes et à tresses. Il commence à s’échauffer le long de la ligne de touche (il ne pensait meme pas une seconde à s’approcher de la EST !), et comme de coutume se fait agonir d’injures imprononcables par les scimuliti de cette tribune. Au début, Pierrot ne remarque rien, il est dans le match. MAIS il ne va pas tarder à en sortir: il y avait en effet à tous les matches les amis d’O Pè (la fine fleur de la Place Saint-Nicolas) en SUD. Tres souvent, on pouvait les entendre exhorter Pierrot à « Fali fallà (i colpi) » et ils étaient souvent entendus. Mais ce soir là, les macagnoni étaient très en forme: ayant en effet remarqué que le noir portait un bandeau pour soutenir ses tresses, il en deduisirent que ce dernier se prenait pour…la TETE DE MAURE, et qu’il faisait surement cela pour PRENDRE EN MAIN notre fiumurbacciu !!!!! Des que le noir entra, on sentait qu’il allait se passer quelque chose : tout le monde avait les yeux sur O Pè, qui essaya immediatement d’arracher le bandeau de cet imposteur-« provocateur ». L’africain eut alors la mauvaise idée de se débattre : il reçut alors à ce moment là une TITANESQUE CAPATA !!!! Etalé pour le compte, l’importun (qui n’avait meme pas touche le ballon) fut evacue sur une civiere, et Pierrot expulsé ! Tel l’Empereur Auguste O Pè fut acclamé par le cirque Maxime (pardon…tout Furiani) et se retira comme un seigneur.

BianconiPierrotMimoria (2)-001

L’année suivante je crois, on se prépare à jouer un BASTIA-ORLEANS (ou CUISEAUX). Comme d’habitude, Pierrot est suspendu, et, vétu d’un somptueux treillis de chasse, il s’amuse à coté du tunnel des vestiaires (sous la EST). Jamais en manque d’imagination, il se saisit alors d’une fronde et se fait allumer une BOMBE AGRICOLE par un de ses comparses. Doué d’une force herculéenne, O Pè, lance son projectile qui atterit ….au CENTRE DU TERRAIN, où Christian Bracconi et Amara Traoré (si, si, celui de Gueugnon) se préparent à donner le coup d’envoi ! La bombe explose sans que personne ne s’y attende : nuage de fumée habituel, et le public sideré découvre Bracconi e Traoré….. EVANOUIS !!!!!! Hilare, Pierrot se regale de sa cocasserie sous l’oeil goguenard de la Tribune EST (coup d’envoi reporté de 5 minutes !).

BASTIA-BORDEAUX : match importantissime pour la montée (chaque année on frisait les barrages). Coté Bordeaux, on trouve Lizarazu, Huard, Gernot Rohr, et la jeune trompette de DUGARRY, qui faisait ses premiers pas (il n’avait pas encore sa prétention et sa tete de singe). Le match est apre (il finira par un nul 0-0). DUGARRY est sur l’aile de Pierrot, et celui-ci lui administre un tel traitement que, je l’avoue sans honte et pour la SEULE FOIS DE MA VIE, j’ai eu mal au coeur pour le futur minet de ZIdane. A un moment donné, le brave christophe avait tellement peur et était tellement stumagué, qu’il laissait purement et simplement le ballon à Pierrot, qu’il sentait arriver sur lui comme un fauve ! (j’ai revu ensuite tres souvent cette scene avec maints adversaires). Dugarry finit par sortir, mais il était décidé que ce match serait un match de poetes : à la 75 minute en effet, une fusée éclairante partie de la Sud-Ouest atteint en PLEIN VISAGE le bordelais MILOSEVIC, qui s’ecroule… sous les lazzi de Furiani qui criait au …comédien ! (La ligue nous donnera d’ailleurs match perdu, puis grace à quelques pressions « amicales » confirmera le résultat).

BASTIA-DIJON, (Pantaloni jouait en face), en 1989 (je jouais alors au Sporting) : Pierrot déchainé roue de coups dans les vestiaires l’arbitre M. NOUET qui s’étaitt déjà reçu une raclée MEMORABLE sur le terrain (il faudra bientot que je fasse un compte rendu spécial de cette atroce boucherie !!!!!).

PIERROT, arrivé au terme de son contrat, plonge l’année suivante Furiani dans la consternation en signant au PSG, qui veut batir une grosse équipe autour du stratege yougoslave Safet Susic et de l’entraineur Tomislav IVIC. Pierrot, qui était malgré sa férocité un très bon joueur de ballon, fait un début de saison TONITRUANT. Il devient vite le chouchou du Parc des Princes (beurk), et, bien qu’en frappant obtient deux fois 5 étoiles et une fois…6 étoiles !!!! A la 7ème journée il est d’ailleurs en tête du classement FF. La presse GAULOISE commence à s’interesser à cet « animal furieux qui court le 100 mètres en 11 secondes », lorsque Pierrot est repris par les démons de furiani et accumule moults cartons jaunes.. et surtout ROUGES ! Ecarté de l’équipe par IVIC, il est remplaçé par l’INFAME TANASI (une véritable horreur, une merguez cramée qui n’avait RIEN du ballon). Incazzatu, O Pè se rend un matin au Camp des Loges : à l’entrainement il ROUE DE COUPS TANASI (bien fait !) et est convoqué par IVIC. Le ton monte et Pierrot souleve le bureau, qu’il jette…. sur la tête de l’entraineur !!!!!! Autant dire que l’aventure parisienne est terminée et que à notre grande joie Pierrot revient au Sporting pour de nouvelles aventures….

BianconiPierrotMimoria (13)

BASTIA – CLERMONT : nous sommes toujours en D2 (Pierrot ne connaitra malheureusement jamais la D1 avec son club), et notre héros a déjà une palanquée de cartons à son actif (j’ai bien dit « actif » et pas « passif » !). C’est l’hiver, et le peuple bleu présent (stoique et exemplaire, pas des chochottes complexées qui défilent en Armani comme aujourd’hui) se gèle allègrement les couilles. Nouvellement promue, l’équipe de Clermont, coachée par l’ex-joueur d’Auxerre Andrejz Szarmach, nous mène la vie dure, et le match est très heurté. Il ne reste plus que 10 minutes à jouer, et la Tribune EST, qui continue à encourager, n’y croit plus vraiment. Les attaques bastiaises se brisent toutes sur la défense ultra-renforcee des gaulois, qui croient tenir le résultat, lorque O Pè se porte aux avants-postes. d’ordinaire notre fiumurbacciu se risquait peu à tirer et se contenait de centrer (je n’ai souvenir que d’ 1 seul but auparavant inscrit par lui: lors d’un derby gagné 2-0 contre le Gaz à Furiani). Plein de rage, Pierrot vient s’empaler contre la défense adverse, met le pied, profite du contre, et d’une spendide frappe sèche, loge le ballon dans le petit filet ! La EST, (qui depuis quelques minutes avait décidé de se réchauffer en allumant quelques comme dans le Bronx), n’en revient pas, acclame son joueur préféré et croit maintenant à la victoire. C’est alors qu’une nouvelle fois la LEGENDE de Furiani allait s’opérer. Nous étions ce soir-là que 3500 à tout casser, et nous fimes du bruit comme 10000. Sur le terrain les azzuffi se multiplient, Pierrot est déchainé, et l’entraineur de Clermont fait son entrée pour rassurer ses troupes. Cependant les clermontois ne touchent quasiment plus le ballon, et en 3 ou 4 occasions les bleus manquent d’un cheveu de reprendre l’avantage. Nous sommes dans les arrêts de jeu, lorqu’un attaquant bleu est bousculé à l’entrée de la surface. La EST s’emporte et réclame le coup-franc que l’arbitre n’avait ds un premier temps pas sifflé. Rendu très prudent par la mesaventure(pour ne pas dire la CONCIA) subie quelques années plus tôt par son ex-collègue M. NOUET lors du fameux Bastia-Dijon, notre homme se ravise et siffle la faute. Les gaulois protestent, gros azzuffu, et au milieu on trouve un Pierrot SURVOLTE. Comme un seul homme Furiani hurle à gorge déployée « BASTIA!…BASTIA ! », pendant que Christian Bracconi s’apprête à frapper : son tir, puissant, traverse une forêt de jambes, file vers le burt, lorsque le gardien effectue une parade exceptionnelle !… le cuir est repoussé vers le point l’angle des 6 mètres dans les pieds de…Ö Pè, qui avait suivi, et qui d’une fulgurante PASTILLE, loge le ballon dans le coin gauche du but !!!!!!! Je ne vous explique même pas le DELIRE de la Tribune EST, qui scande le nom de Pierrot, son idole. ce dernier venait en effet d’inscrire plus de buts en 10 minutes que dans toute sa carrière !

La prochaine étape de nos aventures se trouve à NICE, à l’occasion du MYTHIQUE match de 8ème de finale de la Coupe de France de 1992. La queue aux portes, des corses venus de toute la Gaule et le bateau rempli à rabord, les vols de la CCM multipliés par 3, font que nous nous retrouvons à 4000 dans le Pesage OUEST (voir E Cazzuttate in Nizza dans les 70’s ) + 500 étudiants corses de Nice en Tribune Nord. Le match en lui-même n’a que peu d’importance, mais comme TOUS les Nice-Bastia, il s’avère être une vraie SOUFFRANCE. Le Sporting l’emporte finalement 1-0 (penalty du gros Piotr Rzepka). C’est du délire dans toute la tribune des bleus qui avait été décrétée WAR ZONE. Votre serviteur (j’avais 18 ans) et ses furieux amis se précipitent comme tous les autres au grillage pour envahir le stade lorsque nous subissons un matraquage en règle de la part de vigiles de l’OGCN en survet bleu taillés comme des Rambo. du côté des étudiants corses de Nice, un bleu reussit à pénétrer sur le terrain pour demander son maillot à O Pè. Mais le bleu ne va pas loin, sous nos regards furieux, un CRS le rattrape, le roue de coups (clavicule cassée et visage tuméfié). Alerté, PIERROT,( qui se dirigeait vers notre zone pour partager son bonheur avec ses frères) entame alors un sprint scimitu vers le CRS, auquel il assene un formidable ATTENTAT en se jettant les 2 PIEDS DANS LE DOS de cette crevure ! Un grand moment ! Ce soir là toute la jeunesse fêtera la victoire (+ moults bagarres) et chantera la gloire de son icône.

5 MAI 92 : demi-finale BASTIA/ OM. Inutile de m’étendre, vous connaissez tous le film. Cependant les gens oublient souvent deux choses. D’une part Pierrot avait déclaré, de manière très serieuse, qu’il se réjouissant d’être au marquage de Chris Waddle, car comme ça il pourrait lui CASSER la jambe ! Effrayé, l’anglais se fera porter pâle (vous pouvez vérifier). Ensuite, pendant l’echauffement, ô Pè, s’en prit directement et TOUT SEUL à la racaille marseillaise installée en Sud-Ouest. Un pur moment de scimita, que je n’oublierai jamais! (comme le reste d’ailleurs…).

Suite à la catastrophe, comme ses ADMIRABLES coequipiers (que je n’oublie pas), accepte de rester au club (salaire revu à la baisse) et de s’embarquer dans la galère que le Sporting presque mort doit affronter. Il fait partie de l’équipe de CORSE qui affronte la Juventus à Aiacciu à l’occasion du seul match de bienfaisance organisé pour les victimes de la catastrophe. Aux côtés d’Ettori, d’Olmeta, de Di Fraya et consorts, O Pè fait son match habituel, plein d’aggressivité. Il se rendra même coupable (c’est le seul reproche que je lui ait jamais fait) de véritables abominations sur le jeune prodige de la Juve Roberto BAGGIO.

BASTIANICE190915 (64)
FURIANI 2015

Nous voici maintenant arrivés aux ultimes faits d’armes de Pierrot. Comme vous le savez, furiani étant fermé, le Sporting recevait à Mezzavia. A la fin de l’Ete eut donc lieu un mémorable derby contre le GAZ. Les bleus, qui étaient une fois descendus de tous les villages de Corse, se retrouvent à plus de 2000 dans la tribune Coté Route. Il va sans dire que le public du Gaz ne soutient pas la comparaison. Avec les fratelli nous encourageons à pleins poumons nos joueurs, lorsque d’entrée de match PIERROT, adepte du kung-fu, décolle à plus de 2m de hauteur afin de mettre le pied dans la tronche de l’insuportable ajaccien S. MEILLEY. Pas habitué aux derbys corses, ce dernier se transformera, comme vous vous en doutez peu à peu en CASPER le fantôme. Très vite le Sporting prend l’avantage par Mangione, double la mise par l’excellent DiFraya, avant que le Gaz par Pelletier ne reduise la marque. La fin de match est tendue, lorsque O Pè, déborde comme un fou du côté de notre tribune. Follement acclamé, il sème son adversira, se retrouve à l’angle de la surface et adresse un magnifique centre…RATE, qui se fiche dans la lucarne du gardien !!!! Un grand souvenir.

BianconiPierrotMimoria (6)1993: l’année du drame. Depuis longtemps PIERROT n’avait pas fait mystère de ses sympathies nationalistes. Il avait meme été candidat une année pour les Municipales de Bastia sur la liste UNITA. En 1993, ô Pè était, de part ses amitiés, assez proche du MPA. Cela nous rendait tristes (nombreux parmi les jeunes bleus étaient à l’époque plus proche de la Cuncolta), mais n’entamait en rien notre affection pour lui. C’est alors que le 28 Décembre 1993, O Pè disparut subitement. On retrouva sa voiture, mais on eu plus jamais de trace de lui. Tout Furiani se faisait du souci, lorsque la rumeur qu’il avait été assassiné se répandit. Nombreux étaient ceux qui ne voulaient pas y croire, tant O Pè leur semblait un surhomme. selon la versionn fournie par F.Santoni et feu J-M. Rossi dans leur « Pour solde de tout compte », il semblerait que Pierrot soit entré en violent désaccord avec la présidence du Sporting. J-F. Filippi lui aurait alors intimé l’ordre de restituer la voiture de location qu’il avait mis à sa disposition. Que fit O Pè , il rendit la voiture…DETRUITE A COUPS DE MASSUE !!!! toujours selon les mêmes auteurs, des représailles auraient été organisées par des cuncoltaghji afin de faire disparaître Pierrot, qui devint sans doute ainsi une des premières victimes de la guerre fratricide qui allait secouer la Corse. PERSONNE parmi nous, mêmes les plus engagés dans un camp, ne se rejouit JAMAIS de ce malheur. Fauché dans la fleur de l’âge, O Pè laissait derrière lui une charmante épouse et une petite fille de 2 ans, SERENA, qui ne connut donc jamais son papa. Toujours selon la rumeur, (et par une cruelle ironie du sort) le corps de Pierrot se trouverait aujourd’hui sous… la Tribune EST.

ÙN CI SCURDEREMU MAI DI TÈ, O PÈ !
ERI, OGHJE, DUMANE, FIRMERAI SEMPRE À FIANC’À NOI !
RIPOSA IN PACE GUERRIERU !
FORZA BASTIA PINZDESTRUCTOR

#corse @PjCaitucoli « Evviva u Riacquistu sumenti di l’avvena …. »

$
0
0

(Unità Naziunale – 29 décembre 2017 – 10h00) Dans un très bon billet d’humeur sur son compte facebook, Paul Jo Caitucoli répondait hier aux propos d’un candidat aux élections territoriales au sujet du riacquistu…

« Contrairement aux propros d’un candidat aux élections territoriales à longueur d’interviews je cite :  » Les fondements actuels des thèses nationalistes ne sont jamais que les plats réchauffés d’une doctrine qui a irrigué ma génération dans les années 70 sur la base du riacquistu ,un mouvement un peu daté,une vieille recette au goût amer. une grammaire datée puisqu’elle trouve ses sources dans le riacquistu des années 70. … »

Le riacquistu est un concept moderne qui a permis à notre identité et à notre peuple de préserver ses valeurs permettant d’innover dans les domaines économiques sociaux et culturels.

Le riacquistu n’appartient à aucun homme ni à aucun sigle! Même si nous ,nationalistes avons été Á l’avant-garde de sa défense et de sa promotion des progressistes de gauche et quelques un de droite ont participé activement à son développement.

J’invite les détracteurs du riacquistu à consulter les études menées dans le cadre du cesc en partenariat avec l’université.

Le riacquistu des années 70 c’est l’esprit de la loi Hamon de 2010 sur l’économie sociale et solidaire donnant naissance aux chambres régionales de l’économie sociale et solidaire; en effet le riacquistu qui se traduit par la réappropriation et non la reconquête, a permis de développer les circuits courts (casi di l’artigiani) l’économie circulaire (foires agricoles et rurales) d’expérimenter et d’innover dans le domaine de la lutte contre les incendies couplée à la relance du Pastoralisme (foyer rural de l’alivi et foire de cilaccia).

Enfin et surtout la dynamique du riacquistu a permis La Défense et la promotion des productions agricoles, agro-alimentaires artisanales et culturelles qui font rayonner la Corse aux quatre coins du monde !

Allora ò ghjuvanottu un ci scurdemu di Á filetta… »

Paul-Jo Caitucoli

#corse Bastia/Nice « Quand Furiani sentait bon la bombe agricole » par PZD #SCBOGCN #OGCNSCB

$
0
0

(Article d’unità naziunale reprenant le site des Ultras Bastiacci ) L’accès au stade Armand Cesari de Furiani était interdit samedi 26 octobre 2014 aux supporters de l’OCG Nice (L1) pour le match contre le SC Bastia, comptant pour la 11ème journée de championnat, en vertu d’un arrêté préfectoral afin d’éviter des « troubles graves à l’ordre public ».

Cari amichi,

bombagrikol_1après avoir évoqué les principaux faits d’armes des supporters du Sporting (et il y en a encore bien d’autres !) d’Alès à Furiani, en passant par Marseille, guidés par le glorieux Pierrot Bianconi, j’évoquerai aujourd’hui la plus ancienne et la plus féroce RIVALITE qui nous aient jamais opposé à un club PINZ : j’ai nommé l’Olympique Gymnaste Club de Nice , soutenu par les (peu fidèles) étrons qui garnissent les tribunes du Stade du Ray.

Ce qu’il faut bien avoir à l’esprit lorsqu’on se penche sur cette légendaire rivalité, c’est le CONTEXTE tout à fait particulier, et propre à la ville de NICE, qui a permis de la faire émerger.

Très tôt en effet, la présence corse au bord de la Baie des Anges s’ est faite sentir : Nice était le siège des grandes facultés (médecine, droit, lettres) et la principale destination d’études pour nos pères, qui étaient contraints et forcés de s’exiler pour survivre (suite à l’historique et bicentenaire fermeture di l’Università di Corti), il va sans dire que la turbulente jeunesse corse commença, à partir du début des années 70, à faire parler d’elle (« Sportinguement » et politiquement (C.S.C) parlant ! ).

Or, il faut savoir que Nice s’est toujours fait remarquer par son caractère bourgeois et supérieur (un peu comme Paris) qui lui a toujours fait appréhender les autres de manière hautaine (phénomène aggravé de plus par le véritable envahissement, à partir des années 60, de la cité par des hordes de vieux acariâtres venus du Nord de la Gaule, enthousiastes à l’idée d’enfin pouvoir mourir au soleil). C’est pourquoi les corses, cette « sous-race italienne » (épithètes souvent entendus à l’époque), si bizarre et par certains côtés si barbare, formaient une communauté à la fois enviée (pour son esprit de clan, sa solidarité, et son pouvoir politique (ex: le père d’Y.Colonna)) et détestée (pour ce même pouvoir politique, sa tradition de gangstérisme, et enfin sa légendaire « fainéantise » (hum !)).

Dans ces conditions, et compte tenu de l’ardeur des supporters bleus de l’époque, les DERBYS Nice-Bastia s’avérèrent être des matches particulièrement EXPLOSIFS, de véritables corridas, qui marquent aujourd’hui encore des générations de corses. Ces histoires, maintes fois évoquées par les anciens, sont souvent connues des jeunes corses d’aujourd’hui, mais de manière fragmentées et incomplètes dans la durée. Il se peut donc que j’en oublie, mais les évènements les plus marquants dont j’ai eu connaissance, ou auxquels j’ai directement participé, se situent en 1971, 1977, 1992 et 1995.

Avant moi, mon grand-père, mon père et mes oncles ont tous été de véritables acharnés du Sporting. J’ai donc grandi dans une atmosphère teintée de bleue, où les anecdotes étaient foison. C’est un peu de leur mémoire que je vous fait partager aujourd’hui, particulièrement celle de mon père, qui, avec des milliers d’autres (les votre sûrement !) était étudiant à l’époque.

NICE – BASTIA 1971 :

Souvent les Nice-Bastia étaient chauds à l’occasion des matches de championnat (les deux équipes étaient en D1), mais aussi, et surtout, en Coupe de France. Le hasard voulant que plusieurs fois les deux équipes se croisent dans cette compétition, les affrontements s’exarcèrberent. C’est ce qui se produisit cette année là (en 16ème ou 8ème je crois), mémorable entre toutes.

C’est par milliers que le peuple bleu, appuyé par sa diaspora étudiante, envahit les gradins de la tribune Nord,

Placé au dos du quartier de Saint-Sylvestre. Toute la fine fleur de la jeunesse corse et là, et elle donne de la voix (entre autres (mais oui !) François Nicolai, Jean-Martin Verdi, et tous ceux qui feront la politique patriote corse les années suivantes (Léo Battesti, Pierre Poggioli, Vincent Stagnara…).

Comme tous les derbys de l’époque, le match est ultra-viril, et les équipes ne se font pas de cadeau. L’ambiance du terrain se communique bientôt aux gradins, où les supporters du Sporting commencent à s’exciter passablement. Dans le courant de la deuxième Mi-temps, un incident met le feu aux poudres, et le peuple bleu commence à se chauffer avec les toujours très aimables Gardes Mobiles de l’ère Pompidou (pas des poètes à l’époque). Les provocations se multiplient, et de part et d’autres du grillage les noms d’oiseaux volent, pour ne pas dire les matraques et i pugni alzati.

Le climat est lourdement deletere, lorsque à 5 minutes de la fin, et alors que le Sporting perd, les bleus, arborant tous de superbes rouflaquettes, pattes d’eph, et tous capiluti, commencent à scuzzuler le grillage avec force afin de REGLER les comptes avec la maréchaussée locale et d’ENVAHIR LA PELOUSE !!!!!!!. Pendant de longues minutes le brave barbelé résiste, mais sous le poids des furieux, il ne tarde pas à plier, puis à s’ECROULER .

Sous l’œil halluciné des flics, qui n’en reviennent pas de tant de férocité et de scimità, et des insultes des braves habitants de Nice, les premiers éléments commencent à enjamber l’obstacle pour en découdre, et c’est bientôt l’ EMEUTE !!!

Comme à chaque fois en cas d’affrontements urbains, les charges et les contre-charges se multiplient,

entrecoupés de moments de calme. Au cours de l’un deux, un Garde mobile un peu téméraire (un grand noir baraqué) se prenant pour Conan le Barbare, provoqua les bleus les plus proches de lui, en leur promettant qu’au premier geste suspect, il se chargerait lui-même de rosser les coupables. Il lui fut répondu par un jeune corse moustachu très connu à l’époque (un type du Marché je crois) et qui était 2ème ou 3ème dan de karaté, qu’il n’avait qu’à mettre ses actes en accord avec ses actes. Sur de son coup, le gorille s’avance et est accueilli par … un fantastique CALCIU DRAGONBALLZ-ISE qui l’envoie sbouler tout en bas des marches !!!!!!!!!! Vexés ses collègues entreprennent de laver l’affront, et les azzuffi se prolongèrent à nouveau.

Les incidents de ce match eurent un retentissement considérable dans le petit monde bourgeois et aseptisé de Nice. En bons Pinz qu’ils étaient , les Niçois unanimes se répandirent en plaintes et en dénonciations (qui fleuraient bon le racisme) sur « ces corses qui sont tous des assassins », et qui de toute façon « n’avaient jamais été bons à rien » (sinon à administrer leur pays et leurs colonies, et à mourir pour eux en 14). La trace de ce match fut vivace : de simple antipathie réciproque, on passa à un CONTENTIEUX en bonne et due forme qui continue encore aujourd’hui !!!!

NICE – BASTIA 1976 :

voici comme prévu le second volet des légendaires matches contre les Aiglons (pas d’autre mot !) niçois. Comme le précédent, ça ne va pas manquer de piment, à la différence près que cette fois-ci, il s’agit de l’aller ET du retour ! Une erreur m’avait fait dater ce match en 1977, mais après information auprès de qui de droit, il s’agit en fait de l’ année 1976. Attachez vos ceintures…..

Le premier acte de ce mythique Nice-Bastia dont j’entends parler depuis que je suis gosse, à pour cadre le Stade du Ray, à l’occasion d ‘un 8ème de finale de Coupe de France (encore).

Une fois de plus, tels des morpions sur le crâne de T. Roland, les bleus envahissent les gradins de la Tribune Nord, sous la bronca des braves pinz azuréens. Le souvenir de 71 est toujours vivace, et dans l’intervalle, en championnat, les « embrassades » à la sortie du stade n’ont pas manqué.

Sur le terrain, les deux effectifs sont de talent : un subtil mélange de techniciens et de tendres bouchers apporte une touche explosive et prometteuse à cette rencontre.

Côté niçois, les internationaux ne manquent pas, tels le vieux DOUIS (dont on va reparler), le fringant attaquant de l’Equipe de Gaule M. MOLITOR (dont on va reparler itou), et un Yougoslave athlétique et moustachu KATALINSKI (dont on va reparler derechef !).

Côté Sporting, les hommes de légende sont là : le divin Claude PAPI, le placide Charlot ORLANDUCCI (surnommé aujourd’hui le Roger Couderc du pay-per-view), le sensationnel ailier kanak Jacques ZIMAKO, et enfin le STRATOSPHERIQUE Dragan DZAJIC, qui effectuait sa première saison sous les couleurs bastiaises.

Le match commence, et on comprend d’entrée, vus la violence des premiers chocs et les cris d’animaux qui s’échappent de la Tribune Nord, qu’il ne s’agira pas d’un match pour les Laurent et les Lachuer. Très vite l’arbitre doit presser le pas sur les contacts car les protagonistes (voire les « belligérants ») ont des velléités bianconesques. Néanmoins ça joue au ballon, et même bien : en effet, les bleus notamment font passer le frisson dans la RAY ( du cu* ) des défenseurs rouges et noirs. Admirablement orchestrés par l ‘inoubliable PAPI, les deux flèches DZAJIC et ZIMAKO, donnent le tournis à leurs gardes-chiourme, et centrent régulièrement pour le brave Fanfan FELIX cugnumàtu  » U CAPU D’ORU ».

La première mi-temps s’achève sur quelques contacts virils, et tout le monde met à profit « les citrons », pour élaborer une stratégie. Côté bleu, on ne peut que continuer dans la voie des contres, qui peuvent peut être permettre d’engranger un précieux sésame en vue du match retour sur nos terres. Côté niçois par contre, les consignes semblent différentes, et le mot d’ordre semble être de fracasser les deux cerveaux de l’équipe: Dzajic et Papi.

En effet, toute la seconde mi-temps consistera en une démolition des deux stratèges. Le libero KATALINSKI charge sans discontinuer le frêle Claude, tandis que DOUIS se prend pour le regretté P. BIANCONI et semble envisager de mettre un terme à la carrière du prodigieux belgradois. On attend une réaction de l’arbitre, mais celui-ci « bizarrement » se met à chanter du Steevie Wonder !!!!!

Très vite ce scandale devient insupportable pour les joueurs bleus, pour qui pleuvent les jaunes (il parait que ça va bien avec le bleu…), pour l’encadrement du Sporting (où CAHUZAC et J. FILIPPI sont en pleine sbattulance) et pour bleus des tribunes, étroitement surveillés par les forces de l’ordre (pas fous les pinz) qui ont sûrement du faire electrifier le grillage.

Afin de ne pas hypothéquer nos chances au match retour, les bastiais, résignés, font de la résistance, mais subissent maintenant les assauts des azuréens, galvanisés par la fratellenza de l’arbitre. Le match, qui tournait à la straziata, devient bientôt un vrai CALVAIRE, et coup sur coup le Sporting encaisse DEUX BUTS !!!! Une bien mauvaise affaire pour nous, qui met les sangs à tout le monde. Le match se termine sous les vivats des Pinz, et sous les menaces des bleus, qui mieux que personne savent que la roue tourne et que sur la route des quarts il y a ….FURIANI !!!!!!

Deux semaines plus tard, c’est un Furiani habilement conditionné (même s’il ne faut pas trop se forcer) par le club et par la vox populi qui attend de pied ferme les matraqueurs de l’aller. Dès l’atterrissage à l’aéroport, quelques capiluti patibulaires, qui étaient venus par HASARD, se font les prophètes du malheur auprès de la délégation niçoise en leur parlant d’évènements surnaturels et spécifiques à la Corse ( on serait le DOUZE du mois, à l’EST c’est de la BOMBE bébé, on aime les activités AGRICOLES…..). C’est donc un peu plus grisâtres qu ‘à l’accoutumée que les joueurs rejoignent le car antédiluvien qui se propose de les amener dans l’ANTRE. Comme contre LAVAL il y a quelques années, le chauffeur se refuse à accompagner ses hôtes jusqu’à la porte de la Tribune EST sous laquelle se situent les vestiaires. Habilement avertis, les pensionnaires de notre légendaire tribune se préparent à la battue, et c’est sous une grêle de projectiles que les Robocop de l’aller gagnent leur vestiaire, l’air beaucoup moins fier. Exercés au maniement des petronche , des fusées eclairantes et des B.A, les bleus, comme à la foire, ont pour objectif KATALINSKI et DOUIS auxquels on promet un voyage dans l’au-delà. Ce dernier notamment, qui se croyait sorti d’affaire , reçoit avant de rentrer au chaud (c’est le cas de le dire !) une monumentale petronca en pleine faccia !!!!!!

Pendant l’échauffement des joueurs, c’est encore pire, on assiste à une étrange pluie de bombes dont on certifie qu’on use pour tuer les taupes, et DOUIS voit s’ouvrir devant lui les portes de l’ENFER. Aux dires des gens présents, ce n’est pas tant l’ambiance vocale (qui n’ a jamais été trop notre fort ) qui les a particulièrement impressionnés, mais plutôt la scimità ambiante et une pression insoutenable, comme on ne savait la mettre que chez nous (à l’usu 5 Mai). Résultat des courses, lorsque DOUIS rentre aux vestiaires, lui seul sait qu’il ne refoulera pas de si tôt la pelouse. En effet, alors que les deux équipes s’avancent et que le stade s’embrase, on constate avec STUPEFACTION que les Niçois ne sont que 10 !!!!!!!!!!!!!!!! Philosophe, le Préfet BONNET du match aller, inspiré par la lecture de Kant et se métamorphosant subitement en Ours CAJOLINE a décidé finalement que la vie était trop courte pour la risquer trop TOT !!!!!!

Parenu fole, ma ghjè cusi ch’elle si sò passate e cose ! Forts de leur avantage numérique, remplis de stizza et avides de laver l’affront, portés par un public merveilleux et si taquin (!) les bleus SURVOLENT la rencontre, et enfoncent les niçois. Vont-ils pour autant parvenir à renverser la vapeur et à créer l’EXPLOIT, vous demandez-vous tous ?

Cazes et Orlanducci font les hommes-luges sur les tibias pinz, Dzajic et Zimako, particulièrement remontés, font des PRODIGES, à chaque attaque la EST aspire le ballon vers les filets adverses (où le goal se dit, vu ce qu’il reçoit, que finalement TOUTATIS n’est pas gaulois, mais bien corse) et le Sporting déchainé l’emporte finalement QUATRE A ZERO !!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Impossible aux dires de mon père de décrire l’ETNA-STROMBOLI-VESUVE que Furiani fut ce soir-là !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

FORZA BASTIA PIÙ CH’È MAI !

A LEGENDA DI FURIANI UN PÒ MICCA SPARÌ CUSÌ !!!!!!

PZD

 

(…)

by @Lazezu 

 

#corse Bastia/Nice « Quand Furiani sentait bon la bombe agricole » par PZD – Partie 2

$
0
0

16(Article d’unità naziunale reprenant le site des Ultras Bastiacci ) Voici le 3ème volet de nos aventures niçoises, de loin le plus MEMORABLE d’entre tous ! Une invasion, du bleu, du blanc, du suspense, la victoire, des azzuffi par dizaines, tels sont les ingrédients de ce 8ème de finale de Coupe de France, qui est entré dans la légende du Sporting.

BASTIANICE190915 (64)En 16ème de finale, le Sporting avait bouté hors de la Coupe la formation de D1 de Toulouse, où s’illustrait déjà le guignolesque Barthez. Une bonne ambiance, une victoire nette et sans bavure (2 buts de Mangione), une équipe sure de son football: tout laisser à présager, sinon un grand parcours en Championnat, du moins un beau parcours en Coupe. Au moment du tirage des 8èmes, il va sans dire que les supporters attendaient que le sort ne designe que deux équipes: MARSEILLE, contre qui nous brulions d’en découdre, et bien evidemment NICE, contre qui ça avait legerement « frusté » en Championnat quelques mois auparavant.

Comme nous l’esperions tous, le sort designa NICE, et bientôt les grandes manoeuvres commencèrent. Déjà en pleine frénésie politique (les Regionales de 92 et le statut Joxe) la Corse ne parla bientot plus que de ce match, qui très tôt s’annonca être une INVASION programmée.

A Bastia le Sporting redevenait à la mode (pas mal de petits traitres qui s’interessaient à l’OM estimaient maintenant que le bleu foncé, c’était bien mieux que le bleu pale) et c’était à qui faisait des pieds et des mains pour participer à l’aventure. L’annonce faite par la SNCM d’une mise à disposition d’un navire ne fit qu’augmenter la passion autour du match, et dès la mi-Fevrier on savait que quelque chose de SPECIAL allait se produire..

Pendant que tout Bastia se préparait à l’invasion, sur le continent les bleus s’affairaient : les sections TESTA MORA de Nice et d’Aix bien sur, mais aussi les supporters de Paris, Lyon et de toute la Gaule. Le bruit se répandant que le bateau serait plein, l’angoisse etreint les supporters: Y aura-t-il assez de places au stade pour abriter toute cette faune ?

BianconiPierrotMimoria (12)

Dans les jours précédants le match, nous eumes confirmation que toute une tribune laterale, le Pesage ESt (et oui !), qui contenait environ 3500 places, nous serait reservée. Tout le monde poussa un ouf de soulagement : rien ne pourrait entraver maintenant notre marche en avant.

Arriva enfin le jour du match : la veille le navire « Ile de Beauté », était parti de Bastia absolument BONDE. Toute la jeunesse bastiaise, de Haute-Corse et même du Sud se trouvait embarquée, avec force drapeaux, pétards et autres bombes agricoles. Très vite un constat s’imposa: il n’y aurait pas assez d’alcool pour satisfaire tous les scimuliti naviguants !!!!!! Une ambiance assez sympathique et meme « sborgnesque  » s’instaura rapidement , et tout le monde fantasma sur le match du lendemain. Que le Sporting gagnerait , voilà qui ne faisait aucun doute pour les supporters. Non, la grosse question c’était : y aura t-il des incidents et si oui, dans quelle proportion ? Chacun y allait de son délire, et malheureusement une ou deux cabines furent detruites par des bleus qui ne surent pas retenir leur impatience.

Au petit matin, le bateau spunta dans le port de Nice, certains se tenaient de belles tronches de panizze, et d’autres, qui avaient dégueulé tripes et boyaux étaient de vrais fiadunetti ambulants. Sur le quai, certains parents, amis, ou etudiants expatriés attendaient les nouveaux Vikings, sous l’oeil désabusé et bovin des habitants de la ville de la salade. Afin de signaler leur proche débarquement les bleus (c’est logique) firent mugir les cornes de brume et bien sur expedièrent en guise de préambule quelques Bombes Agricoles bien senties !!!

Une fois sur le sol de Gaule, la meute joyeuse et ethylique se scinda en multiples groupes et commenca à deambuler dans toute la ville. Sous l’oeil spaventatu et interloqué des Pinz les hordes se croisaient et se macagnaient, tout en se posant LA question: « ils ont où les supporters nicois ? ». Certains avaient beau répondre: « comme d’habitude, planqués », l’inexorable quête se poursuivait.

Dans le milieu de l’après-midi, tout ce joli monde reçut peu à peu le renfort des supporters qui avaient choisi la voie des AIRS. Les vols de la CCM avaient en effet été multipliés par 3, et celà ne fit qu’ajouter au décorum bleu et blanc de la ville.

Pour tout dire, l’après-midi fut relativement tranquille. Relativement, car quelques bleus surexcités faisaient quand même des leurs : à qui avait été protagoniste d’un joyeux azzuffu avec quelques maghrebins des sinistres quartiers de l’Ariane, Pasteur, ou Las Planas (à visiter) qui comme chacun se prennent pour les patrons en Gaule, à qui jetait des oeufs sur les autobus de transport niçois, à qui penetrait à l’interieur du très chic et très bourgeois Lycée Massena, se disputait avec le personnel, et detruisait une partie des infrastructures !!!!

Ce vandalisme fut toutefois relatif, et bientot arriva l’heure de converger vers le Stade, situé dans le Nord de Nice, en plein Quartier Saint-Sylvestre.

Nous sommes maintenant à peu près une heure 1/2 avant le match, et la pression MONTE. Chemin faisant les macagne fusent à l’encontre des supporters rouges et noirs, qui rasent les murs. Une fois loins, ces derniers insultent, quelques bisco professionnels leurs courent après, mais en vain. De toute façon il serait vain de chercher des incidents car très vite on constate le vaste dispositif des forces de l’ordre. Le match est bien entendu classé à hauts risques, et l’avenue qui sert de liaison entre la Tribune Sud (la tribune des  » ultras  » niçois) et notre Pesage est à la fois barrée, et envahie de cars de CRS.

Devant l’entrée de notre tribune , les grilles (d’un bleu ciel horrible) sont fermées, et bientôt nous nous retrouvons plusieurs centaines agglutinés et on voyait dépasser les hampes de centaines de drapeaux. Comme nous ne sommes pas un peuple patient, nombreux sont ceux qui se plaignent, et qui veulent à tout prix entrer. La sécurité et les flics s’y opposent, mais bientôt certains des premiers rangs, incazzati, commencent à scuzzuler avec force les grilles !!!

Ce qui devait arriver arriva, la Securité paniqua, et faisant fi des consignes, commença à entrouvrir les grilles. Tout le monde tentait de  » s’enfrougner « , lorsque les flics donnèrent un contre -ordre !!! A notre grand dam les portes nous furent claquées au nez, et la scuzzulata recommença. Seulement plusieurs dizaine de bleus avaient réussi à pénétrer à l’intérieur de l’enceinte et s’étaient installés. Refusant ostensiblement d’obéir à la sécurité, il fallut l’intervention au micro de feu le Président J-F. Filippi pour les faire sortir !!

La manœuvre ne réussit que partiellement, et vu que nous étions à bout, enfin les grilles s’entrouvrirent.

Tout le monde dès lors se rua comme des affamés sur les pains au chocolat du « Babaorum  » un lendemain de sborgna. Le but était d’une part de trouver les meilleures places pour accrocher les innombrables BANDEROLES (qui a l’époque étaient très à la mode ) et surtout pour échapper à la fouille des flics. Tout le monde était outillé comme pour la guerre du Vietnam, et les objets illicites étaient foison. Dans mon sac à dos se trouvaient la banderole de mon groupe, deux bombes agricoles, et un fumigène blanc énorme qui provenait d’un stock de l’armée. A côté de moi, un type espérait lui aussi forcer la fouille car il avait apporté 15 paquets de mammouth !!!!!

Une fois arrivés devant les escaliers qui conduisaient à la tribune, nous nous rendîmes compte avec stupeur qu’il y avait un deuxième barrage filtrant au sommet des escaliers !!! Les flics, au courant de notre réputation d’artificiers en tous genres, prenaient leurs précautions. Je commençais à me sentir mal pour les objets contenus dans mon sac, lorsque nous assistâmes à une scène IREELLE, que je n’ai plus jamais revue depuis. Au moment où nous grimpions, des dizaines de mains anonymes appartenant à des bleus qui étaient déjà passés se tendirent vers nous afin que l’on puisse entrer notre artillerie en toute impunité !!!!! Sans refléchir je tendis mon sac à bout de bras, qui fut immédiatement happé avidement par un supporter qui rapidement me montra sa faccia pour que je puisse le reconnaître une fois le CRS franchi !!!!

Hélas les pandores abbanbanés se rendirent compte qu’ils se faisaient mystifier, et se firent beaucoup plus agressifs . Ils commencèrent à scuzzuler tous les bleus porteurs d’objets en cherchant furieusement des objets contendants. Je franchissais la fouille sans encombre, lorsque le bleu à coté de moi se fit confisquer son drapeau du Sporting 78 ( celui avec les écussons de Torino, Newcastle…) sous prétexte que le manche était en bois !!!!

Or, à l’époque les hampes n’étaient pas réglementées comme aujourd’hui, et cela était particulièrement abusif ! Nous étions plusieurs à intervenir auprès du gentil CRS pour qu’il restitue la bandera, lorsque le flic haineux jeta le drapeau comme un javelot sur la… pelouse !! C’est alors que le bleu en question, qui était âgé d’une trentaine d’années péta un cable et cria : « Mon drapeau que j’avais à depuis 10 ans ! Mon drapeau que j’avis depuis 10 ANS !!!!!! ». Lisant dans mes pensées, ce type, que je n’ai plus jamais revu ensuite, prit le flic par les épaules et lui expédia une majestueuse CAPATA !!!

Le flic s’écroula, nous pénétrâmes en force, et commençâmes à nous installer. Je remerciai chaleureusement le bleu qui s’était chargé de mon sac et sortit la banderole pour l’appicciguer au grillage. Seulement j’eus des difficulté car ce dernier, sur toute la longueur de la tribune, était saturé de types qui essayaient d’en faire de même !!!! On assistait d’ailleurs à de byzantines discussions entre Cuncoltaghji et partisans du MPA qui avaient chacun entendu signifier le soutien de leur tendance au Sporting par banderole interposées !! Idem pour les paisani des villages du Fiumorbu, du Nebbiu et du Niolu, pour ceux du  » Bar Machin  » !! Une fois ce travail effectué, il fallut se retrouver entre amis, car dans la bousculade tout le monde s’était perdu de vue. Nous pûmes constater d’ailleurs que les etudiants corses de Nice ne se trouvaient pas avec nous, mais en plein coeur de la mythique tribune Nord, entourés de Niçois !! Le stade est maintenant quasiment plein, et c’est la fièvre généralisée.

Immédiatement nous entreprenons de marquer le territoire : les premières bombes agricoles sont lancées sur les supporters de la Brigade Sud Nice, les drapeaux s’agitent, et les chants commençent à partir. Tout le monde donne de la voix en attendant l’échauffement des joueurs, lorsqu’un bleu (avec un bandeau sur le front) complètement « trapanatu » enjambe le grillage, saute bandera en main sur la pelouse, et commence à entamer un tour d’honneur !!!!!! Il commence son sprint scimitu sous nos encouragements, reçois aussi ceux de la Nord (corses de Nice), se fait ensuite copieusement siffler par la Tribune d’honneur, et enfin passe devant la Tribune Sud où les  » ultras  » niçois, passablement énervés et vexés de s’être faits bouger par nos bombes agricoles, l’attendent de pied ferme ! Alors que j’étais en train dire à mon voisin  » si ils veulent sauter eux aussi pour le tazzer on y va « , le furieux du Sporting (sûrement un habitué de la EST) se précipite vers le tribune Sud et commence à frapper comme un malade sur les faccie des niçois appicigués au grillage !!!

Tout le monde chez nous hurle de bonheur en criant  » Bastia ! « , lorsque des espèces de vigiles de la sécurité du stade, habillés en survet bleu et taillés comme des Rambos, envisagent de s’emparer de ce nouveau Jojo Petrignani !! Habilement prévenu par nos cris animaliers, ce scimulitu, les bras levés en signe de victoire, se précipite vers notre tribune, et comme un ouistiti palmé réussit à échapper aux mollosses ! A la fois morts de rire et fiers de lui, nous reprenons à gorge déployée nos chants, lorsque les joueurs pénètrent enfin sur la pelouse pour l’echauffement !!!!

D’emblée, les joueurs du Sporting, qui aperçoivent notre tribune et la marée de drapeaux bleus et blancs, nous saluent. Antoine Di Fraya dira par la suite qu’il avait été franchement impressionné par notre nombre et notre ferveur.

Les niçois se placent à notre gauche, et commencent à trottiner, en se tenant à distance respectable des scimuliti bleus les plus proches d’eux. Tout le monde chez nous commence à monter en puissance, en veillant toutefois à ne pas trop se carboniser d’entrée, parce qu’on sait que le match va être long et éprouvant (pour ma part à ce moment je me paye déjà un sérieux mal de crâne (barre au front) qui est le signe avancé de la plus parfaite sbattulance).

L’échauffement se poursuit sans que rien de notable ne se produise, lorsqu’un ballon un peu trop appuyé par un niçois se dirige vers le grillage des bastiais les plus proches du poteau de corner. Immédiatement on perçoit un petit mouvement de foule de ce côté là, où se trouvent quelques animaux venus de l’Extrême-Sud (Portivechju plus spécialement). Inconscient du danger le capitaine niçois, l’arrière-gauche Philippe MATTIO, feint d’ignorer les immanquables quolibets, et se dirige vers le ballon, lorsque nous voyons partir de la tribune un petit objet à la forme ovoïde, qui rebondit deux fois sur la pelouse, avant de se coller au cuir. Quelques profanes se demandent de quoi il peut s’agir, alors que les yeux les plus avertis ont instantanément décelé une de nos fameuses Bombes agricoles !!!!

Seulement l’autre buse de capitaine ne l’a pas vue, et il s’apprête à mettre un calciu dans le ballon ! Je retiens mon souffle en craignant le pire, lorsque le bruit de la détonation nous parvient. Alors que ceux qui n’ont rien vu crient « Olé !! », en croyant à une B.A isolée, on perçoit le petit nuage de fumée classique qui accompagne l’explosion, et surtout le mocciu incarné de Mattio s’écrouler comme une bouse sur la pelouse !!!!

Tout le stade se tourne alors vers l’explosion, et un grand froid gagne notre tribune, car le Mattio est toujours  » leccu  » sur la pelouse. Certains crient déjà au comédien, mais après l’arrivée des premiers secours, on se rend compte que le niçois est purement et proprement dans les pommes !!!

C’est alors que le spectre du match perdu sur tapis vert saisit d’angoisse la marmaille bleue, qui n’en mène pas large. Les plus pessimistes (toujours les mêmes, ceux qui à 3-0 ont toujours peur qu’on se fasse remonter) y vont de leur couplet « Stu colpu simu freschi » et autres « L’avemu da piglià in culu », ce qui a le don d’irriter les inconscients (type : plastiqueurs de Postes et de Caisses d’Epargne) qui ne voient aucun mal dans cette sympathique démonstration pyrotechnique.

Quoiqu’il en soit le capatoghju est toujours présent, et on se demande si ce match, qui partait si bien, n’allait pas définitivement tourner en eau de boudin. Fort heureusement non, car au bout de quelques minutes, Mattio se revèle, et est même acclamé par une partie des bleus !!! (reconnaissons que parfois on fait une belle petite bande de falzacci, non?). C’est donc soulagés que nous assistons à la fin de l’échauffement. Les bleus regagnent les vestiaires sous nos vivats.

Pendant ce temps, les niçois de la BSN sont vexés comme des poux. Et pour cause : ils ont assisté depuis le matin au déferlement turchinu dans leurs rues, ils sont mis en minorité dans leur propre stade (30 % minimum du public est bleu, et inutile de dire qu’ils sont submergés au niveau de l’ambiance), se sont reçus une bonne palanquée de bombes agricoles dans la tronche, et cerise sur le gâteau, leur capitaine vient d’être violemment scuzzulé et a dû rapatrié sur le bord de touche comme une figue molle de la Ruche Foncière.

Ainsi font leur apparition dans la Tribune Sud quelques drapeaux tricolores, qui font mauvais genre avec le pseudo-particularisme régional niçois (dont le comté a été intégré à la République après nous). Immédiatement une nuée de drapeaux frappés du clandestin agenouillé s’agitent aux quatre coins du secteur bleu, et la grosse pression commence à se répandre.

Alors que les 22 acteurs sont dans le tunnel, on franchit un nouveau pallier, et une séquence mémorable va bientôt se produire. Pendant que résonnent les  » Bastia, Bastia « , et que les premiers fumigènes comment à être décapsulés, les rouges et noirs commencent à exhiber une grande banderole :  » SI LA MERDE ETAIT DE L’OR, LA CORSE EST UN TRESOR  » (avec concordance de temps déféctueuse en prime), le tout agrémenté d’une Marseillaise dont on sent qu’elle n’a pas été souvent reprise jusqu’ici (fierté française et présence de banlieusards obligent).

De notre côté, après un moment de stupeur, c’est la craquance généralisée qui s’installe : alors que l’hymne gaulois est entonné, se produit une réaction en deux temps : dans le coin des porto-vecchiais 3 bombes agricoles sont lancées, qui explosent en plein milieu des niçois, qui détalent comme des lapins de la forêt de Bonifatu, ce qui laisse admirer trois énormes gouffres béants à l’endroit exact des déflagrations ! Mieux encore (moment magique) et alors que personne ne s’était concerté, 3000 poitrines à l’unisson se lancent dans une série impressionnante de « FLN! FLN! » comme on en a jamais entendu !!!! Quelle n’est pas de surcroît notre stupéfaction à la vue de clanistes purs et durs (c’est à dire limite C.F.R) en hystérie totale !!! Pour un peu, on leur aurait demandé d’aller prendre d’assaut le camp de Légion à calvi, ils y seraient allés à la nage, ces animaux -là !! La scimità et le patriotisme spontané dans toute leur splendeur ce soir là…

C’est dans cette ambiance apocalyptique et tri-dimensionnelle ( re-barre au front pour tout le monde) que les joueurs bleus, menés par Pierrot Bianconi, déboulent sur la pelouse, dans un incendie de fumigènes…

Alors que le coup d’envoi va être donné, on assiste à quelques petites échauffourées dans la tribune d’honneur en face de nous. Visiblement se trouvent là-bas des petits groupes de bleus qui doivent disserter de la fraternité franco-corse sans langue de bois.

Les joueurs sont enfin liberés dans l’ambiance que l’on devine et le Sporting se présente ainsi (si je me souviens bien) : Valencony, Bianconi, Salou, Burnier, Soumah, Taberner, Faye, Di Fraya, Rzepka, Mangione, Bourabaa.

D’emblée le sporting est à l’attaque, mais les niçois ripostent. On joue la 10ème minute lorsque le Sporting se voit attribuer un corner juste dans le coin droit de notre tribune. Antoine di Fraya le frappe, le ballon traverse une foret de jambes, et va se ficher dans le coin droit du but niçois !!! Tout le monde exulte, devant ce magnifique corner direct, lorsque l’arbitre, après maints palabres, annule le but pour un prétendu hors-jeu !!! Inutile de s’attarder sur les noms d’oiseaux dont il est aussitôt affublé….

Mais le Sporting ne se décourage pas et repart à l’attaque. A la suite d’une faute sur Mangione, l’homme en noir tente de se rattraper et nous siffle le penalty !! Explosion de joie dans nos rangs, immédiatement douchée à la vue du gros Piotr RZEPKA qui s’avance pour tirer. De son pas lent qui ne laisse pas sans évoquer le sprint de Mohamed Ali lors de la cérémonie d’ouverture des J.O d’Atlanta, ce quasi-albinos, se prépare, ouvre son pied et trompe le portier adverse !!! 1-0 pour Bastia alors qu’un gros du rang au-dessus s’affale sur moi et que je sbattule sur un type barbu avec un parapluie sur la tête aux couleurs du Sporting !!

Ensuite, la partie s’équilibre, et nous avons la confirmation que le match va être une vraie straziata. Les incidents de jeu ne manquent pas (avec un Pierrot plus bianconesque que jamais) et la mi-temps est sifflée sur le même score, qui nous remplit de satisfaction.

Tout le monde se repose un peu chez nous en prévision de la rude 2ème mi-temps, lorsqu’ on aperçoit un petit groupe de niçois de la Brigade Sud (je vous laisse deviner quelle composante…) s’avancer à l’angle gauche de la tribune pour venger les affronts subis jusque là. Ils tombent sur la même bande de surexcités de Portivechju que tout à l’heure, renforcés d’éléments disparates provenant du reste de la tribune. Certains niçois exhibent des couteaux (!!!) et n’ont pour toute réponse que quelques déchainés qui tentent de passer le grillage mozzu pour en découdre. Comme l’on voit venir vers ce lieu de désordre les sympathiques forces de l’ordre (renforcées par les vigiles en bleu taillés comme des Rambo qui avaient coursé le scimulitu de l’avant-match), on comprend qu’il ne sert à rien de tenter un assaut voué à l’échec. Toutefois, afin de se retirer dignement, les bleus font cadeau de quelques petites bombes agricoles qui explosent dans un joli bruit de fond, ce qui a le don de crisper un peu plus nos amis azuréens qui nous promettent l’enfer à la fin du match (ben voyons…).

Les joueurs reviennent, et le match reprend. Inutile de s’attarder longuement sur la deuxième mi-temps, ce fut une SOUFFRANCE de bout en bout. Chaque bleu passe à tour de rôle par toutes les couleurs de l’arc-en-ciel, et le paroxysme de l’adrénaline est atteint lorsqu’un niçois lancé plein axe s’échappe avec le ballon, grille les deux défenseurs venus sur lui, et s’apprete à penetrer dans la surface pour un face à face plus que dangereux avec Valencony. Les sorties dans les pieds n’etant pas le fort de notre goal (il excellait par contre sur sa ligne), tous sommes tétanisés, lorsque l’eternel Morlaye SOUMAH, revenu d’on ne sait où, lui inflige un magistral tacle par derrière qui envoie sbouler le nicois à l’interieur de la surface. Moment atroce, on ne sait pas si l’arbitre va siffler le penalty (de compensation) ET / OU expulser Morlaye, lorsque le brave homme ne sort qu’un misérable carton jaune pour notre guinéen.

La Vierge Marie, dont je rappelle que nous portons les couleurs, est intensément remerciée, et je jure dans l’instant de ne plus manquer aucun office (saoul ou pas) le dimanche matin à Notre-Dame de Lourdes.

La toute fin de match est du même calibre : les nicois sont plus qu’une fois proches du but, et leur public en bois se reveille de plus en plus. Ambiance, ambiance…

Les arrêts de jeu sont interminables, et le mauvais pressentiment nous etrangle, lorsque la fin du match est sifflée, dans le délire que l’on imagine !!!

Comme des centaines de bleus je me précipite au grillage dans l’idée d’envahir le terrain pour feliciter les joueurs bleus, et notamment Pierrot Bianconi, qui se dirige vers notre banderole. Quelques bleus arrivent à pénétrer sur le terrain, dont un qui vient du secteur des étudiants corses de Nice situé en tribune Nord. Alors que je suis en passe d’atteindre mon but, je suis violemment frappé sur les mains par un CRS qui avec sa compagnie s’est rué vers nous pour nous empecher d’aller fêter la victoire. Pire : le bleu de Nice, qui vient de récuperer le maillot bleu de Bianconi est rattrapé alors qu’il s’apprete à rejoindre son secteur, et ROUE de coups par un policier. C’est alors que Petru Bianconi, alerté par nos soins se lance dans son fameux sprint scimitu et balance un terrible tackle dans le dos de cette ordure, qui sera rapatrié sur civière (+ plus de 15 jours d’I.T.T qui feront craindre un moment pour la participation de Petru au ¼ de finale contre Nancy à Furiani.)

Apres un ultime salut aux joueurs et aux dirigeants de l’époque (1000 fois plus proches des supporters que l’equipe actuelle…), et le temps de récuperer nos banderoles, il est maintenant temps de se plonger dans la nuit niçoise afin de savourer notre victoire. Inutile de dire qu’on débache en quatrième vitesse, car rapidement le bruit des premiers incidents nous parvient. On croyait que ça allait être chaud, mais en fait c’est plus que chaud : on apprend que c’est WAR ZONE dans tout le quartier du Stade du Ray, et il n’est pas question pour nous de ne pas en être….

Aussitôt sortis de la tribune, nous assistons à des scènes de liesse, lors de lesquelles on voit des bleus se rouler dans la pelouse des jardins environnants, et même un (sûrement en manque) en train de copuler avec un cyprès en poussant des cris !!! C’est aussi le moment où on aperçoit des amis qui étaient là mais qu’on avait pas vu : embrassades, projets d’escouade pour aller chasser la racaille niçoise, et aussi rendez-vous plus tard dans la nuit pour parachever le succès par une bonne petite sborgna…

Seulement ces accolades font perdre un temps précieux, parce que dans les avenues proches du stade, ça a déjà péter de tous les côtés. N’ayant pas la prétention se savoir tout ce qui s’est passé ce soir-là, je ne vais parler que de ce que sais de source sûre.

Première surprise : le dispositif policier énorme mis en place dans l’avenue qui relie la tribune des ultras niçois à la notre, a été relâché pour faire place aux innombrables navettes de cars de la Ligne 2 des Transports Urbains qui doit ramener les bleus au port où le bâteau les attend.

Le premier azzuffu est à mettre sur le compte d’un groupuscule venu de Bastia , et qui formera plus tard le noyau dur de Testa Mora : à peine sortis dans l’avenue, ces derniers aperçoivent un enfant d’une dizaine d’année en train de pleurer. Ils lui demandent pourquoi, et le petit explique qu’il est isolé, et que des niçois en colère lui ont déchiré sa bandera corsa, dont il ne reste que des lambeaux. Il explique aussi que les auteurs de cet acte déplorable ne se trouvent pas loin, et il les désigne du doigt. Aussitôt les bleus les prennent en chasse, les coincent dans une impasse du quartier résidentiel voisin, et leur administrent une sévère correction. ils en profitent pour récuperer la bandera, qu’ils rendent au gosse qui vient de retrouver son père et qui est ravi.

Dans le même temps, ce sont des bleus en directe provenance des Collines de Casatorra qui sont aux prises avec les niçois qu’ils viennent de croiser. Cette équipe, pour l’essentiel licenciée à l’AJB, se caractérisait par leur grande solidarité et leur scimità. Alors que les niçois insultent, ça part de tous les côtés, sans préavis. Aux premières loges on trouve, l’actuel portier d’une boite de nuit à la mode du sud de Bastia. Résultat des courses : les niçois, roués de coups de drapeaux et autres moyens classiques, sont en déroute. Certains animaux de ce groupuscule arborerons ensuite en Tribune Ouest une grande bandera sur laquelle on remarquait des traces de sang accompagnées de la légende suivante :  » Sang Niçois  » !!!

De l’autre côté du stade, ça bouge pas mal aussi, et c’est d’ailleurs là que va se produire le plus gros incident de la soirée. Là les bleus sont beaucoup moins nombreux, car la plupart de ceux que l’on croise sont ceux venus en voiture particulière, et qui ont envisagé de passer la soirée sur Nice. C’est notamment le cas d’une bonne escadrille venue de Solenzara, que j’ai croisé quelques minutes auparavant avec force embrassades.

Au moment où ces fatigués approchent de leur véhicule, ils sont pris à partie par des supporters niçois qui se trouvent dans un car bondé des transports urbains. Les insultes sur la bâtardise de la corsitude fusent, et les courageux niçois se croyant à l’abri, menacent de descendre du car. C’est alors que les Fiumurbacci, nullement impressionnés, se mettent sbattuler : plutôt que d’attendre avec appréhension une éventuelle descente, ils décident de prendre les devants et de passer à l’attaque !! Le conducteur se dirige vers son véhicule, ouvre lecoffre, et distribue à ses comparses 3 barres de fer !! Au lieu de menacer eux aussi, ils se mettent aussitôt à courir vers le car, sous le regard tétanisé des pinz !!! Or, la tétanisation ne tarde pas à se transformer en effroi, car en deux coups de cuillières à pot toutes les vitres du car sont purement atomisées par les furieux solenzarais en transes !!

Alertés par le raffut (avenue bloquée) les CRS accourrent et se jettent sur les bleus, qui après avoir tenté une retraite, sont neutralisés. Résultat des courses : 4 individus sur-le-champ en garde à vue dans les sols du Comissariat Central, et mise en examen immédiate pour coups, blessures, et dégradations !!!! Quelques mois plus tard le verdict tombe : 6 mois de prison avec sursis pour les protagonistes !!

Il y aurait encore beaucoup à dire sur les événements de cette soirée (par exemple la bagarre à laquelle j’ai été mêlé au carrefour de Saint-Sylvestre est trop minable pour en faire état). Precisons toutefois le dernier incident important qui a touché cette fois un supporter du Sporting, et qui illustre le courage légendaire des niçois : alors que les navettes se succédaient vers le port, une canette de bière pleine jetée depuis un bar proche du stade traversa la vitre du car, et atteignit en plein visage un bleu d’une quarantaine d’années, qui eut le nez arraché. Sa blessure necessita par la suite plusieurs interventions chirurgicales.

Voilà pour se déplacement mythique, qui aurait pu l’être encore bien plus si les tristes sires niçois avaient joué le jeu. Esperons simplement que les bleus un jour se décidéront à réagir, afin que ces faits d’armes n’aient pas vocation à n’etre que de l’histoire ancienne et surtout révolue…

ERI, OGHJE, DUMANE

FORZA BASTIA

PZD

#Corse « A VOCE RIBELLA, PARFUM D’ARQUEBUSES » Un film de soutien aux prisonniers politiques

$
0
0

#LeFilRougedelaRédaction

(article avril 2015) Depuis que la revendication nationale existe, la demande de libération a toujours été portée par le mouvement clandestin et le mouvement publique sur trois terrains, celui de la lutte institutionnelle, de la lutte de masse, et enfin de la lutte armée. 

L’avant-première a eu lieu le vendredi 18 septembre à 19h, au Parc Galea, route de l’ex CNRO 20230 Taglio – Isolaccio Tél. : 06 10 90 65 42, RN 198 (En venant de Bastia direction Aleria après Folellli prendre à Gauche sur la nationale). Avant-première en présence de la Réalisatrice et des protagonistes du film.

(article du 4 août 2015) « solution politique, amnistie, CuuFFiCiaLiTà, Statut de résident, Statut fiscal, droits du peuple corse… » autant de revendications portées par le mouvement national depuis plus de 40 ans et votées à l’Assemblée de Corse. A l’aube d’une nouvelle ère politique en Corse, des voix de toutes la Corse s’élèvent pour réclamer une solution politique. Solution dont les prisonniers politiques et recherchés sont parties intégrantes.


#Corse TEASER du FILM « A VOCE RIBELLA, PARFUM D… par antofpcl

anglaisitalien icone_francais

calandriniThiboutMarianaMarianna Thibout-Calendrini, Auteure-Réalisatrice audiovisuelle, a réalisé une série de documentaires pour France 3 Corse dont une trilogie sur le pastoralisme en montagne. Le premier volet « Les bergers ne prendront pas le maquis » accompagne les bergers transhumants et le dernier fabricant de sonnailles de l’île. Le deuxième volet « résister c’est créer« , réalisé en 2008, rend un vibrant hommage à la liberté du berger corse, l’un des derniers à avoir une activité professionnelle dans la montagne. «U Paghjolu 3, produire pour vivre» est le troisième et dernier volet documentaire de cette trilogie portant sur le pastoralisme dans les régions et pays rentrés en résistance contre les normes européennes et la mondialisation.

A découvrir aussi le « rêve de Roccu« . « À travers le roman d’André-Jean Bonelli, nous partons en Corse à la rencontre d’un monde parallèle, celui des « Mazzeri« , agents de l’au-delà qui comme les chamanes en Bolivie font des rêves de morts et prédisent l’avenir. »

I Scrianzati

Présentation du film A VOCE RIBELLA, PARFUM D’ARQUEBUSES

Dans un communiqué diffusé le 25 juin 2014, le Front de libération nationale de la Corse (FLNC), perçue comme la principale organisation « terroriste corse» par la justice française, a déclaré sa décision de déposer les armes et de sortir de la clandestinité pour la première fois depuis sa création en 1976.

Soutenu par l’association de défense des prisonniers politiques corses « Sulidarità » et la Ligue des Droits de l’Homme, le FLNC, appuyé par la majorité de l’Assemblée de Corse, demande à l’État français la libération des prisonniers politiques, arrêtés et incarcérés dans les prisons françaises et l’arrêt des poursuites des recherchés.

Un an après, seule la charte européenne des langues régionales et minoritaires est en cours de ratification.
La loi sur le rapprochement des prisonniers politiques n’est toujours pas appliquée.

Concernant une amnistie adoptée par la quasi unanimité de l’Assemblée de Corse, aucune loi ne semble être envisagée à ce jour.

Le peuple corse porte néanmoins l’espoir de ces avancées et de sa reconnaissance par l’État français.

Disséminés dans différentes prisons continentales, coupés de leurs racines, les prisonniers « politiques » vivent dans un isolement quasi total et attendent parfois plusieurs années en détention provisoire avant d’être jugés, « coupables » ou acquittés.

Le statut de « prisonnier politique » n’étant pas reconnu, ils sont actuellement jugés par une « Cour Spéciale » et « classés » comme détenus particulièrement surveillés.

À travers leurs témoignages, ceux de leurs familles, d’hommes politiques, d’avocats, de politiques français défenseurs du peuple corse et de différentes associations comme Sulidarità, la Ligue des Droits de l’Homme, l’Observatoire International des prisons, ce film pose la question de la légitimité d’un statut de prisonnier politique dans un pays démocratique tout en faisant un parallèle avec d’autres pays.

Ce film de 52 mn sera achevé le 1er septembre et diffusé à la rentrée sur Via Stella, une version plus longue est prévue pour les festivals.

Le « teaser » du film sera présenté en exclusivité aux GHJURNATE INTERNAZIUNALE ce week-end !

Disponible juste après sur internet dans cet article

STC ARS drapeau bandera corsa corseIn un cummunicatu spartutu u 25 di ghjunghju di u 2014, u Fronte di Liberazione Naziunale di a Corsica, vistu cum’è l’urganisazione « tarrurista » maestra corsa da quella ghjustizia francesa, hà annunziatu a so vulintà di spone l’arme per esce da a clandestinità per a prima volta dipoi a so fundazione in u 1976. Incù u sustegnu di l’Associu « Sulidarità » di diffesa di i prighjuneri pulitichi corsi è di a Lega di i Diritti Umani, è incù l’appoghju di a maghjorità di l’Assemblea di Corsica, u FLNC dumanda à u Statu francese di liberà i prighjuneri pulitichi arrestati è incarcerati in e prighjone francese è di piantà e so azzione contr’à i ricercati. Un annu hè scorsu è magri sò i filàncii. Ùn ci hè ch’è u Cartulare Auropeu di e Lingue Rughjunale è Minuritarie à esse in via di ratifica. S’aspetta sempre ch’è u Statu francese rispetti a so legge nant’à l’avvicinamente di i prighjuneri pulitichi. In quantu à l’amnistia, aduprata da l’Assemblea di Corsica à a guasgi unanimità, ùn c’hè mancu u più mìnimu prughjettu di legge fin’à oghje. Èppuru, u populu corsu tene sempre alta a bandera di e so brame per sti prugressi è a so ricuniscenza da u Statu francese Spargugliati in parechje prighjone di Francia, spiccati di e so ràdiche, i prighjuneri pulitichi campanu una vita di staccamentu guasgi sanu, aspettendu spessu parechji anni in prighjuniìa pruvisòria prima d’esse ghjudicati, « culpèvule » o nucente. Ben ch’è u statutu di « prighjuneru pulìticu » ùn sia micca ufficiale, sò fin’ora ghjudicati da una « Corte speziale » è cunsiderati cum’è « ditenuti particularmente currati ». Fra e so testimunianze, quelle di e so famiglie, d’omi pulìtichi, d’avucati, di pulìtichi francese diffensori di u populu corsu è di parechji associi cum’è Sulidarità, a Lega di i Diriti Umani, o l’Usservatòriu Internaziunale di e Prighjone, stu filmu pone a questione di a leghjitimità d’un statutu di prighjuneru pulìticu in un paese dimucràticu, fendu attempu un cunfrontu cun d’altri paesi.

Voici quelques photos du film ainsi que du tournage.

Antò Colombani, militant d’A Ghjuventù Indipendentista et du collectif Simu di stu paese, L’Arcusgi, I Surghjenti, Nicole Battini (maman de Nicolas, prisonnier politique), Maryse Tomasini (Maman de Stéphane, prisonnier politique), Fabienne Maestracci (Ancienne prisonnière politique), Paul Giacobbi (Président de l’Exécutif de l’Assemblée de Corse), Jean-Charles Orsucci (Maire de Bunifaziu, Président du groupe Majoritaire à l’Assemblée de Corse, Responsable du Parti Socialiste Français en Corse), André Paccou (LDH Corsica), Emmanuelle de Gentili (Première Adjointe au Maire de Bastia – Conseillère Exécutive de Corse – Secrétaire Nationale et 1ère fédérale du PS de Haute-Corse), Natale Valli (Canterinu I Surghjenti), Jean-Marie Poli (Président de l’Associu Sulidarità et élu Corsica Libera à l’Assemblée de Corse), Jean-Guy Talamoni (Président du groupe Corsica Libera à l’Assemblée de Corse), Maxime Susini (Membre de l’exécutif de Corsica Libera), Ghjuvan-Filippu Antolini (ancien prisonnier politique et membre de l’exécutif de Corsica Libera), Henri Mariani (RCFM), Gabi Mouesca (ancien Leader historique d’Iparretarrak, ancien prisonnier politique 17 ans de prison, ancien porte parole de l’OIP 2004 à 2009, militant actuel d’Harrera), Pierre-Jean Andrei (Responsable de Cyrnéa à Paris), Pierre Joxe (ancien Ministre de l’intérieur), Michel Rocard (Ancien Premier Ministre), MA’MUN KHALAF (Représentant de la lutte Palestinienne), Marianna Calandrini (réalisatrice de  ce film), François Santoni (membre de l’exécutif de Corsica Libera et militant A Ghjuventù Indipendentista), Jean-Yves Leandri (membre exécutif de Corsica Libera, et Maire de Granace), Lavighju Franceschi (canterinu L’Arcusgi), Petr’Antò Tomasi (membre de l’exécutif de Corsica Libera)

AvoceRibella-parfumArquebusesAMnistia (1) AvoceRibella-parfumArquebusesAMnistia (2) AvoceRibella-parfumArquebusesAMnistia (3) AvoceRibella-parfumArquebusesAMnistia (4) AvoceRibella-parfumArquebusesAMnistia (5) AvoceRibella-parfumArquebusesAMnistia (6) AvoceRibella-parfumArquebusesAMnistia (7) AvoceRibella-parfumArquebusesAMnistia (8) AvoceRibella-parfumArquebusesAMnistia (9) AvoceRibella-parfumArquebusesAMnistia (11) AvoceRibella-parfumArquebusesAMnistia (12) AvoceRibella-parfumArquebusesAMnistia (13) AvoceRibella-parfumArquebusesAMnistia (14) AvoceRibella-parfumArquebusesAMnistia (15) AvoceRibella-parfumArquebusesAMnistia (16) AvoceRibella-parfumArquebusesAMnistia (17) AvoceRibella-parfumArquebusesAMnistia (18) AvoceRibella-parfumArquebusesAMnistia (19) AvoceRibella-parfumArquebusesAMnistia (20) AvoceRibella-parfumArquebusesAMnistia (21) AvoceRibella-parfumArquebusesAMnistia (22) AvoceRibella-parfumArquebusesAMnistia (23) AvoceRibella-parfumArquebusesAMnistia (24) AvoceRibella-parfumArquebusesAMnistia (25) AvoceRibella-parfumArquebusesAMnistia (26) AvoceRibella-parfumArquebusesAMnistia (27) AvoceRibella-parfumArquebusesAMnistia (28) AvoceRibella-parfumArquebusesAMnistia (29) AvoceRibella-parfumArquebusesAMnistia (30) AvoceRibella-parfumArquebusesAMnistia (31)

AVOCERIBELLA-PARFUMdARQUEBUSESCALANDRINI (1) AVOCERIBELLA-PARFUMdARQUEBUSESCALANDRINI (2) AVOCERIBELLA-PARFUMdARQUEBUSESCALANDRINI (3) AVOCERIBELLA-PARFUMdARQUEBUSESCALANDRINI (5) AVOCERIBELLA-PARFUMdARQUEBUSESCALANDRINI (6) AVOCERIBELLA-PARFUMdARQUEBUSESCALANDRINI (7) AVOCERIBELLA-PARFUMdARQUEBUSESCALANDRINI (9) AVOCERIBELLA-PARFUMdARQUEBUSESCALANDRINI (10) AVOCERIBELLA-PARFUMdARQUEBUSESCALANDRINI (11)


#Corse – Comment suivre Unità Naziunale sur vos mobiles et tablettes ?

$
0
0

(Unità Naziunale – 14h30 – 29 décembre 2017) Plus de 650 téléchargement en 10 mois sur le play store d’android, un refus d’Apple à la clé, le site corsicainfurmazione.org d’Unità Naziunale est malgré tout disponible pour les deux plateformes.[Android] Sur le play store, en recherchant Unità Naziunale, vous tomberez sur l’application à installer.

lien play store: https://play.google.com/store/apps/details?id=com.goodbarber.unitanaziunale



[Apple] Pour les détenteurs d’iphone  il suffit de cliquer sur ce lien ci-dessous afin d’installer l’application en version WPA sur son mobile. Cette version s’installe de cette manière sur iphone (Cliquez sur + Add to home screen puis bouton Add / Ajoutez à l’écran d’accueuil)

Il suffit donc d’aller sur le lien ci dessous, et d’installer sur votre écran principal.

voici le lien pour Iphone :https://unitanaziunale.goodbarber.com



Des notifications peuvent être envoyées sur les deux plateformes en fonction de l’importance de l’actualité… Il est donc utile de le confirmer quand le petite fenêtre s’ouvre 🙂

RDV en 2018

I Scrianzati

#Corse Ahed Tamimi – garde à vue prolongée jusqu’à lundi

$
0
0

(Unità Naziunale – 29 décembre 2017 – 20h00Jeudi, un tribunal militaire israélien de Cisjordanie a prolongé une nouvelle fois la garde à vue de l’adolescente qui restera, ainsi que sa mère, en détention jusqu’à lundi. Elle encourt sept années de prison.

Sa cousine doit être en principe libérée dimanche.

La police israélienne a arrêté Ahed Tamimi le 19 décembre à cause de l’incident du 15 décembre, mais aussi pour des faits antérieurs dont elle est soupçonnée, comme des jets de pierres et des agressions contre les soldats, selon le juge qui a validé sa garde à vue.

Née en 2001 à Nabi Saleh, l’adolescente a vécu dans une ambiance de résistance. Ses parents qui y possèdent une maison et du terrain sont à la pointe de la contestation contre l’occupation israélienne dans le village.

#Corse Soutien à une jeune militante palestinienne #FreeAhedTamimi #LottaGhjuventu …

#Corse Campagne @Sulidarita – La pétition renouvelée en ligne

$
0
0

#LeFilRougedelaRédaction

Plus de 300 personnes ont d’or-et-déjà signée la pétition mise en ligne samedi dans la journée. Une pétition réalisée par la Ghjuventù Indipendentista avec la Coordination pour une voie politique.

Dans le même temps, à l’Assemblée de Corse, le sujet a été porté par Corsica Libera, tandis que l’Associu Sulidarità à elle de son cotés, solliciter les Mairies de Corse sur l’amnistie.

UneamnistiasulidaritaSvintula (5)

Des mesures nécessaires

La Corse a connu quatre décennies de conflit, lequel avait pour enjeu l’avenir politique de l’île.

Indépendamment de l’avis que l’on peut avoir sur les différentes positions exprimées durant cette période, un constat peut être fait aujourd’hui de façon commune : la Corse est désormais entrée dans une nouvelle phase.

PETITION AVRIL 2017

Durant cinq années à l’Assemblée de Corse, les points de vue se sont rapprochés et de nombreux votes sont intervenus – à de fortes majorités – sur les sujets les plus importants : langue, patrimoine foncier, développement, environnement, évolution institutionnelle… Prenant en compte cette démarche de dialogue et de cohésion des élus de la Corse, le FLNC a annoncé il y a bientôt un an sa décision de sortir de la clandestinité, et ce afin de faciliter cette démarche de construction commune.

uneTractageAmnistieSeb (1)

Depuis, aucun événement n’est venu contredire l’annonce de l’organisation clandestine. Par ailleurs, le gouvernement de la France a souhaité ouvrir des discussions avec les élus corses, particulièrement sur la question institutionnelle. Les élus insulaires favorables à la réforme ont déclaré attendre une ouverture de dialogue plus large et ambitieuse. Dans le même temps, des arrestations de militants politiques ont lieu régulièrement, arrestations en relation avec des faits antérieurs à la décision du FLNC de mettre un terme à ses opérations. Pour les Corses désireux de tourner la page du conflit, ces démarches constituent une entrave sur le chemin de la paix. Dans tous les pays ayant connu une histoire troublée comme la nôtre, la sortie de crise a nécessairement été accompagnée par une mesure d’amnistie.

La France elle-même y a eu recours à plusieurs reprises au XXe siècle. Ainsi, de nombreux élus corses ont formulé officiellement cette proposition, que la « Coordination pour une voie politique » a largement relayée. En apposant ma signature au bas de ce texte, je soutiens cette demande d’amnistie entraînant la libération des prisonniers et l’arrêt des poursuites envers les recherchés, dans les affaires judiciaires en lien avec la question politique corse

#Corse Des personnalités locales et internationales soutiennent la campagne #Amnistia de @Sulidarita

$
0
0

(Article du 14 juillet 2015, réactualisé) L’Associu Sulidarità, partie prenante du collectif pour une voie politique, lance une nouvelle campagne pour l’Amnistie des prisonniers politiques et des recherchés. Après avoir contacté les Mairies de Corse et ses institutions, Sulidarità lance un appel aux différentes associations et personnalités qui soutiennent cette démarche. (lien de l’appel/Manifeste)


Ti scrivu a tè, fratellu paisanu ….

Hè puru ghjuntu u tempu storicu di fà sbuccià i fiori di a paci e di a libertà à u sole Corsu.

Cari fratelli se voi mi permettite in qualchi simplice parole vularia, circà a vostra attinzioni, pà pruponavi d’avè una riflezioni, anantu a manera di fà chi u nostru populu pigliessi i chjassi chi caminanu versu a custruzioni d’un’avenne corsu assiguratu in a pace .

Ecu qualchi scrittu pu puntillà u vostru pinsà…

Voici les 100 premiers signataires du site http://corsica-amnistia.com/

TitreUneAmnistia131215-PerACorsica (2)

Soutiens MEDIA

  1. Alta Frequenza (radio)
  2. Bertocchini Frédéric, Journaliste Alta Frequenza, et scénariste de Bande dessinée
  3. Alta Serena (radio)
  4. NRJ Ajaccio (radio)
  5. Paoli-Bourgeois Davia, Productrice/Animatrice RCFM (France Bleue)
  6. Luciani Jean Paul, Journaliste RCFM  (France Bleue)
  7. Buresi Vannina, animatrice RCFM, intervenante LCC  (France Bleue)
  8. Perreard Julie, réalisatrice
  9. Santi Marilyne, Journaliste Corse Net Infos

Soutiens Sportifs

  1. L’Orsi Ribelli, groupe supporter de l’ACA
  2. Molina Jean,  Cadre technique au Ring Olympique de Marseille
  3. Rinaldo Karine, championne d’europe de boxe
  4. A Squadra Corsa, Equipe de Football
  5. USC Cortenais, Equipe de Football
  6. Yannick Cahuzac, Capitaine du SC Bastia
  7. Jean-Louis Leca, Gardien de but au SC Bastia
  8. Gilles Cioni, Footballeur au SC Bastia
  9. François-Joseph Modesto, Footballeur au SC Bastia
  10. Ghislain Printant, Entraîneur du SC Bastia
  11. François Ciccolini, Entraîneur adjoint du SC Bastia
  12. Hervé Sekli, Entraîneur des gardiens de but du SC Bastia
  13. L’Orsi Ribelli, Groupe de supporters de l’ACA
  14. Compañero, Groupe de supporters du GFCA
  15. Louis Poggi, Capitaine du GFC Ajaccio
  16. Kalid Boutaib, Footballeur au GFC Ajaccio
  17. Roderic Filipi, Footballeur au GFC Ajaccio
  18. Jérémie Bréchet, Footballeur au GFC Ajaccio
  19. TM Luciani, Résponsable de la sécurité au GFC Ajaccio

Soutiens Associatifs et PME

  1. Association ENTRECHAT
  2. Associu Aria Linda
  3. Associu Grossu Minutu (Belgique)
  4. Associu Music’Avvene
  5. Associu Storia 97
  6. Associu U Vaziu
  7. Michèle Salotti, U Levante
  8. Ricordu, entreprise culturelle
  9. Cortographique, société de communication
  10. Cristiani Corsi

Soutiens Culturels

  1. L’Arcusgi, gruppu culturale
  2. Coti Rinatu, Ecrivain
  3. Ghiddi Jean-Louis, Champion de Corse Morra 2015, Vice-Champion Région de Nice
  4. Mimoria Tramandata, gruppu culturale
  5. Solinas Michel, musicien, groupe Contraversu, Président Associu Dopu Cena
  6. Bruschini Laurent, chanteur
  7. Tramini Antoine, Auteur-compositeur, intervenant LCC (Mimoria Tramandata)
  8. Fumaroli Dominique, Auteur de contes et illustratrice
  9. Dopu Cena , gruppu culturale
  10. Fiatu Muntese, gruppu culturale
  11. Rini Carlotta, canterina
  12. Cinqui Sò, Gruppu Culturale
  13. Cirnese, gruppu culturale
  14. Crescenzi Antò, Co-fondateur et auteur compositeur interprète (Vaghjime)
  15. Godinat Jean Pierre, auteur-compositeur-chanteur
  16. I Mantini, gruppu culturale
  17. I Surghjenti, gruppu culturale
  18. I Vagabondi, gruppu culturale
  19. Locu Teatrale
  20. Gattaceca Patrizia, canterina
  21. Battesti Paula, canterina
  22. Guelfucci Petru, Canterinu
  23. Marchini Pierre Paul, artiste peintre
  24. Teatru Nustrali
  25. Tonton, Antonpietri, (CorsicaSound)
  26. Vaghjime, gruppu culturale
  27. Vogulera, gruppu culturale

Soutiens Judiciaires

  1. Bussy Loic, Avocat au barreau
  2. Poli Laura Maria, Avocate au barreau d’Ajaccio
  3. Filippi Philippe, Avocat au barreau

Soutiens Politiques

  1. Collectivité Territoriale de Corse via une motion
  2. Mairies de Corse (la liste des 100 premières)
  3. Henri Malosse, Président du Comité économique et social européen (CESE) 
  4. Josepha Giacometti, Conseillère territoriale Corsica Libera
  5. Jean-Guy Talamoni, Conseiller territorial Corsica Libera
  6. Jean-Marie Poli, Conseiller territorial Corsica Libera
  7. Joseph Colombani, Président de la Chambre régionale d’agriculture de Corse
  8. Jean-Christophe Angelini, Secrétaire national du PNC
  9. Pierre-Jean Poggiale, 1er Adjoint de Valle di Mezzana
  10. Mattea Lacave, Conseillère territoriale Femu a Corsica
  11. Alain Spacensky-Sirinelli, Conseiller municipal d’e Ville di Parasu
  12. Vincent Ciccada, Représentant des associations de protection de l’environnement au Conseil Economique Social et Culturel de Corse – Vice-Président de la Communauté des Communes d’Ornanu
  13. Dumè Bianchi, ancien maire et ancien prisonnier politique amnistié
  14. Jean-Yves Leandri, Maire de Granacci – Vice-Président de la Communauté des communes du Sartenais Valincu
  15. Jean-Félix Acquaviva, Maire de Lozzi 
  16. Saveriu Luciani, Conseiller Territoral Femu a Corsica
  17. Tumasgiu d’Orazio, Ancien conseiller municipal d’Ajaccio
  18. Ghjuvanni Biancucci, Maire de Cutuli e Curtichjatu – Conseiller Territorial
  19. Gabi Mouesca, Chargé de mission au sein d’Harrera, structure d’aide « au retour » des prisonniers politiques basques et des réfugiés, dans le cadre du processus de paix.
  20. Etat de Savoie
  21. A.N.H, Association des Nations de l’Hexagone
  22. Scida – Giovunus Indipendentistas – Sardegna (Internaziunale)
  23. STC CFC, syndicat (charles Finidori et l’ensemble de ses adhérents)
  24. STC EVEIL, syndicat
  25. STC SIVOM CERVIONI
  26. STC SNCM
  27. A Manca, mouvement politique
  28. Associu Sulidarità, soutien aux prisonniers politiques
  29. Associu di I Parenti Corsi, syndicat
  30. Culletivu a Droga Fora, collectif
  31. Ghjuventù Indipendentista, syndicat étudiant et mouvement de jeunes

Signez la pétition pour l’amnistie en ligne ici (+de 2000 signataires)

logodessinAMNISTIA

#Corse Liste de @Sulidarita : 9 prisonniers politiques, dont 4 à Borgu + 8 libérés sous contrôles judiciaires

$
0
0

#LeFilRougedelaRédaction

Voici la liste actualisée (SEPTEMBRE 2017) des prisonniers politiques pris en charge par l’Associu Sulidarità. Pour chaque patriote corse incarcéré, l’Associu doit trouver les moyens de financement minimal de 200€ de mandat par prisonnier et par mois, ainsi que 6000€ par dossier et prisonnier. Si vous voulez aider l’Associu Sulidarità sans bouger de chez vous, c’est ici que cela se passe (lien) (Il y a d’autres prisonniers politiques pris en charge par d’autres associations, ou sans association, chaque avancée obtenue par Sulidarità concerne l’ensemble des prisonniers politiques par répercussion directe, NDLR corsicainfurmazione.org)


Maison centrale de Poissy 17 , rue de l’abbaye 78303 POISSY

alessandri petru
Alessandri Pierre n°écrou 11922 G 56 ans, Interpellé le 21/22 mai 1999, condamné à Perpétuité le 11 juillet 2003, cultivateur, 2 enfants et 3 petits enfants


Centre pénitentiaire de Borgu lieu dit Canavaggio BP16 20290 Borgo cedex

NicolasBattiniGhjuventuIndipendentista
CENTRE PENITENTIAIRE DE BORGU LIEU DIT CANAVAGGIO BP 16 20290 BORGU

Battini Nicolas n°écrou 83886 23 ans, interpellé le 27 mai 2013, en préventive, né en 1994, Etudiant, originaire de Corti (transfert à Fresnes pour le procès du 28 septembre au 7 octobre 2016) condamné à 8 ans de prison.  rapproché en Corse le 17 novembre #Borgo

 

verdighjiseppumaria19ans
CENTRE PENITENTIAIRE DE BORGU LIEU DIT CANAVAGGIO BP 16 20290 BORGU

Verdi Ghjiseppu Maria, N°écrou 9911, 24 ans, incarcéré le 19 octobre 2016, né le 20 octobre 1993, étudiant, recherché depuis 2013, condamné à 6 ans de prison le 6 octobre 2016

Contadini paul andré 2005
Contadini paul andré en 2005

MAISON D’ARRET DE BORGU LIEU DIT CANAVAGGIO BP 14 20290 BORGU

Contadini Paul- André n°écrou 9513 34 ans, Interpellé le 12 décembre 2012, condamné à 4 ans de prison le 13 mai 2014. Affaire reprise par un juge non sdat. Condamné à 5 ans sur le dernier procès. Peine confirmé de 7 ans, pourvoir en cassation rejeté, fin de peine septembre 2018, Transféré à Borgu Novembre 2015. originaire de Bastia, ouvrier du BTP

charles_santoni
CENTRE PENITENTIAIRE DE BORGU LIEU DIT CANAVAGGIO BP 16 20290 BORGU 

Santoni Charles n°écrou7233 52 ans, Interpellé en avril 1996, condamné à 28 ans de réclusion criminelle le 25 novembre 1999,  libérable en 2019


VILLEPINTE

PozzodiBorgoPascal
Jean Jacques « Pascal » Pozzo Di Borgo n°976855 37 ans, interpellé le 6 octobre 2014, incarcéré le 10 octobre 2014, 2 enfants, en préventive


Maison d’arrêt de Fleury-Mérogis, 7 Avenue des Peupliers, 91700 Fleury-Mérogis

Franck Paoli, Numéro écrou 438982 bat D1, 35 ans, né le 25 juillet 1982,Interpellé le 12 septembre 2017 , recherché depuis 2014, Restaurateur, originaire de Pastricciola. Incarcéré le 14 septembre 2017 à Fleury Mérogis en préventive.


Centre pénitencier de Meaux rue du Lycée RD5 BP 20177 Chauconin­neuf montiers 77351 Meaux


Courbey Cedric  Écrou 16024, 41 ans, Interpellé le 4 avril 2014 à Sartè. en préventive, 2 enfant, éleveur, originaire de Lucciana


Antoine PES écrou 17405 interpellé en octobre 2015, incarcéré, en préventive

 


LIBERATION, ASSIGNATION A RESIDENCE, SOUS CONTROLE JUDICIAIRE, LIBRE

cyril
Garcia­ Tomasi Cyril n°écrou 54587 28 ans, Interpellé le 23 novembre 2013, en préventive. Né le 30 juin 1987, originaire de Grossa, Valincu, employé municipal.  libéré sous contrôle judiciaire assigné à résidence en Corse le 23 novembre 2016

xavier
Ceccaldi Xavier n°écrou 407956 assignés à résidence en Corsev30 ans, Interpellé le 23 novembre 2013, en préventive, né le 16 juillet 1985, originaire d’ULMETU, libéré sous contrôle judiciaire assigné à résidence en Corse le 23 novembre 2016

laurent
SUSINI LAURENT n°écrou 407955 27 ans, Interpellé le 23 novembre 2013, en préventive, né le 28 janvier 1988, originaire de Sartè. libéré sous contrôle judiciaire assigné à résidence en Corse le 23 novembre 2016

marc
Ganu Marc n°écrou 16876 à meaux 49 ans, Interpellé le 23 novembre 2013, en préventive, né le 15 février 1968, 5 enfants, originaire de SARTE est libéré provisoirement le 11/12 août avant son passage le 16 devant la chambre d’instruction qui a décider de sa ré-incarcération le jour même. Libéré de nouveau le 30 septembre 2016 sous contrôle judiciaire, dans l’attente d’un procès

PierrePaoli
Pierre Paoli N°Ecrou 42656 cell 127c 64 ans, né le 19 mai 1953, interpellé le 16 février 2015, écroué le 19 février 2015, en détention provisoire, Il a été libéré sous contrôle judiciaire simple, assigné à résidence dans les ALPES MARITIMES. Il devra pointer deux fois par semaine au commissariat de NICE à partir du 3 octobre le 30 septembre 2016, dans l’attente d’un procès. Rapproché en Corse le 23 novembre 2016.

JeanMariePittiloni2016
Pittilloni jean marie 28 ans, Interpellé en avril 2008, incarcéré le 25 avril 2008, condamné à 12 ans de prison le 3 juillet 2012, né le 21/10/87 à Aix En Provence. Originaire de Bastelicaccia. 1 enfant, rapproché en Corse en décembre 2014. Libéré sous contrôle judiciaire avec bracelet électronique le 29 septembre 2016 pour finir sa peine

emmanuel
Peru Emmanuel, dont le numéro d’écrou était 32950, est agé de 35 ans, il avait été interpellé le 23 novembre 2013, il était en préventive depuis environ trois ans à la Maison d’arrêt de Villepinte dans le 93. Né le 23 janvier 1981, il a deux 2 enfants, avant son incarcération il était employé. Libération acceptée puis refusée en aout 2016, pour être finalement acceptée le 16 septembre 2016, libéré sous contrôle judiciaire dans l’attente d’un procès

CesariJEanPAscalCorsicaLibera
Cesari Jean Pascal écrou 975031 61 ans, Interpellé le 6 juin 2014, en préventive, 1 enfant, originaire d’Ulmetu, retraité. Assigné à résidence sur Paris dans la soirée du 25 au 26 septembre 2015 contrôle judiciaire, levée d’assignation à Résidence le 4 octobre, il peut rentrer en Corse le 8 octobre, sous contrôle judiciaire il signe deux fois par semaine. (16 mois d’incarcération, 12 mois d’assignation à résidence)

sampieruAndreani
Andreani Sampieru n°écrou 9288 30 ans, Interpellé le 15 avril 2011 , condamné à 8 ans de prison le 3 juillet 2014, originaire de Cuttoli, animateur culturel, transféré début juin 2015 à Borgu, libéré le 9 aout 2016. A effectué sa peine, libre

PaulIstria
CENTRE PENITENTIAIRE DE BORGU LIEU DIT CANAVAGGIO BP 16 20290 BORGU Istria Paul n°écrou 8124 57 ans, Interpellé le 7 juillet 2008, condamné à 12 ans de prison le 3 juillet 2012 (né le 30/12/58 à Ajaccio), Originaire de MOCA-CROCI, 2 enfants. Libéré le 9 février 2017, A effectué sa peine, libre

Nasica
Nasica joseph n°écrou 9035 35 ans, Interpellé fin avril 2008, incarcéré le 25 avril 2008, condamné à 12 ans de prison le 3 juillet 2012, Né le 20/06/80 à Ajaccio, Originaire de PIEDICORTI et de  PIETROSU, rapproché en Corse en Novembre 2014, Libéré le 14 avril 2017, A effectué sa peine, libre

MARANELLI200401
CENTRE PENITENTIAIRE DE BORGU LIEU DIT CANAVAGGIO BP 16 20290 BORGU Maranelli Didier n°écrou 7415 58 ans, Interpellé le 21/22 mai 1999, condamné à 25 ans de prison  le 11 juillet 2003, comptable, 1 enfant, Libéré en mars 2017, (le 14) fin de peine

tomasiniPP
CENTRE PENITENTIAIRE DE BORGU LIEU DIT CANAVAGGIO BP 16 20290 BORGU

Tomasini Stefanu, Écrou n 989033 division 2 interpellé le 27 mai 2013, 24 ans, en préventive, libéré sous contrôle judiciaire le 12 février 2016 et assigné à résidence sur paris, en procès du 28 septembre au 6 octobre. Condamné à 5 ans de prison, réincarcéré à la fin du procès, rapproché en Corse le 17 novembre #Borgo. Libéré le 18 juillet 2017, Fin de peine

#Corse @Sulidarita – Concert complet L’Arcusgi – NATALE PER I PATRIOTTI in AIACCIU – VIDEO

$
0
0

Le groupe L’Arcusgi était ce samedi 19 décembre 2015 présent à NATALE PER I PATRIOTTI place Miot à Aiacciu. Très belle soirée de soutien aux prisonniers politiques, et à leurs familles. 

« Quatre copains âgés d’une vingtaine d’années, une guitare et quelques écrits griffonnés dont certains dorment depuis pas mal de temps… nous sommes en 1983, dans le sillage du Riacquistu », se remémore Lavighju Franceschi, membre-fondateur du groupe l’Arcusgi. « La passion du chant, l’amour de notre terre et un intérêt général quant à l’ensemble des problèmes que rencontre la Corse, nous amènent tout naturellement à vouloir dénoncer, par la voie de la musique, ce que l’on qualifiait déjà d’aliénation culturelle de la part des pouvoirs publics en place et de leurs valets locaux ».


#Corse L’Arcusgi « live Natale Per i Patriotti… par antofpcl

NATALEPATRIOTTI2015MARCANTOCOSTATDRSulidarita (12)

30 ANNI DI CANTU E DI RISISTENZA

Le nouvel album «  30anni  » est arrivé. Premier point de vente «  »l’osteria A Scudella » 10 rue Pino Bastia – Disquaire Chorus rue César Campinchi – Cddvd Vibrations Aiacciu -Bazar boutique Ponte-Leccia – Centre commercial Carrefour Borgu – Restaurant le Petit Montmartre rue César Campinchi 

ARCUSCI30anni (2)

Pourquoi le choix du nom « Arcusgi » ?

« C’est en 1984, après avoir participé à de nombreuses foires et veillées, à travers l’île, que notre regretté ami Nonce Grisoni –dont on salue la mémoire– nous baptise l’Arcusgi, faisant référence aux petites arquebuses du XVIIème siècle utilisées par l’armée de Pasquale Paoli, père de la jeune nation Corse indépendante ».

Une vocation « politico-culturelle »

« Le fait de se qualifier de groupe politico-culturel est à la fois un choix et une démarche qui s’est imposée naturellement car, pour les membres de l’Arcusgi, il a toujours été clair que l’on ne puisse dissocier le domaine de la culture à celui de la politique, sans pour autant appartenir à un quelconque parti politique.

Parler de l’avenir d’un pays, de son histoire qui est bafouée, de sa langue qui est reniée, de ses valeurs et de ses coutumes ancestrales, c’est forcement parler de culture et de politique. Ainsi pourrait-on dire que, sans en avoir réellement conscience, les chanteurs « politico-culturels » sont très nombreux en Corse… ».

GhjurnateCorti2011-Alessio (40)

Depuis ses débuts, l’Arcusgi entretient des liens très étroits avec le monde associatif et caritatif insulaire. « Parce que nous sommes parties prenantes de toute action qui pourrait permettre demain d’atténuer la misère, la souffrance, l’exil et l’ensemble des maux qui gangrènent la société contemporaine », confie Lavighju Franceschi, membre-fondateur de l’Arcusgi.

« Il est important, à notre niveau, de soutenir ce type d’initiatives, à l’instar de la Ligue contre le cancer, du Téléthon, de Corse Aide ou encore de l’association A Vita qui vient en aide, notamment, aux enfants malades ».

Sans oublier de souligner l’investissement du groupe auprès du Comité Anti-Répression (C.A.R.) et en faveur des prisonniers : « Outre le fait qu’il s’agisse de détenus politiques, cela correspond à une action humanitaire, puisque nombreux sont incarcérés dans des conditions particulièrement précaires, voire indignes. Ainsi aidons-nous par notre modeste présence, à l’occasion de diverses soirées culturelles, leurs familles financièrement, car l’éloignement d’un père, d’une mère ou d’un fils a un coût… ».

Viaghji in Euskadi

BasqueEuskalHerrirra«Le Pays Basque et l’Arcusgi c’est une longue histoire d’amitié, on pourrait presque même parler d’amour, et cela remonte à plusieurs années… Nous y allons une ou deux fois par an, nous avons tissé des liens extraordinaires avec de nombreuses personnes. À chaque voyage, nous revenons toujours plus riches, riches d’une autre culture, d’un autre savoir vivre, d’un accueil chaleureux et fraternel, de mille souvenirs qui nous font dire : Anaiak gara, simu fratelli !».

Regard « politico-culturel » sur la Corse

En ce qui concerne la situation actuelle de la Corse, Louis Franceschi estime que « malgré de légères avancées, au niveau linguistique et artistique, le chemin de la reconquête culturelle est encore long… Et d’un point de vue politique, seulement une réelle prise de conscience patriotique pourrait, à notre sens, sortir la Corse du marasme dans lequel elle s’enlise».

L’Arcusgi évolue mais reste fidèle à sa démarche originelle

« Notre démarche est identique à celle que l’on avait à la création du groupe, mais elle a mûri au fil des années, elle s’est bonifiée avec le temps, et nos discours sur la résistance sont davantage réfléchis. Par ailleurs, les réactions du public qui nous suit en concert, nous laisse penser qu’il faut garder notre identité et notre indépendance culturelle ».

1984-2014 – 30 anni di lotta

Arcusgi

L’ARCUSGI sur internet

(…)

CorsicaInfurmazione.org by @Lazezu
C
orsica Infurmazione: l’information de la Corse, des Réseaux sociaux et des Blogs politiques [Plateforme Unità Naziunale]

ARCUSCI30anni (3)ARCUSCI30anni (1)

 

#corse @aghjalesi – I Chjami Aghjalesi interprète « SO ELLI » #Vidéo

$
0
0

I Chjami Aghjalesi participe et ont participé au soutien des prisonniers politiques depuis des années, dernièrement lors du concert de l’ouverture du cente culturel de Bastia l’Alb’Oru, le groupe Chjami Aghjalesi a demandé l’amnistie lors de son interprétation du « So Elli » de l’Arcusgi. (vidéo ci dessous)

Ils étaient les enfants de « Canta U Populu Corsu », nombreux parmi eux, tout jeunes en ont fait partie dans les dernières années. Puis, Canta s’est momentanément arrêté et ils ont continué. Des anciens de Canta les ont d’ailleurs rejoint.Leur parcours est constant : toujours militants, toujours porteurs de la tradition du chant corse mais aussi à l’écoute de nouvelles approches et de nouvelles influences. Leurs productions discographiques en témoignent, ils ont été les premiers à associer des voix de femmes à leur rpertoire en s’associant avec « E Due Patrizie » devenues ensuite « les Nouvelles Polyphonies Corses ».

canticellu-chjami-aghjalesi

Leur source, leur fondement, c’est le chant traditionnel corse, le chant polyphonique profane et sacré. Ils l’ont appris dans les fêtes et les foires agricoles au contact des anciens , dans les confréries, pour les messes de mariages ou de funérailles. C’est là qu’ils ont forgé leur voix et leur connaissance du chant.

 

1. Chjami Aghjalesi, c’est quoi et c’est qui exactement ?

Chjami Aghjalesi est une association régie par la loi de 1901, elle a été créé en 1978 et son objet est la sauvegarde et la promotion du patrimoine culturel corse.
Depuis maintenant 20 ans, ce sont plus de cinquante personnes qui ont participé à la vie des Chjami dont la principale activité est le spectacle vivant et la production de disques. Chjami Aghjalesi, c’est aussi des dizaines de messes chantées par an aux quatre coins de l’île et ailleurs, mais aussi l’entraide associative qui consiste à donner un coup de pouce aux autres démarches qu’elles soient caritatives ou humanitaires.
I Chjami Aghjalesi, c’est un groupe d’une quinzaine d’amis unis par l’amour du chant et par l’amour de la Corse.

2. Qu’est ce qui vous a motivé pour constituer le groupe ?

En 1978, la constitution du groupe était déjà effective, la déclaration de l’association s’est inscrite dans ce qu’on l’on pouvait identifier en 1970 comme un mouvement de reconquête culturelle. C’est l’époque où l’on voit fleurir toutes sortes d’associations qui ont donné naissance à des groupes de chanteurs qui tous, à l’époque, se revendiquaient comme des militants identitaires.

Source http://chjamiaghjalesi.free.fr/

 

 


#Corse « La nuit des sports de Combat 4 » Le 3 février 2018 à Aiacciu

$
0
0

(Unità Naziunale – 23 décembre 2017 – 11h00) Le 03 février 2018 à 20H00, le BCA et L’AKB vous accueillent pour « La nuit des sports de combat 4 » (<– Lien des articles) au Palatinu.

Au programme:

De la boxe anglaise, de la boxe thaï et du K1.

Pour cette 4ème  édition, nous avons le plaisir de vous retrouver pour l’événement populaire tant attendu.

Des combats exceptionnels avec  le Bastiais Jo Legato et l’ajaccien Dimitri Gourrier, combats pro qui promettent de faire des étincelles.

La sélection insulaire sera parfaite avec Azhour, Cuttoli…

Les boxeurs du  ring ajaccien et bastiais   seront également au programme….

En pieds poings, Le boxeur Ajaccien Cyril Frumholtz (champion du monde de k1 2011) sera à l’affiche.

Egalement Cyril Serpaggi et Luc Ruiu, Petru tarsittano, Momo Boudkazi et bien d’autres seront de la partie en boxe thaï ou en K1…

Une soirée qui promet d’être exceptionnelle et à ne surtout pas manquer…

RESERVATION SUR CE LIEN

 

La nuit des sports de combats, Round IV

samedi 3 février 2018 à 20h00 U Palatinu
Quartier Stiletto
20167 MEZZAVIA
Places assises et numérotées.


Boxing Club Ajaccio

Le club a été créé en 1983, c’est un club professionnel de boxe, qui a formé beaucoup de boxeurs corses, comme Mathieu Raybier, devenu champion d’Europe. Un pionnier, une locomotive qui a permis de faire exploser les Ficot, Nieddu, Biggi, Chinon, Notto, Poilblanc et Inom au plus haut niveau. Bernard Inom a participé à un Championnat du monde. En une année, le BCA avait même remporté quatre titres nationaux !

le BCA organise de nombreuses soirées de boxe anglaise tous les ans, il a été cité comme le meilleur club de France en 1996, avec 3 professionnels titrés au niveau international….


Aiacciu Muay-Thaï

Ajaccio Kick Boxing Crée en 2004 par Pierre Sanna et Jean Michel Versini, Aiacciu Muay-Thaï vous propose la pratique des disciplines suivantes: boxe Thai, Muay Thai, Kick Boxing, full contact, boxe américaine, k1 rules, disciplines associées, liste non limitative: Pancrace, lutte contact, contact défense, boxe bogi, chauss’fight, boxe française, boxe anglaise; pour ce faire , elle organise des séances d’entraînements loisirs et compétitions, des compétitions officielles et amicales, des assemblées périodiques, ou encore tout autre type d’activités sportives, d’actions et de manifestations utiles pour son développement.


Combat de Pancrace :

Ce style de combat est très complet puisqu’il permet des échanges aussi bien debout (boxe) qu’au sol (lutte). Un combat peut donc se dérouler entièrement debout ou se transformer en lutte au sol dès les premières secondes selon la technique des combattants. L’arbitrage de la discipline permet sur le plan tactique de ne privilégier aucun style en particulier, seul l’athlète dominant l’ensemble des techniques (frappes pieds-poings, prises douloureuses, projections, combat au sol, techniques de soumission, maîtrise de l’espace et de la zone de combat) pouvant l’emporter à compétences physiques égales entre deux pancratiastes.


Boxe Anglaise :

La boxe anglaise, aussi appelée le noble art, est un sport de combat dans lequel deux adversaires, de même catégorie de poids, se rencontrent sur un ring, munis de gants rembourrés afin de limiter le risque de coupure, et s’échangent des coups de poings, portés au visage et au buste. Le combat est divisé en intervalles de temps, les rounds, séparés par une minute de repos annoncée par une cloche où le pugiliste pourra être conseillé et soigné si besoin. Les boxeurs tentent d’éviter les coups de poing de leur adversaire tout en essayant de le toucher. Des points sont attribués à chaque coup considéré comme net, puissant et précis. À la fin du combat, le boxeur ayant le plus de points est déclaré vainqueur. La victoire peut également être atteinte si un combattant met son adversaire hors de combat (par knockout ou KO), c’est-à-dire dans l’incapacité de se relever et de reprendre le combat après le compte de dix secondes de l’arbitre. Un combattant est également déclaré vainqueur si son adversaire blessé ne peut continuer le combat (KO technique ou TKO).


Boxe Thailandaise :

La boxe thaïlandaise, ou muay-thaï (thaï : มวยไทย, « boxe du peuple Tai »), parfois appelée boxe thaï, est un sport de combat. La boxe thaïe trouve son origine dans des pratiques martiales ancestrales.La boxe thaïlandaise est un sport très populaire de par son efficacité. Les coups autorisés sont les suivants : coups de poing, de coude, de genou et de pied. Les corps-à-corps peuvent être assez longs, et sont souvent l’occasion de coups de genou et peuvent se terminer par une projection voire être interrompus par l’arbitre. Le coup de pied circulaire à différentes hauteurs (tête, tronc et cuisses) est souvent délivré avec le tibia. Le coup de pied circulaire semble le plus usité et est souvent considéré comme le « coup de base » du combattant de compétition.

L’album photo de la Nuit des Sports de Combat III est en ligne sur la page Facebook de M.A Costa ici (<– lien ici)

#Corse Collectivité Unique – « 2 janvier 2018 » : Suivez en direct la Séance publique

$
0
0

(Unità Naziunale – article mis à jour pour le 2 janvier 2018) La séance d’installation de la nouvelle Assemblée de Corse se déroulera ce mardi 2 janvier 2018 à partir de 14h30.

L’élection du président de l’Assemblée de Corse, du Conseil Exécutif et de son président aura lieu à cette occasion.

Une séance que vous pourrez vivre aussi en direct et en intégralité sur les ondes de Radio Alta Frequenza via la FM en Corse, la Radio Numérique Terrestre en région PACA et dans le monde entier sur notre site internet, www.alta-frequenza.corsica et notre application pour mobiles et tablettes, ainsi que sur le site internet de la Collectivité Unique : www.isula.corsica


Plus d’informations sur le site de la CTC

#Corse @Sulidarita – Concert complet Altagna – NATALE PER I PATRIOTTI in AIACCIU – VIDEO

$
0
0

Le groupe ALTAGNA était ce samedi 19 décembre 2015 présent à NATALE PER I PATRIOTTI place Miot à Aiacciu. Très belle soirée de soutien aux prisonniers politiques, et à leurs familles. 

Le groupe Altagna est un groupe de chants polyphoniques et contemporains Corse, composé de quatre jeunes filles, amoureuses de la musique et de leur ile. Elles ont pour but  de promouvoir la langue et la culture insulaire. Leur programme est composé de chansons Corses traditionnelles et contemporaines, avec des titres de groupes insulaires des années 70 à nos jours.

« Derrière ce nom, qui évoque le nom d’un rapace « l’Aigle », les romains en avaient fait d’ailleurs l’oiseau de Jupiter et le considéraient comme messager des dieux, se cachent 4 jeunes filles avec des voix d’une pureté « inestimable » , que l’on pourrait effectivement considérer comme les messagères des dieux !!! » Vitalba

« Le groupe l’Altagna est un des héritiers de la culture corse, du « Riacquistu » et des grands groupes et chanteurs insulaires »


#Corse ALTAGNA « live Natale Per i Patriotti… par antofpcl

NATALEPATRIOTTI2015MARCANTOCOSTATDRSulidarita (1)

« Tali un volu attraversu a tarra é u celu
U volu di l’Altagna ci faci viaghjà
In l’immensità di u cantu nustrali
Pà svighjà in noi l’amori di a lingua E di a cultura corsa »

 

ALTAGNA SUR INTERNET

PAGE FACEBOOK

SITE OFFICIEL

TWITTER

#corse 169 conseils municipaux soutiennent la campagne d’Amnistia de @Sulidarità

$
0
0

(article avril 2015) Accompagnée par le mouvement national, l’Associu Sulidarità a toujours été à la pointe de la revendication politico-humanitaire. 

Sulidarità a porté depuis sa création, il y a plus de 17 ans, la demande de rapprochement des prisonniers politiques, ainsi que la libération de ces derniers. Une libération aujourd’hui possible à travers une loi d’amnistie. Une amnistie qui s’accompagne d’un processus politique, et ce, depuis la décision du FLNC en juin 2014 de quitter l’échiquier politique. Depuis les votes de la Collectivité Territoriale en faveur des droits du Peuple Corse, et de la constitution à l’initiative de Corsica Libera d’une coordination pour une voie politique regroupant le mouvement national ainsi que des élus progressistes, et des représentants de la société civile, un projet de loi d’amnistie est possible.

Des prisonniers politiques, des recherchés, des mis en examens et des dossiers en cours.

amnistia-FLNC-Corse-1976-2015

L’Associu Sulidarità a donc tout logiquement envoyé un courrier à tous les Maires de Corse afin qu’ils se positionnent sur cette « amnistie » qui est portée aujourd’hui par la Coordination pour une voie politique.

Une lettre qui a été aussi envoyé aux Présidents des CCI, des Conseils Départementaux, mais aussi aux responsables culturels et de la société civile.

E Cinque Pieve di Balagna, Mairie de Balogna, Vero, Eccica Suarella, Cuttoli, Peri, Tolla

Déjà le 3 février 2015, le Conseil Communautaire di E Cinque Pieve di Balagna a voté à l’unanimité l’amnistie des prisonniers politiques. Le 4 avril 2015, c’est la Mairie de Balogna (résumé sur ce lien de la question de l’amnistie) qui s’est positionné pour l’amnistie.

Suite à ce mail donc certaines Mairies ont déjà répondu positivement, et certaines ont déjà voté des délibérations. (En lien les réponses des Mairies à L’associu Sulidarità, sans lien les mairies en cours de vote, ont voté sans retour à Sulidarità)

  1. Eccica Suarella (19 mars)
  2. Veru (26 mars)
  3. Tolla (29 mars)
  4.  Peri (1er avril)
  5. Balogna (4 avril)
  6. Ambiegna (4 avril)
  7. Rezza (4 avril)
  8. Guitera Les Bains (4 avril 2015)
  9. Granace (7 avril)
  10. Cuttoli (8 avril)
  11. Livia (11 avril)
  12. CANNELLE (11 avril)
  13. Lopigna (11 avril 2015)
  14. VICO SAGONE (11 avril 2015)
  15. Bastelicaccia (13 avril)
  16. Tavaco (13 avril)
  17. Argiusta Moriccio (14 avril 2015)
  18. BELVEDERE CAMPOMORO (15 avril 2015)
  19. Arru (15 avril)
  20. Tallone (15 avril 2015)
  21. Casalabriva (15 avril)
  22. Aullène (15 avril)
  23. Tavera (15 avril)
  24. Pinu (15 avril)
  25. Viggianello (15 avril)
  26. Sarrola Carcopino (17 avril 2015)
  27. ROSAZIA (18 avril 2015)
  28. SANT’ANDREA D’ORCINO (24 avril 2015)
  29. CARBUCCIA (24 avril 2015)
  30. Lucciana (28 avril)
  31. Bocognano (30 avril)
  32. Bastelica (30 avril)
  33. Pastricciola (2 mai 2015)
  34. Forciolo (2 mai 2015)
  35. Tralonca (E TRE PIEVE 3 mai 2015)
  36. OTA (4 mai 2015)
  37. Cristinacce (7 mai 2015)
  38. Foce Bilzese (7 mai 2015)
  39. Prunelli di Casaccuni (7 mai 2015)
  40. Ampriani (10 mai 2015)
  41. Bastia (12 mai 2015)
  42. Poggio di Nazza (15 mai 2015) (Fium’orbu Castellu)
  43. FOCICCHIA (E TRE PIEVE 15 mai 2015) 
  44. Cauro (16 mai 2015)
  45. Azzana (16 mai 2015)
  46. Moltifao (18 mai 2015)
  47. OLMU (19 mai 2015)
  48. UCCIANI (22 mai 2015)
  49. Santa Lucia di Mercoriu (23 mai 2015)
  50. Pietrosella (27 mai 2015)
  51. Prunelli D Fium’orbu (29 mai 2015) (Fium’orbu Castellu)
  52. Calcatoghju (30 mai 2015)
  53. Pila CANALI (31 mai 2015)
  54. Palasca E CINQUE PIEVE (31 mai 2015)
  55. Evisa (1er juin)
  56. Ochjatana E CINQUE PIEVE (7 juin 2015)
  57. Algajola (8 juin 2015)
  58. Poghju di Venacu (11 juin 2015)
  59. A Ghisunaccia (12 juin 2015)
  60. Serra di Fium’Orbu (13 juin 2015) (Fium’orbu Castellu)
  61. CARGESE (12 juin 2015)
  62. Linguizzetta (17 juin 2015)
  63. Belgodère E CINQUE PIEVE
  64. Costa E CINQUE PIEVE
  65. Feliceto E CINQUE PIEVE
  66. Lama E CINQUE PIEVE (29 mai 2015)
  67. Mausoleo E CINQUE PIEVE
  68. Muro E CINQUE PIEVE
  69. Nessa E CINQUE PIEVE
  70. Olmi Cappella E CINQUE PIEVE
  71. Pietralba E CINQUE PIEVE
  72. Poggiola E CINQUE PIEVE
  73. Speloncato E CINQUE PIEVE
  74. Urtaca E CINQUE PIEVE
  75. Vallica E CINQUE PIEVE
  76. Ville di Paraso E CINQUE PIEVE
  77. Scolca (19 juin 2015)
  78. ULMETU (19 juin 2015)
  79. PITRETU E BICCHISGIA (20 juin 2015)
  80. Cozzano (20 juin 2015)
  81. Alandu (E TRE PIEVE 21 juin 2015)
  82. Prupià (24 juin 2015)
  83. Lumiu (24 juin 2015)
  84. MELA DI TALLANO ( 25 juin 2015)
  85. Cognocoli-Monticchi (25 juin 2015)
  86. Furiani (26 juin 2015)
  87. OSANI (28 juin 2015)
  88. Calvi
  89. Marignana
  90. Bunifaziu
  91. Alata
  92. Guagnu
  93. Lugu di Nazza (2 juillet 2015) (Fium’orbu Castellu)
  94. Zerubia (3 juillet 2015) 
  95. Aiacciu (6 juillet 2015)
  96. Sotta (16 juillet 2015)
  97. Luri (14 septembre 2015)
  98. PIANELLO (17 juillet 2015)
  99. Alzi (E TRE PIEVE 19 juillet 2015)
  100. Porti Vechju (22 juillet 2015)
  101. U SULAGHJU (23 juillet 2015)
  102. Quenza (31 juillet 2015)
  103. Sartène (31 juillet 2015)
  104. CONCA (1er aout 2015)
  105. POGGIOLO (1er aout 2015)
  106. San-Lurenzu (8 aout 2015)
  107. SANTA MARIA FIGANIELLA (17 aout 2015)
  108. CAMPILE (25 aout 2015)
  109. BUSTANICU (E TRE PIEVE 27 aout 2015)
  110. TASSO (12 septembre 2015)
  111. SAMPOLO – GIOVICACCE (19 septembre 2015)
  112. SERRA DI FERRO (19 septembre 2015)
  113. BARBAGGIO (19 septembre 2015)
  114. LAVATOGGIO (15 septembre 2015)
  115. COTI CHIAVARI (21 septembre 2015)
  116. Lisula Rossa (12 septembre 2015)
  117. Chisà (11 octobre 2015) (Fium’orbu Castellu)
  118. Monticellu (28 septembre 2015)
  119. ORTU (3 octobre 2015)
  120. Oletta (20 octobre 2015)
  121. CASTIRLA (28 octobre 2015) – AGHJA NOVA
  122. SAN PETRU DI TENDA (7 novembre 2015)
  123. Afa (28 octobre 2015)
  124. Lecci di portivechju (23 novembre 2015)
  125. Erbaghjolu (E TRE PIEVE 28 novembre 2015)
  126. SOCCIA (2 décembre 2015)
  127. Figari (9 décembre 2015)
  128. SAN GAVINU DI CARBINI (11 novembre 2015)
  129. Zicavu (23 aout 2015)
  130. Castifau (20 juin 2015)
  131. Penta Acquatella (28 decembre 2015)
  132. Volpaghjola (31 octobre 2015)
  133. Corbara (12 aout 2015)
  134. Santa Reparata di Balagna (21 novembre 2015)
  135. Monacia d’Auddè (31 juillet 2015)
  136. ZONZA (29 décembre 2015)
  137. SOVERIA (AGHJA NOVA 7 mars 2016)
  138. Castiglione  (AGHJA NOVA 7 mars 2016)
  139. Popolasca  (AGHJA NOVA 7 mars 2016)
  140. Omessa  (AGHJA NOVA 7 mars 2016, en mairie le 19 juillet 2016)
  141. Prato-di-Giovellina  (AGHJA NOVA 7 mars 2016)
  142. Piedigriggio  (AGHJA NOVA 7 mars 2016)
  143. Merusaglia ( 3 février 2016)
  144. Ghisoni (Fium’orbu Castellu)
  145. Isulacciu di Fium’orbu (Fium’orbu Castellu)
  146. Pietrosu (Fium’orbu Castellu)
  147. San Gavinu di Fium’Orbu (Fium’orbu Castellu)
  148. VINTISARI (Fium’orbu Castellu)
  149. VEZZANI (Fium’orbu Castellu)
  150. Santa Lucia di Tallà (mars 2016)
  151. Canari (7 mars 2016)
  152. Poghju d’Oletta (13 juin 2015)
  153. MACA CROCI (12 décembre 2015)
  154. TOX (4 avril 2016)
  155. San Nicolau (19 septembre 2015)
  156. Cagnanu (16 janvier 2016)
  157. Fozzà (9 avril 2016)
  158. Campu (10 juin 2016)
  159. Murzu (9 avril 2016)
  160. Carbini (10 octobre 2015)
  161. Castellare di Mercurio (E TRE PIEVE)
  162. Favalello  (E TRE PIEVE)
  163. Mazzola  (E TRE PIEVE)
  164. San Andrea di Bozio (E TRE PIEVE)
  165. San Lucia di Mercurio  (E TRE PIEVE)
  166. Sermanu  (E TRE PIEVE)
  167. Piano U Pianu (9 mai 2016)
  168. Siscu (22 septembre 2016)
  169. Letia (12 novembre 2017)

amnistiaMairieCorse2015UniversitaCorsicaamnistiaConseilDep2BCorse2015amnistiaCorse2015Assemblee

 amnistiaMairieCorse2015-001amnistiaMairieCorse2015AghjaNova 

amnistiaMairieCorse2015FiumOrbuCastellu amnistiaMairieCorse2015ETREPIEVE

  1. E Cinque Pieve di Balagna (3 février) (17 communes ci dessus, en attente ou confirmées)
  2. Conseil Départemental de Haute Corse (18 juin 2015)
  3. Assemblée de Corse (28 mair 2015)
  4. Università di Corsica (7 juillet 2015)
  5. La Communauté de communes Aghja Nova (7 mars 2016)
  6. La Communauté de communes de Fium’orbu Castella (2015)
  7. La communauté de communes E TRE PIEVE (12 mairies)

MAP GOOGLE

#Corse @Sulidarita – Concert complet Mimoria Tramandata – NATALE PER I PATRIOTTI in AIACCIU – VIDEO

$
0
0

Le groupe Mimoria Tramandata était ce samedi 19 décembre 2015 présent à NATALE PER I PATRIOTTI place Miot à Aiacciu. Très belle soirée de soutien aux prisonniers politiques, et à leurs familles. 

Mimoria Tramandata est un groupe né au début des années 2000. Mais travaille sur le terrain depuis 1996. Cinq albums sont à mettre à leur actif jusqu’à ce jour, dont Spirendu. Il s’agit d’un album de chansons dites traditionnelles, comprenant une douzaine de morceaux, dont Sicretu di a me vita, U sonniu di rinascita, Ch’ aghju dà pudè priga, Missaghju populariu, Lotta Moreschiera, I rumenzulaghji. Un cd de chants sacrés (pour la plupart inédits)

Un 3ème : Vint’anni fà, vint’anni dopu (décembre 2007)

Le 4ème cd est sorti en 2011, il comprend entre autres « Al Aqsa », « Geroztik » (en basque), une création à la cetera…

Le 5ème : sortie le 15 décembre 2015. Cd 2 titres Gran’Pasquali et Annistia. Ce cd est accompagné du porte clés représentant le sceau original de PASQUALE PAOLI Général de la Nation

Le CD AMNISTIA est en vente à la Station Service Folacci à Bastelicaccia au prix de 10€, cadeau inclus. Il sera également disponible dès vendredi matin au Bar Le Sedrey (en face le lycée St Paul à Ajaccio).

GRANPASQUALI-MimoriaTramandata


#Corse MIMORIA TRAMANDATA – LIVE NATALE PER I… par antofpcl

NATALEPATRIOTTI2015MARCANTOCOSTATDRSulidarita (9)

texte

MIMORIA TRAMANDATA sur Internet

Page Facebook

Site Officiel

Viewing all 6703 articles
Browse latest View live